Accrétion : d'après le Petit Robert : "processus d’agglomération d’éléments matériels". Ce terme est utilisé pour l’élargissement des plaques océaniques (accrétion océanique par volcanisme ), ou pour celui des continents (incorporation des prismes d’accrétions sédimentaires), et même pour la formation de notre planète par accrétion d’éléments du système solaire.


Affleurement : Lieu où les roches qui forment le sous-sol affleurent à la surface sans être masquées par des formations superficielles (sol, éboulis, alluvions, dépôts éoliens ou glaciaires…).


Ages primaire, secondaire, tertiaire... : Les roches, visibles ou non, se sont toutes formées à un moment ou à un autre des 4,5 milliards d’années d’histoire de notre planète. On détermine leurs "âges".
Les temps dits "géologiques" ont été découpés en longues périodes. Elles ont d’abord été nommées, après l’immense Précambrien (durée 4 milliards d’années), ères primaire, secondaire, tertiaire, quaternaire et découpées en périodes. On préfère maintenant employer les termes ère paléozoïque (vie ancienne) pour l’ère primaire, ère mésozoïque (vie intermédiaire) pour l’ère secondaire et ère cénozoïque (vie nouvelle) qui regroupe les ères tertiaire et quaternaire.



Analogie, analogues : Rapport de similitude établi entre deux ou plusieurs objets, par exemple un rapport de proportionnalité entre plusieurs paramètres caractéristiques (viscosité, vitesse de déformation…).


Asthénosphère : Située sous la lithosphère c’est la partie du manteau supérieur comprise entre 70-150 et 700 km de profondeur et capable de fluer sous de faibles contraintes. Du grec asthenos, sans résistance.


Bathymétrie : Du grec bathos, profond. La mesure des profondeurs sous-marines a commencé par l’emploi de sondes. De nos jours, des ondes sonores sont émises de la surface et renvoyées par le fond : la profondeur est calculée à partir du temps de leur trajet aller et retour. On établit des cartes bathymétriques.


Chaîne hercynienne : Chaîne de montagnes de direction Est-Ouest formée pendant le Paléozoïque. Cette chaîne constitue le socle de l’Europe actuelle.


Cisaillement : Déformation dans une masse rocheuse, marquée de dislocations à toutes les échelles (de plusieurs mètres, jusqu’à celle des cristaux). Les bandes de cisaillement ou zones de cisaillement, ont subi une déformation ductile asymétrique (ang. shear zone).


Convection : Dans une pièce, l'air chaud moins dense monte, alors que les courants d'air froid plus denses descendent. L’air chaud monte car il est moins dense. Ainsi la chaleur se transporte.
De la même façon, les roches solides, mais qui ont un comportement visqueux en raison des fortes températures et pressions des profondeurs de la Terre, peuvent avoir des mouvements ascendants ou descendants en fonction de leur température : plus chaudes elles montent, moins chaudes elles descendent. Le tout s’organise en "cellules de convection". Ainsi, les péridotites du manteau fluent à l’état solide et évacuent vers la surface la chaleur de la Terre. La forme de ces cellules et leur répartition est activement étudiée par les géophysiciens. La vitesse de ces mouvements est de l’ordre du centimètre par an. On pense actuellement que c’est le moteur des plaques.


Croûte : Partie superficielle de la Terre. La croûte océanique épaisse de 6 à 10 km est formée en grande partie de roches de nature basaltique qui résultent de la fusion partielle des péridotites du manteau supérieur. La croûte continentale épaisse de 30 km, jusqu’à 70 km sous les chaînes de montagnes, est de structure plus complexe et est formée en grande partie de roches de nature granitique créées lors de l’édification des chaînes de montagnes. Adj. crustal, crustale.


Diagenèse : Transformation d’une vase, d’une boue, en roche par compaction et départ de l’eau contenue entre les particules solides. Ce phénomène peut être complété par une cristallisation de minéraux qui concourent à donner à la roche sa cohésion.


Diapir :

Diapir salifère : Les roches évaporitiques (sel gemme, gypse) sont facilement déformables sous une pression modérée et sont peu denses par rapport aux autres roches sédimentaires (calcaire, argile). Elles ont donc tendance à monter vers la surface en formant des diapirs, colonnes en forme de champignon ou de dôme.

Diapir granitique : Les magmas en fusion sont peu denses par rapport aux autres roches encaissantes et forment également des colonnes granitiques se terminant par un renflement.

Diapir asthénosphérique : remontée de l’asthénosphère sous les zones en extension par l’effet de l’amincissement.

Diapir mantellique : autre nom des panaches.


Dimensionnement : Principe de base des modélisations à l’échelle. Un même rapport, caractérisé par un nombre sans dimension, doit lier les principaux paramètres (durée, viscosité, densité, etc) du modèle physique et de l’objet à modéliser.


Discontinuité de vitesse (DV) : Dans une expérience de laboratoire, limite entre les parties du modèle restant fixes et celles qui sont entraînées par un mouvement imposé par l’expérimentateur.


Distension : Déformation des roches provoquée par la divergence des plaques (ang. rifting).


Divergence : Mouvement relatif de deux plaques qui s’écartent.


Dorsale : Les dorsales (médio-)océaniques, appelées également rides (médio-)océaniques forment des reliefs allongés au fond des océans. Larges de 1000 à 2000 km, elles sont longues de plus de 60 000 km et hautes de plus de 2000 m par rapport au plancher océanique. En certains points, le sommet peut atteindre la surface (Islande, Acores…). Au niveau des dorsales, la croûte océanique se forme sans cesse par apport de magma. L’axe des dorsales est souvent marqué par une zone plus basse, c’est le rift, à ne pas confondre avec le premier stade de l’extension continentale aussi appelé rift.


Ductile : Type de comportement des roches qui, soumises à une contrainte dépassant un certain seuil (seuil de plasticité ou de fluage), se déforment plastiquement.


ECORS : "Etude Continentale et Océanique par Réflexion et réfraction Sismiques" est un programme français d'étude de la croûte terrestre à partir de grands profils sismiques.


Érosion : Le vent, la pluie, les eaux courantes, altèrent mécaniquement et chimiquement les roches. Ce processus est à l’origine de la naissance de nouvelles roches sédimentaires.


Expansion (océanique) : Mécanisme d’ouverture des océans. La croûte océanique se forme sans cesse par apport de magma au niveau des dorsales et s’élargit symétriquement par rapport à celles-ci. (ang. spreading).


Extension : État dans lequel se trouvent une roche ou une région soumises à un étirement et dans lesquelles se forment les failles normales.


Faille : Cassure des roches accompagnée d’un déplacement relatif des deux compartiments. Le langage touristique emploie souvent à tort le mot "faille" pour désigner des fissures sans décalage (diaclases).
Les failles normales ( ) résultent d’une extension.
Les failles inverses (()résultent d’une compression.
Les failles conjuguées résultent d’une même contrainte : elles peuvent être synthétiques ayant le même sens qu’une autre faille plus importante servant de référence, ou antithétiques ayant un sens opposé à une autre faille plus importante servant de référence.
Les failles décrochantes ()provoquent un décalage horizontal.


Fluage : Les roches se déforment sous une contrainte constante en fonction du temps. On dit qu’elles fluent. Le fluage peut être réversible (élastique) si la contrainte cesse ; au-delà d’un certain temps, la déformation peut être permanente ; dans un troisième temps il peut y avoir cassure.


Fragile : au sens courant : qui se rompt, se casse. Type de comportement des roches qui soumises à une contrainte dépassant un certain seuil (seuil de rupture ou de glissement) se déforment en formant des failles à toutes les échelles.


Géodésie : Etude de la forme générale de la Terre et de ses dimensions. Les technologies spatiales permettent aujourd’hui des mesures précises…


Géoïde : Surface équipotentielle du champ de pesanteur terrestre qui dépend de la répartition des masses dans la Terre. Il coïncide avec la surface moyenne des mers et sert de référence pour la détermination des altitudes.
Les satellites mesurent leur distance à la surface des océans et les calculs permettent de dessiner le géoïde en zones continentales.


Géophysique : Ensemble de sciences utilisant les techniques de la physique et des sciences de l’ingénieur pour connaître la Terre et principalement ses profondeurs inaccessibles à l’observation directe. Exemple : la sismologie, la gravimétrie, le géomagnétisme, etc…


Gneiss : Roches métamorphiques litées : des lits sombres (micas noirs, amphiboles) y alternent avec des lits plus clairs (quartz, feldspaths, micas blancs). On distingue les paragneiss dérivant de roches sédimentaires et les orthogneiss dérivant de roches magmatiques.


Graben : Structure géologique limitée des deux côtés par des failles découpant des compartiments de plus en plus abaissés en allant vers l’axe de la structure. Un graben peut se traduire dans la morphologie par un fossé, ou être comblé par des sédiments et des roches volcaniques.


Horst : Structure géologique limitée des deux côtés par des failles normales découpant des compartiments de plus en plus élevés en allant vers l’axe de la structure. Ces compartiments peuvent être recouverts de sédiments et ne pas se voir dans le relief.


Imagerie géophysique : Documents obtenus par les méthodes de géophysique. Les données chiffrées obtenues sont transformées en images tels que profils sismiques, tomographie du manteau...


Isostasie : Les lois de l’isostasie sont "simplement" une application du principe d’Archimède. Les diverses couches de roches se maintiennent dans un équilibre relatif grâce aux différentes densités de leurs matériaux (voir rebond isostatique). Une chaîne de montagnes, légère (lithosphère) "flotte" sur un milieu plus dense (l'asthénosphère).


Lithosphère : Ensemble formé de la croûte et de la partie superficielle du manteau supérieur comprise entre la surface et 70-150 km de profondeur, rigide et capable de résister sans déformation appréciable à de faibles contraintes (environ 107 pascal). Elle est découpée en plaques mobiles suivant la théorie de la tectonique des plaques. Adj. lithosphérique.


Loi d'échelle : Quand un chercheur réalise une expérience analogique au laboratoire, il dimensionne ses appareils, ses produits et la durée de son expérience pour reproduire au mieux ce qui peut se passer à l'intérieur de la Terre.
L'expérience livrera observations et mesures qui seront ensuite extrapolées à l'échelle réelle du manteau de la Terre.


Manteau : Sous la croûte se trouve le manteau, la limite étant le Moho. La partie supérieure du manteau fait partie de la lithosphère. Sa limite inférieure se trouve à 2900 km de profondeur. Il est à l’état solide, sauf en quelques rares endroits où il est fondu en partie. Il est animé de lents mouvements responsables du mouvement des plaques.
adjectif : mantellique.


Marge continentale, active ou passive : Une marge passive forme le bord d’un continent après le rifting et la formation d’un océan (stade océanique). Le terme "passive" indique que cette zone n’évolue plus : les mouvements tectoniques se concentrent au niveau de la dorsale médio-océanique. Une marge active forme le bord d’un continent sous lequel plonge une plaque en subduction. Elle est affectée par une forte déformation accompagnée de séismes très forts et d’un important volcanisme.


Mécanisme au foyer : Un séisme se produit lorsque deux blocs glissent soudainement le long d’un plan de rupture, d’une faille. Mais quel est leur mouvement relatif ? Des calculs effectués sur les enregistrements d’ondes sismiques permettent de déterminer si le mouvement est extensif ou compressif et quelle est sa direction et son sens.


Modèle, modélisation : Représentation d’un phénomène, d’un objet géologique, qui tient compte de ses caractéristiques connues pour tester des hypothèses sur son comportement lorsqu’il est soumis à des variations physico-chimiques (pression, température, injection de fluide, etc). Les modèles réduits, ou physiques, sont réalisés avec des matériaux réels alors que les modèles numériques font appel à la résolution d’équations complexes par calculs informatiques.


Moho : Limite inférieure des croûtes océaniques ou continentales et limite supérieure du manteau. La croûte continentale peut être épaissie ou amincie, la profondeur du Moho varie donc. Il est inclus dans la lithosphère. Son nom est un raccourci de celui de son découvreur Mohorovicic.


Ophiolite : Association de roches représentant la lithosphère océanique générée au cours de l'accrétion. Roches magmatiques (gabbros et basaltes) et ultra-basiques (péridotites), plus ou moins serpentinisées (transformées sous l’action de l’eau de mer et de la chaleur, l’hydratation est importante).


Orogène : Terme qui désigne en géologie une chaîne de montagnes. Plus précisément, une chaîne de montagnes est une description géographique d’un relief. L’orogène désigne plus globalement tout l’ensemble formé par le relief et la racine lithosphérique.


Panache : Flux de matière chaude montant très lentement à travers le manteau. Quand le panache perce la croûte, il déclenche un volcanisme intense, fluide, dit volcanisme de "point chaud" (type Hawaï).


Pendage : Le pendage repère l’inclinaison d’une surface par rapport à l’horizontale. On mesure, par exemple, le pendage d’une surface de lit sédimentaire ou des flancs d’un pli. Un pendage se détermine sur la ligne de plus grande pente de la surface, sa pente s'exprime en degrés d’angle et son orientation se fait vers le bas.


Plaques : La couche supérieure rigide de notre planète est découpée en une dizaine d’immenses plaques et de nombreuses petites. Ce sont ces entités qui sont mobiles et entraînent les continents dans leurs déplacements. (voir Tectonique des plaques)


Point chaud : les volcans dits «points chauds» (hotspots en anglais) surgissent très généralement à l’intérieur des plaques et non à leurs frontières. Ils percent les plaques qui se déplacent au-dessus de leur source profonde qui semble fixe. Ainsi se créent des chapelets de volcans dont seul le plus récent est actif : l’exemple typique est l’alignement d’îles volcaniques se terminant, actuellement, à Hawaï.


Pop-up : Ensemble de roches limité par des failles de pendage opposé () .


Pression : La pression hydrostatique est égale au poids d’une colonne d’eau s’exerçant sur un m2. De même la pression lithostatique est égale au poids d’une colonne de roches s’exerçant sur un m2. L’unité internationale est le pascal (pa) mais les géologues parlent encore souvent en kilobars (kb).
1 b = 105 pa, soit 10 kilobars = 1 gigapascal = 109 pa.


Prisme d'accrétion : Ce terme provient d’une mauvaise traduction du terme anglais accretionary wedge qui désigne un "coin d’accrétion". Il désigne dans le phénomène de subduction, la partie de matériaux qui reste bloquée et n’entre pas en subduction, mais au contraire s’accumule (s’accrète) et forme comme un coin entre la plaque chevauchante et la plaque plongeante. Dans une subduction océanique, ce sont les sédiments portés par la plaque plongeante qui s’accumulent et l’on parle de "prisme d'accrétion sédimentaire". Dans une subduction continentale ou collision, ce sont des écailles pluri-kilométiques de croûte de la plaque plongeante qui s’accumulent dans le prisme et l’on parle alors de "prisme d'accrétion crustale" pour désigner l’orogène ou chaîne de montagnes.


Quartz : Silicate cristallisé (SiO2). Le quartz est le composant majeur de la croûte terrestre (avec le feldspath).


Rebond isostatique : Remontée de la lithosphère quand elle est allégée, par disparition d’une calotte glaciaire en Scandinavie par exemple.


Rééquilibration isostatique : Un excès (ou défaut) de masse introduit par un relief (ou un creux) est naturellement compensé par une anomalie de densité sous-jacente de symétrie opposée. L'isostasie implique que la lithosphère continentale, relativement légère, réagit de manière élastique à une surcharge, parce qu'elle est rigide et qu'elle surmonte une asthénosphère, plastique, ductile, déformable.
Si une contrainte tectonique n'intervient pas, il y a équilibre isostatique, tout comme le tirant d'eau d'un bateau varie avec son chargement.
Si, au contraire, une contrainte tectonique intervient, il y a un déséquilibre isostatique du système. Une fois que la contrainte tectonique aura cessé, le système retrouvera peu à peu son équilibre, on parlera alors de rééquilibration isostatique.


Rejet : Le rejet d’une faille est la mesure du décalage (distance) qui s’est produit entre les deux compartiments séparés par la faille. Il a des composantes verticales et horizontales.


Rétrocharriage : Chevauchements nés d'un mouvement en sens opposé à celui qui a créé les  chevauchements majoritaires les plus importants.


Rhéologie : Branche de la mécanique qui étudie les comportements des matériaux, et notamment les matériaux terrestres, sous l'influence des nombreux facteurs tel que la pression, la température, la vitesse de déformation, etc.


Rift : Zone faillée, effondrée, allongée, affectant les continents ou les dorsales océaniques. Au niveau des rifts se produisent de fréquentes éruptions volcaniques. Seules les dorsales "lentes" présentent des rifts.


Sédimentation : Ensemble des processus conduisant à la formation de sédiments. Les sédiments détritiques sont des dépôts de particules d’origine minérale ou organique sur le fond d’une étendue d’eau océanique, lacustre, fluviale. Les roches sédimentaires se forment par diagenèses de ces sédiments.


Sismique, sismicité : Compilation des lieux où se produisent les séismes, de leur fréquence et de leurs intensités. On établit des cartes de sismicité. Les zones de plus forte sismicité sont les frontières de plaques.


Socle : Sous les roches sédimentaires présentes en surface se trouvent des roches métamorphiques et granitiques qui constituent leur soubassement, leur socle.


Subduction : Lorsque deux plaques convergent, l’une s’enfonce sous l’autre, dans le manteau : c’est la subduction. Ce phénomène engendre séismes, volcanismes, et formation de chaînes de montagnes.
Ce terme a été inventé par A. Amstrutz en 1951 pour les Alpes. Il désigne le processus au cours duquel une lithosphère s'enfonce sous une autre (à son époque, la théorie de la tectonique des plaques n'était pas encore élaborée). On dit souvent que la plaque qui s'enfonce est "subductée". On parle maintenant davantage de plaque "subduite", question de logique... "Subduire" est le verbe à préférer à "subducter" qui est employé à tort, dérivant phonétiquement de l'anglais subducted. Or, comme "conduction" provient de "conduire", "subduction" doit découler de "subduire". (D’après L. Lliboutry rapporté par X. Le Pichon.)
On appelle aussi les zones de subduction : marges convergentes ou marges actives.


Subsidence : Mouvement d’enfoncement lent du fond d’un bassin marin ou lacustre permettant l’accumulation de kilomètres d’épaisseur de sédiments, même si ceux-ci se forment à faible profondeur.


Tapis roulant : Notion qu’a fait émerger Harry Hess en 1962. Le plancher océanique formé au niveau des dorsales, avance sur le manteau puis s’engloutit dans les fosses, comme les tapis roulants de nos couloirs ou des caisses de supermarchés !


Tectonique des plaques : En 1968, ce fut la théorie qui révolutionna les sciences de la Terre en expliquant les déplacements continentaux, la formation des montagnes, la répartition des séismes, des volcans et des faunes par le mouvement des plaques. Cette théorie est vérifiée et précisée sans cesse.


Tectonique salifère : ou, plus savamment, halocinèse. Tectonique particulière liée aux sels (sel gemme, potasse). Sous surcharge, ils deviennent ductiles et peuvent former des dômes ou diapirs. Par exemple, les dômes de sels du fossé Rhénan qui sont exploitables et piègent du pétrole. On retrouve les mécanismes du phénomène de diapirisme quand montent des granites ou des panaches mantelliques.


Tomographie sismique : Technique qui mesure les variations de la vitesse des ondes sismiques : la présence d’un corps plus froid accélère les ondes sismiques qui le traversent ; un corps plus chaud ralentit les ondes. On peut déterminer la géométrie de ces anomalies de vitesse. Ainsi, on observe la présence d’un panneau plongeant plus froid que le manteau environnant.


Turbidité, Turbiditique : Accumulation brusque de sédiments détritiques dans un bassin marin (ou lacustre) par déstabilisation brutale d’une pente provoquant un courant de turbidité.


Viscosité : Propriété d'un fluide de résister plus ou moins aux forces qui déplacent les unes par rapport aux autres les particules qui le constituent. Le degré de viscosité conditionne l'écoulement des fluides le long des parois.