Emmanuelle Bayer

Consolidator Grants

Lauréate d'une ERC Consolidator Grant 2017

Laboratoire Biogenèse Membranaire – CNRS et Université Bordeaux

Après une thèse effectuée en Angleterre au John Innes Centre et un post-doc en Suisse, Emmanuelle Bayer obtient un poste au CNRS en 2010 au tant que chargée de recherche dans le Laboratoire de Biogenèse Membranaire (UMR5200, Bordeaux). En 2013, avec le soutient financier de la région, de l’ANR et du CNRS elle monte sa propre équipe dédiée à l’étude de la communication intercellulaire chez les plantes. Son équipe s’intéresse particulièrement à des structures étonnantes et uniques au monde végétal appelées plasmodesmes. Ces nano-structures membranaires (qui ne font pas plus de 20-40 nm de diamètre) traversent la paroi pectocellulosique reliant entre elles toute les cellules végétales et assurant ainsi les échanges intercellulaires.

Contacts membranaires et le contrôle de la communication intercellulaire chez les plantes - BRIDGING

Les plasmodesmes jouent un rôle clé dans les processus de développement et les mécanismes de défense chez les plantes mais leur mode d’action reste énigmatique. A l’instar d’autres organismes eucaryotes, ces jonctions intercellulaires ont la particularité d’être traversées par deux compartiments membranaires, le réticulum endoplasmique et la membrane plasmique, les deux entrant en contact direct à l’intérieur des plasmodesmes. Le rôle de ces contacts « inter-organelle » dans les échanges intercellulaires reste à ce jour inexploré. Dans ce contexte, le projet  « BRIDGING » vise à 1) comprendre le rôle et les mécanismes de régulation de ces contacts membranaires et 2) de mettre en avant le lien existant entre communication inter- and intra- cellulaire, une propriété potentiellement unique des plantes. Le projet combine des approches en biophysique des membranes, modélisation moléculaire, biologie cellulaire/moléculaire, et microscopie haute résolution.