La
surface de la Terre (océans et continents) rayonne dans le domaine
de l’infrarouge entre 3 et 50 microns (µm), avec un maximum
à 10 µm (rayonnement non décelable par l’œil).
Ce rayonnement correspond à une perte d’énergie de
390 W m-2 : cette valeur est directement déterminée
par la température moyenne de la surface terrestre qui est de 15°C.
Ce rayonnement émis par la surface de la Terre (océans et
continents) va traverser l’atmosphère : seuls 10% traverseront
sans aucune interaction avec l’atmosphère et quitteront directement
et définitivement la planète Terre ; 90% seront absorbés
par certains composants de l’atmosphère (voir le schéma
du Bilan
énergétique de la planète) et vont contribuer
à la chauffer. A leur tour, ces composants (gaz à effet
de serre, aérosols, nuages), vont réémettre un rayonnement
dans une gamme voisine de longueur d’onde (voir effet de serre).
Le rayonnement tellurique qui quitte la planète, (celui détectable
par un satellite), est donc le rayonnement émis par la surface
terrestre, modulé par l’atmosphère.
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