Vers des implants médicaux énergétiquement autonomes

Résultats scientifiques Energie Vivant et santé

Alimenter un système électronique comme un pacemaker en puisant l’énergie dans des fluides physiologiques pourrait révolutionner le développement d’implants biomédicaux. C’est déjà le cas des biopiles enzymatiques qui peuvent produire de l’électricité à partir de glucose et d’oxygène. La convergence de leurs performances croissantes avec la diminution des demandes en énergie de l’électronique permet maintenant d’envisager la construction d’appareils électroniques intégrables dans des organismes vivants.

C’est ce que viennent de réaliser des chercheurs du Centre de recherche Paul Pascal (CNRS), de l’Institut des sciences moléculaires (CNRS/Université de Bordeaux/Bordeaux INP), du Max-Planck Institute for intelligent systems et de l’Institute for microelectronics (Stuttgart).  Ils ont mis au point une puce électronique pouvant être alimentée par leur nouvelle micro-biopile enzymatique implantée en conditions physiologiques, comme dans un organisme vivant. Une petite goutte de solution de glucose est même capable de faire marcher le circuit électronique pendant plusieurs heures !

Ces résultats sont publiés dans Lab on Chip.

 

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Référence

Andrew G. Mark, Emmanuel Suraniti, Jérôme Roche, Harald Richter,
Alexander Kuhn, Nicolas Mano & Peer Fischer

On-chip enzymatic microbiofuel cell-powered integrated circuits

Lab on a Chip 26 avril 2017
DOI : 10.1039/C7LC00178A

Contact

Sophie Félix
Chargée de communication
Stéphanie Younès
Responsable Communication - Institut de chimie du CNRS
Christophe Cartier dit Moulin
Chercheur à l'Institut parisien de chimie moléculaire & Chargé de mission pour la communication scientifique de l'INC