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Nos
cellules ont besoin d’un élément essentiel pour
vivre : l’oxygène. Notre appareil respiratoire a pour rôle
d’oxygéner notre organisme et d’en expulser le dioxyde
de carbone, c’est-à-dire de faire prendre l’air à
nos cellules!
La respiration, ou ventilation, est un phénomène spontané
et automatique, cependant elle peut être modifiée par la
volonté, les émotions, la déglutition ou la parole.
À chaque inspiration, l’air entre dans l’appareil
respiratoire par nos fosses
nasales, l’air y est chauffé et humidifié, puis
il passe par le
pharynx, le
larynx, la
trachée pour atteindre les
poumons où il traverse les
bronches, les
bronchioles jusqu’aux profondeurs
alvéolaires où ont lieu les échanges gazeux.
(1),
(2) et (3)
L’alternance entre l’inspiration et l’expiration est
permise grâce au diaphragme, aux muscles intercostaux et aux muscles
scalènes.
Lors de l’inspiration, le diaphragme se contracte, abaisse les
viscères et élargit verticalement le thorax. Les muscles
intercostaux et scalènes contribuent également à
élargir le thorax et soulèvent les côtes. Les deux
feuillets de la
plèvre (viscéral et pariétal) sont séparés
par un espace dont la pression est inférieure à la pression
atmosphérique, ce qui permet au feuillet viscéral de la
plèvre, lié aux poumons, de suivre les mouvements du feuillet
pariétal, lié à la cage thoracique. Quand le thorax
s’élargit sous l’action du diaphragme, des muscles
intercostaux et scalènes, la plèvre suit ce mouvement
et entraîne avec elle les poumons qui se déploient comme
un soufflet.
Contrairement à l’inspiration, l’expiration est un
phénomène passif. À la fin de l’inspiration,
le diaphragme, les muscles intercostaux et scalènes se décontractent
et la cage thoracique retrouve sa taille initiale en expulsant l’air
des poumons. (4) et (5)
Les échanges gazeux
Les échanges gazeux ont lieu au niveau alvéolaire où
la différence de pression gazeuse entre le sang et l’air
alvéolaire favorise les échanges. L’air contenu
dans les alvéoles est riche en oxygène et pauvre en dioxyde
de carbone, contrairement au sang veineux. C’est grâce à
la diffusion passive des gaz que les concentrations s’égalisent
de part et d’autre de la paroi alvéolaire. Le sang artériel
qui s’éloigne de l’alvéole est enrichi en
O2 et appauvri en CO2.
Ce sang artériel qui irrigue les tissus arrive au niveau de cellules
qui ont consommé de l’oxygène et produit du dioxyde
de carbone (métabolisme). Il existe une différence de
pression entre les cellules et le sang artériel. Cette différence
de pression permet l’échange d’oxygène du
sang vers les cellules et l’échange de dioxyde de carbone
des cellule vers le sang. Le sang veineux retourne vers les poumons
pour y être oxygéné.
Dans le sang, l’oxygène est pour sa quasi-totalité
lié à l’hémoglobine
(6). Une plus faible quantité est dissoute dans le sang,
ce qui lui permet d’être libéré très
vite au niveau des organes qui en ont besoin.
Le monoxyde de carbone (CO) a une affinité pour l’hémoglobine
500 fois supérieure à celle de l’oxygène,
avec laquelle il forme la carboxyhémoglobine. Dans le cadre d’intoxication
au monoxyde de carbone, il y a formation de carboxyhémoglobine,
chimiquement stable donc très dangereuse car elle prive l’organisme
d’oxygène et l’asphyxie.
Le sang transporte le dioxyde de carbone de trois manières différentes
: il est dissous dans le plasma, lié aux protéines plasmatiques,
ou combiné à l’eau du plasma. Il est très
soluble dans le sang pour lequel il a une très grande affinité.
(7)
Les maladies de l’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire est le siège de maladies respiratoires
telles que l’asthme
dont le développement peut être grave. La bronchite
chronique, souvent causée par le tabagisme, et l’emphysème
sont parmi les maladies spécifiques de l’appareil respiratoire,
ainsi que la
mucoviscidose qui est une maladie génétique de l’appareil
respiratoire.
L’ensemble de l’appareil respiratoire est tapissé
de cellules sécrétrices de mucus, qui piègent les
poussières et débris, et de cellules ciliaires dont les
cils vibrent pour évacuer les débris enrobés de
mucus vers les voies digestives via le pharynx (8)
et (9). Les particules supérieures
à 10 microns sont arrêtées aux niveaux des fosses
nasales et évacuées grâce au mucus nasal, par éternuements.
Les particules de 5 à 10 microns sont éliminées
au niveau de la trachée et des bronches et conduites vers le
pharynx par la toux, qui rejette également les excès de
mucus.
Les particules inférieures à 2 microns passent à
travers les mailles du filet, elles pénètrent dans le
poumon profond. Elles vont alors s’accumuler dans les sacs alvéolaires
où elles persistent pendant des mois. Les macrophages alvéolaires
se chargent de l’élimination de ces particules.
L’appareil respiratoire est également muni d’un système
lymphoïde, particulièrement abondant au niveau des amygdales
et du pharynx. Il s’attaque spécifiquement aux bactéries
et aux virus qui sont éliminés grâce au mucus après
avoir été neutralisés.
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