©Carla da Silva

Anne-Lise Giraud

Starting Grants

Lauréate d'une ERC Starting Grant 2010

 

 

Laboratoire de neurosciences cognitives (LNC) - Inserm/ENS Paris

Anne-Lise Giraud prépare un doctorat en neurosciences dans le laboratoire de Neuroscience et systèmes sensoriels (NSS) à Lyon et le soutient en 1997. Grâce à une bourse de la fondation Fyssen puis de la Commission européenne (bourse « Marie Curie »), elle réalise un stage postdoctoral au Collège universitaire de Londres (UCL) au Royaume-Uni. Elle bénéficie ensuite d’une bourse de la fondation Alexander von Humboldt pour effectuer un second post-doctorat, mais cette fois-ci en Allemagne, à l’Institut de physiologie de l’Université Goethe à Francfort-sur-le-Main. Elle fonde un groupe de recherche en 2001 au Centre d’imagerie du cerveau d’Allemagne qu’elle transfère en 2004 à l’Ecole normale supérieure de Paris au sein de l’unité Inserm « Action, neuroimagerie et modélisation ». Aujourd’hui, Anne-Lise Giraud est directrice de recherche au CNRS et pilote l’équipe Inserm « Communication parlée » au LNC.

 

Les déterminants neuraux et computationnels du traitement de la parole (COMPULSANG)

Ce projet vise à explorer les mécanismes neuronaux qui sont à l’origine de l’implémentation du réseau de traitement du langage dans l’hémisphère gauche du cerveau humain. Il s’organise autour de deux idées. La première est que le tri des informations auditives entre les deux hémisphères est basé sur une différence de fréquence d’échantillonnage du signal par le cortex auditif, avec un échantillonnage globalement plus lent à droite qu’à gauche. La seconde est que l’échantillonnage de la parole repose sur une interaction spécifique entre l’activité neuronale rythmique, dite oscillatoire, des cortex auditifs et les propriétés quasi-rythmiques du stimulus de parole. Ces hypothèses sont testées au plan expérimental, à l’aide des techniques d’imagerie neurofonctionnelle applicables à l’Homme, et au plan théorique, à l’aide de modèles biophysiques d’oscillateurs couplés.