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Dans l’atrium
Le code barre d’une nanoparticule !

Créer une carte d’identité pour les nanoparticules, c’est possible ! À défaut de nous permettre de connaître leur date d’anniversaire, leur nom et leur lieu de naissance, nous pouvons déterminer leur forme, leur structure cristalline, leur environnement. Il est en effet primordial de les connaître pour mieux les comprendre et les discerner. Des travaux sont ainsi menés par des chercheurs de l’Institut lumière matière (ILM) de Lyon, pour percer leurs mystères.

Pour collecter des informations sur des nanoparticules, des chercheurs les font vibrer et les « excitent ». Crédits : © Institut lumière matière (ILM) - Paolo Maioli

Composés de matériaux courants (or, argent, silicium, verre), mais d’une taille très petite, les chercheurs s’intéressent aux nanoparticules pour mieux saisir comment les propriétés de ces matériaux se modifient à l’échelle nanométrique La carte d’identité d’une nanoparticule d’or ne sera évidemment pas la même que celle d’une nanoparticule d’argent.

Un des éléments déterminants pour caractériser une nanoparticule est sa capacité à absorber la lumière. À partir d’une technique connue sous le nom de spectroscopie par modulation spatiale, il est possible d’établir leur spectre. Plus précisément, les chercheurs observent des pics qui témoignent des couleurs émises par les nanoparticules en fonction de la longueur d’onde du laser avec lequel elles ont été excitées. Pour réussir, il ne suffit pas de placer une nanoparticule sous un laser, il faut la faire vibrer afin de faire varier les mesures d’absorption. C’est à partir de ces résultats que les les nanoparticules sont identifiées et les spectres établis.

Merci à Paolo Maïoli pour sa contribution.

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