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De
nombreux flacons présents dans les tombes égyptiennes ont
livré des fards de couleur blanche, rouge, jaune, bleue, verte
et noire. Datés d'environ 2500 ans avant J.-C., ces produits révèlent
la présence de cuivre, de manganèse, de plomb et de fer.
À la base de la plupart des maquillages noirs : la galène
naturelle broyée qui est le principal minerai de plomb. L'ajout
de poudres blanches ou synthétiques, telle la cérusite,
permettaient aux Egyptiens de créer une gamme de produits du gris
clair au noir dont les textures étaient modifiées par l'addition
de graisses. Les
mélanges composés de malachite verte, de galène noire,
d'ocre rouge, de lapis-lazuli bleu
pouvaient être appliqués
sur les paupières comme collyres. Par ailleurs, des recherches permettent d'attester que les Egyptiens synthétisaient certains produits (laurionite, phosgénite) qu'ils incorporaient dans des préparations aux propriétés thérapeutiques. Sous l’Ancien Régime, la blancheur du visage, symbole de la distinction, s’est imposée. La céruse est utilisée alors comme pigment blanc pour fabriquer des fards, mais aussi pour sa qualité détersive pour faire disparaître les irrégularités de la peau.
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