Le CNRS signe une convention quinquennale avec l’Université de Lille

CNRS

Début 2021, le CNRS et l’Université de Lille ont signé une convention de partenariat pour la période 2020-2024.

La convention établie entre le CNRS et l’Université de Lille se place dans la continuité du partenariat conclu lors du contrat quinquennal 2016-2020 pour une nouvelle période quinquennale. Elle a pour objectif de préciser les éléments de politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des unités communes, et sa mise en œuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement. Cette convention a été par ailleurs soumise aux autres établissements partenaires co-tutelles des unités de recherche. A ce jour, Centrale Lille Institut et Sciences Po Lille ont répondu positivement pour y adhérer et participer aux mêmes conditions au pilotage de ces unités.

L’Université de Lille et le CNRS sont membres du consortium de 13 membres qui porte le projet I-SITE Université Lille Nord-Europe labellisé en 2017. Ce projet d’I-SITE a notamment pour objectif de transformer le paysage de la recherche et de la formation en région Hauts-de-France par la création d’une université de stature internationale. Les thématiques scientifiques de l’ISITE ULNE adressent la problématique sociétale des « transitions », qu’elles soient économiques, environnementales ou technologiques. Elles se déclinent en quatre champs scientifiques : la santé de précision, l’innovation au service d’une planète en mutation, la transition numérique au service de l’humain, et les cultures, sociétés et pratiques en mutation.

Le partenariat scientifique entre l’Université de Lille et le CNRS est largement diversifié puisqu’il concerne 9 des 10 Instituts du CNRS et couvre quatre grands domaines scientifiques :

  • Biologie et santé : le site de Lille se caractérise par une activité forte dans les domaines du cancer, de la physiopathologie du diabète et de l’obésité, de la microbiologie, des relations hôte-pathogène, de l’infectiologie et de l’immunologie, de la biologie et glycobiologie structurale et fonctionnelle. Une démarche translationnelle vers la recherche clinique est fortement favorisée par le partenariat avec l’Inserm et le CHU de Lille, en lien avec l’institut Pasteur de Lille.
  • Matière et environnement : dans le domaine de la chimie, les forces du site portent sur la catalyse, les matériaux et les spectroscopies et techniques d’analyse qui partagent les enjeux de la chimie verte. Dans le domaine de la physique et de ses interfaces, les thématiques étudiées relèvent de l’interaction lumière-matière. Dans le domaine de l’étude de l’Environnement de la Terre, elles portent sur la physique de l’atmosphère, le domaine de la physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère, et en milieu océanique sur les phénomènes physiques et géochimiques et sur l’étude des écosystèmes et de l’écologie marine et leur couplage. Au carrefour des sciences de la vie et des sciences de la terre, les recherches en sciences de l’environnement concernent l'étude de l'origine et de l'évolution de la biodiversité et paléo-biodiversité en relation avec les changements environnementaux aux différentes échelles de temps.
  • Ingénierie, mathématiques, information et communication : en mathématiques, les recherches couvrent un large spectre des mathématiques fondamentales et appliquées. En Ingénierie, information et communication, elles concernent les sciences du logiciel, de l’apprentissage et de la décision ; la réalité virtuelle et les images ; l’étude et l’élaboration de matériaux avancés, la conception et la fabrication de micro-nano-dispositifs électroniques et photoniques et leur intégration dans des systèmes ; la nano-caractérisation. Des recherches s’articulent également autour des nanobiotechnologies, de la mécanique des fluides et de la mécanique des matériaux et des structures, de l’acoustique, de l’automatique, des sciences et technologies de l’information et de la communication et des sciences humaines et sociales, des interfaces matériel-logiciel.
  • Sciences humaines et sociales : elles occupent une place originale dans le paysage académique national. Des recherches sont menées dans le domaine des sciences et cultures du visuel, à l’interface des sciences cognitives et affectives du comportement, des humanités numériques et de l’informatique. Par ailleurs, les recherches en sciences humaines et sociales se font autour d’un projet fédérateur lié à l’analyse pluridisciplinaire des organisations et institutions, des vulnérabilités et des dynamiques d’inclusion et de la place de l’Europe dans un monde en transition(s). 

Afin d’assurer le suivi du partenariat, tant sur le plan stratégique que sur le plan opérationnel, la convention prévoit la constitution d’un comité d’orientation et de suivi. L’activité contractuelle fera l’objet de bilans partagés réguliers. Le mandataire unique de valorisation ainsi que le gestionnaire des contrats sont définis dans cette convention suite à une négociation guidée par un objectif d’équilibre et de prise en compte des spécificités des unités partagées.