Les combustions,
réactions résultant de la combinaison d’un corps
avec le dioxygène, sont dans la plupart des cas très fortement
exothermiques.
Lors de telles transformations, de l’énergie est fournie
au milieu extérieur. Celle-ci est notamment utilisée pour
élever la température d’un milieu, c’est le
rôle des chauffages au bois, au charbon, au fioul et au gaz. D’autres
applications, comme les machines à vapeur ou les moteurs à
combustion, ont largement contribué au développement de
l’automobile et du transport aérien.
Cependant, l’utilisation à grande échelle de l’énergie
de combustion depuis plusieurs années pose un certain nombre
de problèmes environnementaux. Certains produits formés
par combustion sont dangereux pour la santé mais aussi pour l’environnement.
Le dioxyde de carbone CO2, le monoxyde
de carbone CO ou encore le dioxyde de soufre SO2
contribuent ainsi à augmenter l’effet
de serre. Ce phénomène naturel permet à
l’énergie solaire reçue par la Terre d’être
conservée dans l’atmosphère. Sans lui, la température
moyenne sur notre planète serait d’environ —18°C
et la vie serait alors impossible.
Ce sont les gaz à effet de serre (GES), tels que ceux cités
plus haut mais aussi d’autres comme le méthane CH4,
qui assurent ce processus de réchauffement. Cependant, l’accroissement
du taux de GES, causé notamment par les combustions (surtout
pour le CO2), provoque un forçage
de l’effet de serre conduisant à un réchauffement
de la planète qui pourrait bouleverser le climat et les conditions
de vie.
Les instances internationales tentent de trouver des solutions à
ce problème qui concerne l’ensemble de la planète.
Le protocole de Kyoto, ratifié en 1997 par l’ensemble des
pays les plus industrialisés (à l’exception des
États-Unis et de la Chine), prévoit ainsi une diminution
des rejets de GES. Des mesures pour l’instant insuffisantes mais
qui sont un premier pas vers une prise de conscience collective du problème.
|