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Nouvelles publications scientifiques, créations de laboratoires, annonces de prix... Avec "En direct des labos", retrouvez toutes les deux semaines des informations issues des instituts du CNRS et complémentaires des communiqués de presse.
L’infection par le VIH-1 repose sur l’intégration du génome viral dans certaines régions riches en gènes. Dans une étude publiée dans Nature Microbiology, des scientifiques montrent comment des structures génétiques particulières, appelées R-Loops, attirent le génome du VIH. Ces résultats ouvrent des pistes innovantes pour tenter d’éradiquer les réservoirs viraux.
Nous pensions que le cerveau gérait toutes les étapes de l’acte sexuel, à l'exception du réflexe éjaculatoire final, organisé dans la moelle épinière. De nouvelles découvertes chez la souris, publiées dans Nature Communications, démontrent à l’inverse que les circuits spinaux ne sont pas un simple relais passif ; au contraire, ils façonnent activement l'excitation sexuelle, l'accouplement et enfin l’éjaculation.
Dans une étude parue dans PNAS, des scientifiques dévoilent que la survie de la bactérie responsable de la tuberculose, Mycobacterium tuberculosis, dépend d’un transporteur spécialisé lui permettant d’absorber le sulfate, une forme minérale de soufre. Ce transporteur est très spécifique de M. tuberculosis et pourrait donc être la cible de médicaments sans effet secondaire sur les cellules humaines.
Une étude publiée dans Current Biology révèle un comportement inédit chez la mousse envahissante Pseudoscleropodium purum, probablement introduite accidentellement à La Réunion dans les années 1960. Longtemps décrite comme terrestre, elle adopte désormais une stratégie lui permettant de coloniser des troncs d’arbres. Cette transition architecturale, favorisée par une croissance record et un développement plastique, accroît son pouvoir envahissant et menace gravement la diversité de nombreuses autres espèces végétales de l’île.
Dans un article publié dans Nature Communications, des scientifiques ont pu identifier, chez la bactérie Escherichia coli, les facteurs moléculaires responsables de la propagation de la résistance aux carbapénèmes, les antibiotiques de "dernier recours".
Optimiser des enzymes pour répondre aux besoins de la recherche et de l’industrie en catalyse nécessite de tester très rapidement les performances des millions de variants. Une équipe de scientifiques a mis au point une nouvelle méthode de criblage par absorbance utilisant la microfluidique, alliant sensibilité inédite et débit record. Cette approche ouvre la voie à des avancées majeures en ingénierie enzymatique et plus généralement en criblage biochimique à haut débit.
En septembre 2025, le PEPR Recyclage, recyclabilité et réutilisation des matières a changé de direction, à la suite du départ à la retraite de Jean-François Gérard. Pour reprendre la tête du programme, une codirection a été proposée, avec la nomination de Jannick Duchet-Rumeau (laboratoire Ingénierie des matériaux polymères) et de Cyril Aymonier (Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux), anciennement coordinateurs respectifs des axes "textiles" et "matériaux composites" du PEPR.
Les particules pseudo-virales ressemblent à des virus mais n’en sont pas. Ces nanoparticules auto-assemblées d’architectures variées, totalement inoffensives, seraient une nouvelle approche efficace pour l’intégration des implants médicaux dans les tissus environnants. Cette découverte, publiée dans Trends in Biotechnology, ouvre de nouvelles perspectives en médecine régénérative.
L’étude des suites de chiffres issues des développements des nombres réels dans des bases entières soulève des questions aussi simples à formuler que complexes à élucider. Dans un article récent, Boris Adamczewski, chercheur du CNRS, et Colin Faverjon, postdoctorant CNRS, tous deux membres de l’Institut Camille Jordan, ont résolu l’une d’entre elles en développant une méthode introduite par Mahler à la fin des années 1920 pour démontrer la transcendance et l’indépendance algébrique de certains nombres complexes.
Une collaboration internationale menée par l’université de Surrey (Royaume-Uni) et le Laboratoire de physique corpusculaire de Caen a réalisé au Ganil une étude expérimentale de la structure du noyau de potassium 48, un isotope du potassium hautement exotique car très riche en neutrons. Neuf états excités ont été mesurés pour la première fois dans ce noyau par l’ensemble de détecteurs Mugast, Agata et Vamos. Certaines de ces mesures interpellent les scientifiques, car les modèles théoriques ne parviennent pas pleinement à les reproduire.
Dans une étude au long cours, menée dans la Station spatiale internationale, des scientifiques ont pu étudier précisément les facteurs physico-chimiques influençant la stabilité à long terme des mousses en s’affranchissant du drainage induit par la gravité.
Le physicien français Christophe Salomon a reçu le prix Balzan 2025 décerné par la Fondation Balzan pour ses travaux pionniers utilisant des atomes ultra-froids pour la fabrication d'horloges atomiques qui ont révolutionné la mesure du temps.
Des scientifiques ont, pour la première fois, réussi à combiner et à contrôler sur une seule puce quatre qubits sous la forme d’électrons piégés, dont les spins sont protégés efficacement et lus de façon synchrone.
La position assise est omniprésente dans nos sociétés modernes. Dans une étude publiée dans Applied Ergonomics, Cédrick Bonnet, chercheur du CNRS au laboratoire Sciences cognitives et sciences affectives, et son équipe montrent que de jeunes adultes réussissent mieux une succession de tâches d’attention réalisée en alternance assis et debout plutôt que tout le temps assis. L’alternance assis-debout semble de plus favoriser la productivité et la santé générale de la population.
Les recherches de Daria Pchelina, chercheuse du CNRS au Laboratoire de l'informatique du parallélisme, visent à comprendre la relation entre contraintes locales et comportements globaux, qu’ils concernent des systèmes réels ou abstraits. Ainsi, elle s'intéresse d'une part à des problèmes géométriques, comme les empilements de sphères et d'autre part à l'auto-assemblage d’ADN et d’ARN.
Inspiré par les remarquables capacités d’orientation d’une fourmi du désert, le petit robot Antcar apprend en une seule fois des trajets d’une cinquantaine de mètres, et ce, sans recourir à une localisation externe, grâce à un algorithme particulièrement économe. Ce robot a été mis au point par des chercheurs de l’Institut des sciences du mouvement Étienne-Jules Marey et du Centre de recherches sur la cognition animale.
Les intérêts de recherche de Ke Feng, chercheuse du CNRS au laboratoire Équipes traitement de l'information et systèmes, portent sur les communications et les réseaux sans fil, en particulier sur la modélisation, l'analyse et l'évaluation des performances de ces systèmes à l'aide d'une approche probabiliste. Elle s'intéresse tout particulièrement à la caractérisation des garanties de performance des réseaux sans fil à grande échelle, où les décisions locales influencent les propriétés globales, en vue d'un comportement fiable et prévisible du système.
Écran fissuré, batterie à plat, bug des logiciels… Que faites-vous : racheter ou réparer ? Une vaste étude pilotée par Telecom Paris, Limites numériques, l’Institut de recherche en informatique de Toulouse, le Laboratoire d’informatique en images et systèmes d’information, De Vinci Research Center et Médiamétrie, avec le soutien de la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires du CNRS, a interrogé 1 000 Français pour mieux comprendre nos réflexes face à nos téléphones en panne.
En février 2025, une activité sismique inédite a frappé Santorin pendant 20 jours, poussant les trois quarts des habitants à fuir l’île. Une étude publiée dans Nature, cosignée par 31 scientifiques de six pays, révèle que ces secousses ont été provoquées par un transfert de magma entre les volcans de Santorin et Kolumbo.
Le CNRS présente son résumé de l’exercice de prospective du domaine "surfaces et interfaces continentales". L’objectif : construire la société de demain face aux changements globaux.
Une étude publiée dans Nature Ecology & Evolution sur des profils géochimiques dans l'émail d’hominidés sud-africains Paranthropus robustus indiquent que cette espèce exploitait à la fois les habitats forestiers et les prairies, et que les individus ne se déplaçaient pas de manière analogue aux grands singes africains.
© CNRS
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