© Etienne Kordos

Bérangère RedonChercheuse en histoire et archéologie

Médaille de bronze du CNRS

Spécialiste de l’Égypte tardive, Bérangère Redon s’appuie sur l’étude combinée des vestiges et des textes pour mener une étude à la fois historique, culturelle, économique et sociale de la présence grecque et romaine en Égypte. Titulaire d’une thèse en histoire sur les Grecs dans le Delta égyptien (VIIe-Ier s. av. J.-C.), soutenue en 2007 à l’université de Lille 3, cette agrégée d’histoire est également philologue et archéologue. Dans sa thèse, elle s’est particulièrement intéressée aux bains et pratiques balnéaires et a participé activement au programme ANR Balnéorient. En 2009, Bérangère Redon rejoint Le Caire où elle dirige durant trois ans le programme « Bains antiques et médiévaux » au sein de l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO). Elle profite de ce séjour pour prendre part à cinq chantiers de fouille répartis sur l’ensemble du territoire égyptien. Forte de cette expérience, elle est recrutée en 2012 comme chargée de recherche au laboratoire Histoire et Sources des Mondes Antiques de Lyon (HiSoMA). Elle y développe ses travaux sur l’appropriation (pratique, symbolique, économique) des espaces égyptiens, en particulier des marges et des frontières, par les différents pouvoirs qui se sont succédé sur le trône égyptien de l’époque saïte à l’époque romaine et sur les rencontres culturelles entre les populations établies sur le sol égyptien. Pour nourrir ses travaux, Bérangère Redon participe depuis 2002 à la mission française de Taposiris-Plinthine, sur la côte méditerranéenne, et depuis 2013, elle dirige la mission archéologique française du désert Oriental, deux missions soutenues par le ministère des Affaires étrangères et l’IFAO.

Chargée de recherche CNRS