Boris Burle

Starting Grants

Lauréat d'une ERC Starting Grant 2009

 

 

Laboratoire de neurosciences cognitives (LNC) - CNRS/Aix-Marseille Université

Suite à des études de psychologie expérimentale, Boris Burle soutient une thèse en neurosciences cognitives en 2000 à l'Université d'Aix-Marseille et effectue un stage postdoctoral à l'Université d’Amsterdam aux Pays-Bas. Il est recruté au CNRS en 2002, au LNC à Marseille, où il conduit des recherches couplant analyses fines de la performance et imagerie cérébrale. Impliqué dans des collaborations avec des mathématiciens et des ingénieurs, il participe au développement de techniques avancées de traitement des données cérébrales.

 

Contrôle cognitif proactif et réactif (ProReCont)

Afin que nos comportements restent adaptés à un environnement qui change, il est essentiel d'ajuster le traitement de l'information au contexte. Ces ajustements sont le fruit d'un « contrôle cognitif » qui module les processus de traitement. De ce point de vue, les erreurs comportementales jouent un rôle fondamental dans la régulation de nos comportements et dans les divers processus d'apprentissage. L’un des buts du projet « ProReCont » est de mieux comprendre les mécanismes, et leurs substrats neuronaux, permettant la détection extrêmement rapide, consciente ou non, de l'erreur et de sa correction (« contrôle réactif »). Bien que des données récentes suggèrent que ces mécanismes impliquent de manière prépondérante un ensemble d’aires cérébrales frontales appelé la « zone cingulaire rostrale », le rôle de chacune de ces aires reste à préciser. Si réagir promptement aux erreurs est critique, essayer de les éviter l'est bien plus encore. Au sein d’un environnement présentant des informations conflictuelles, il est essentiel de sélectionner celles qui sont pertinentes pour le contexte et d'éviter que celles qui ne le sont pas conduisent à une erreur (« contrôle proactif »). Le projet « ProReCont » a également pour ambition de préciser les mécanismes anticipateurs de ce type de conflit cognitif et de mieux caractériser l'interaction entre contrôle proactif et contrôle réactif.