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Crédits

Direction éditoriale

Direction de la communication du CNRS : Brigitte Perucca, Fabrice Impériali

Coordination de projet

Emilie Smondack (CNRS), Patrice Brugère (RATP)

Conception graphique et réalisation

Sarah Landel (CNRS)

Comité éditorial

Dominique Armand (INSU), Clément Blondel (INEE), Maya de Buhan (INSMI), Christophe Cartier-Dit-Moulin (INC), Isabelle Grandrieux (Journal du CNRS), Christiane Grappin (INSU), Laure Guion (INS2I), Muriel Ilous (INSIS), Simon Jumel (INP), Armelle Leclerc (INSHS), Jean-Antoine Lepesant (INSB), Marie Mabrouk (CNRS Images Photothèque), Ludivine Pelletier (CNRS Images Vidéothèque), Élodie Péribé (INEE), Jonathan Rangapanaiken (INC), Matthieu Ravaud (Journal du CNRS), Anne de Reynies (INSB), Chloé Rimailho (INSIS) Anthony Teston (INSU), Charline Zeitoun (Journal du CNRS).

Merci à tous ceux qui ont participé à l’élaboration des contenus de cette exposition

Patrice Abry, François Bougard, Eric Buffetaut, Albane Burens, Jean-Francois Caron, Patrick Ernaux, Loïc Espinasse, Christophe Hugot, Françoise Le Mort, Livio de Luca, Christophe Maniquet Aurélie Mounier, Christian de Muizon, Michel Paysant, Alain Pichon, Sophie Raux, Emmanuel Robert, Étienne Saint-Amant, Véronique Trémault, Paolo Vannucci, Colomban de Vargas, Roberto Vargiolu, Robert Vergnieux, Philippe Walter, Isabelle Westeel, Musée du Louvre, Muséum national d’Histoire naturelle, ESA, École française d’Athènes, Van Gogh Museum, Fitzwilliam Museum, Musée des Beaux-Arts de Dunkerque.

Fouilles paléontologiques menées par le CNRS et l’Association culturelle, archéologique et paléontologique de l’ouest biterrois sur le site de Montplo-Nord à Cruzy (Hérault). De nombreux restes de dinosaures et autres animaux y ont été découverts dans des couches géologiques remontant à environ 70 millions d’années. © CNRS Photothèque / LGENS / Claude Delhaye.

Fémur de Rhabdodon, dinosaure herbivore atteignant une longueur d’environ quatre mètres, trouvé lors des fouilles sur le site de Montplo-Nord. Après dégagement et préparation au laboratoire, cet os peut faire l’objet d’études scientifiques et être exposé au public au musée de Cruzy. © Association culturelle, archéologique et paléontologique de l’ouest biterrois.

Prototype du robot-archéologue Speedy, dans le cadre du projet Corsaire Concept. Un des plus grands défis de l’archéologie robotique : pouvoir manipuler des objets fragiles sans les casser. La main à trois doigts dite « à saisie adaptative » s’ajuste à la forme de l’objet qu’elle agrippe sans le casser. © Teddy Seguin / Frédéric Osada / DRASSM / Images Explorations.

Le satellite Planck a cartographié le rayonnement fossile sur tout le ciel en mesurant sa température (couleurs) ainsi que sa polarisation (textures). Cette carte permet de visualiser simultanément ces deux informations indépendantes véhiculées par le rayonnement. © ESA and the Planck Collaboration.

Numérisation 3D par balayage laser du site de la tholos de Delphes, une rotonde d’ordre dorique datant des années 380-370 avant J.-C., située sur la terrasse d’Athéna Pronaia, près de Delphes en Grèce. Photo réalisée dans le cadre du projet interdisciplinaire HuMaIn, en partenariat avec l’École française d’Athènes. © CNRS Photothèque / MAP / CCJ / LSIS / Cyril Frésillon.

Image 3D obtenue suite à la numérisation par balayage laser du site de la tholos de Delphes, une rotonde d’ordre dorique datant des années 380-370 avant J.-C., située sur la terrasse d’Athéna Pronaia, près de Delphes en Grèce. Image réalisée dans le cadre du projet interdisciplinaire HuMaIn, en partenariat avec l’École française d’Athènes. © CNRS Photothèque / MAP / CCJ / LSIS / David Lo Buglio.

Les Protistes sont des eucaryotes unicellulaires bien plus diversifiés que les bactéries ou les animaux. Après trois ans de collecte dans tous les océans de la planète et plusieurs années d’analyse, les premiers résultats de l’expédition Tara Oceans (2009-2013), offrent une cartographie détaillée de la biodiversité planctonique. © J. Decelle / C. De Vargas / Tara Expéditions.

Caractériser la « main » du maître ? L’analyse multifractale, qui décrit, à partir de représentations multiéchelles, les fluctuations spatiales de la rugosité d’une texture, permet de mesurer les différences entre les techniques et styles de différents artistes, ou d’un même artiste à différentes périodes de création. Gauche : © Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent Van Gogh Foundation). Droite : © S. Jaffard, H. Wendt, P. Abry / CNRS

Analyse par LEDµSF de la fluorescence des matériaux d’un facsimile d’enluminure médiévale. © Aurélie Mounier, Floréal Daniel, Sylvain Lazare / IRAMAT-CRP2A.

Passée au microtomographe à rayons X, cette grenouille, trouvée au XIXe siècle dans les phosphorites du Quercy, a révélé un crâne et un squelette en grande partie intacts. L’identification par le squelette a permis d’estimer l’âge du batracien, entre 34 et 40 millions d’années. © CNRS Photothèque / IPHEP / Renaud Boistel, Fabien Laloy.

L’analyse Raman, technique non destructive et sans contact, permet de caractériser la composition et la structure d’un matériau (ici la coiffe d’une cape Tupinamba, datant du XVIe siècle, Musée du Quai Branly, Paris). © CNRS Photothèque / LADIR / Cyril Frésillon.

Analyse en cours sur une enluminure conservée au Fitzwilliam Museum à Cambridge (Angleterre). © Philippe Walter-LAMS-CNRS / Fitzwilliam Museum - Cambridge.

Analyse de fluorescence de rayons X de décors peints sur des céramiques mochicas, découvertes sur le site de San José de Moro sur la côte nord du Pérou. L’un des avantages de cet appareillage est qu’il est portable et peut donc être utilisé sur le terrain. © CNRS Photothèque / IFEA / CélinevAnaya-Gautier.

Carnyx en bronze reconstitué (à droite) à partir d’éléments extraits de la fouille archéologique dans la fosse gauloise de Tintignac (à Naves en Corrèze) en 2004, et sa copie en laiton (à gauche) réalisée par l’artisan dinandier Jean Boisserie. © INRAP / Patrick Ernaux et Christophe Maniquet.

Essai de navigation avec le bateau Gyptis, réplique navigante d’une grande barque de pêche côtière grecque datant de la fin du VIe siècle avant J.-C. Elle a été reconstituée grâce aux restes d’une épave découverte lors des fouilles archéologiques de la place Jules Verne, à Marseille, en 1993. © Photothèque CCJ / Loïc Damelet.

Restitution en image de synthèse de la vue intérieure du pont Notre-Dame à Paris, vers 1720. Ce projet a bénéficié du soutien de l’ANR, de Pictanovo, du Pôle SCV, du FEDER et de l’État. © Sophie Raux / Université Lille 3 / CNRS / IRHiS / Université d’Artois / CREHS / Université du littoral et de la Côte d’Opale / LISIC / Entreprise Chromelight Studio / Le Musée Carnavalet - Histoire de Paris.

Momie dorée copte d’Antinoé du Musée des Beaux-Arts de Dunkerque. Appelée « Ounnout la Prophétesse », âgée de plus de 1700 ans, elle est dans un état de conservation exceptionnel. Pour mieux comprendre les techniques de momification, les tribologues ont utilisé des méthodes d’analyse de bioingénierie pour étudier sa peau recouverte d’or. Étude pluridisciplinaire LTDS / École Centrale de Lyon / ENISE sous la direction du Musée du Louvre. © MBA Dunkerque / CNRS Photothèque / LTDS / Cyril Frésillon.

Pour préserver l’intégrité du corps, le tribologue utilise une caméra microscope à fort grossissement pour étudier la peau dorée. Les résultats ont montré que la momie avait la particularité d’avoir sur la peau une couche « triple protection » composée de résine, d’or et de textile, ce qui explique son extraordinaire état de conservation. Étude pluridisciplinaire LTDS / École Centrale de Lyon / ENISE sous la direction du Musée du Louvre. © MBA Dunkerque / CNRS Photothèque / LTDS / Cyril Frésillon.

Réplique de la grotte de Vallon-Pont-d’Arc, dite grotte Chauvet. Découverte en 1994, cette grotte située en Ardèche est exceptionnelle de par son ancienneté (36.000 ans), la qualité de la conservation et la richesse de ses représentations pariétales. Pour faire découvrir ce lieu unique fermé au public, des fac-similés sont visibles dans une vaste réplique de la grotte baptisée « La Caverne du Pont-d’Arc ». © CNRS Photothèque / TRACES / Claude Delhaye.

Squelette d’Archéocète (Cynthiacetus peruvianus), un cétacé de 35 millions d’années de la côte du Pérou. Sa famille a donné naissance aux cétacés modernes. Si les premiers cétacés étaient en partie terrestres, celui-ci était déjà dépendant du milieu aquatique et ses membres postérieurs, très réduits, n’étaient plus fonctionnels. © MNHN, A. Iatzoura.

Diverses espèces de Gymnetis (coléoptères). © MNHN, Laurent Bessol.

Visiteuses interrogeant le « Vase qui parle » à l’aide d’un pointeur. Le Vase, reproduction géante d’un vase grec antique, leur répond individuellement à l’aide du casque audio qu’elles portent. © Photo : Christophe Hugot

Les modèles 3D sont réalisés dans le cadre d’un programme de recherche sur le règne d’Akhenaton. La recherche est financée par le Conseil régional d’Aquitaine (ATON NUMERIQUE), avec le soutien du Musée du Louvre. © Archeovision Archeotransfert (CNRS / Universités de Bordeaux et Bordeaux-Montaigne).

Face à un conflit de type nouveau, une guerre industrielle, la France développe ses usines d’armement, à l’image de celle construite par André Citroën à Paris, entre 1915 et 1918. André Citroën, Usines en guerre, Quai de Javel, 1918. © Archéotransfert / IDHES evry.

Cette ammonite (Knemiceras uhligi ; Choffat 1886), d’âge Albien (environ 100 millions d’années) de la région du Moghara (Sinaï égyptien) appartient à la collection de paléontologie de l’Université Lyon 1. Le développement de la coquille suit à la fois des lois biologiques et mécaniques.© Lyon1 / CNRS, Photo : R. Chirat.

Les carottes de glace issues de glaciers de haute montagne affectés par le réchauffement climatique seront forées par les ingénieurs du Laboratoire de glaciologie de Grenoble. Leur transport puis leur stockage à long terme à la base franco-italienne Concordia garantit pour les générations futures de scientifiques l’accès à une matière première glacée couvrant différentes régions du monde. Sans cette initiative, les idées scientifiques des glaciologues de demain ne pourraient s’exprimer. © CNRS Photothèque / IPEV / LGGE / Thibaut Vergoz.

Construction de la tour de Babel – Bible historiale, Paris, vers 1330. Médiathèque du Grand Troyes, ms. 59, folio 17. La miniature illustre un passage du livre de la Genèse (XI, 1-9). Les descendants de Noé décident de construire une tour assez haute pour toucher le ciel. Ce manuscrit provient de la bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux. Il subsiste aujourd’hui de cette bibliothèque exceptionnelle 1 150 volumes manuscrits, dont 1 021 conservés à la médiathèque du Grand Troyes. © Clichés : IRHT - CNRS - Médiathèque du Grand Troyes.

Manipulation d’un manuscrit médiéval en vue de sa numérisation, à la bibliothèque municipale de Nantes. L’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT) reproduit tous les manuscrits médiévaux conservés dans les bibliothèques publiques de France (hors BNF). © CNRS Photothèque / IRHT / Claude Delhaye.

Le supercalculateur CURIE est capable d’effectuer jusqu’à 2 millions de milliards d’opérations à la seconde. Il est constitué de plus de 92.000 coeurs de calcul couplés à un système permettant de stocker l’équivalent de 7.600 ans de fichiers MP3 (15 Po) à une vitesse de 250 Go par seconde. © CNRS Photothèque / GENCI / Cyril Frésillon.

Maquette numérique d’une partie de la nef de Notre-Dame de Paris (XIIe siècle). Modèle utilisé pour évaluer les effets du vent sur la structure et prévoir sa vulnérabilité aux actions climatiques déréglées par le réchauffement climatique. © P. Vannucci (Laboratoire de mathématiques de Versailles, CNRS-UVSQ), F. Da Silva & J.-D. Sans, master DSME, UVSQ.

Salle dite « du pilier » de la grotte des Fraux, qui constitue par la richesse de ses vestiges archéologiques (foyers, art pariétal, mobilier du quotidien) un lieu propice au développement des toutes dernières techniques de lasergrammétrie et de photogrammétrie 3D. © Albane Burens (UMR 5602 GEODE – SEEG CNRS INEE), avec l’aimable autorisation des propriétaires de la grotte des Fraux.

Le modèle virtuel de la grotte constitue un support idéal aux simulations des différentes hypothèses de travail développées par les chercheurs (archéologues, karstologues, climatologues…). © Benoît Cazalet (INSA – UMR 7357 ICube).

Les récifs coralliens constituent des niches écologiques vitales pour de nombreux animaux marins qui y trouvent abri et nourriture. Or, ces précieux édifices marins sont grandement menacés par le réchauffement climatique global, lequel peut entraîner leur blanchissement généralisé. © CNRS Photothèque / CRIOBE / Thomas Vignaud.

Invisible à l’oeil nu, une copie d’après un tatouage Maori du début 1800 en or sur silicium, nano-fabriquée par lithographie électronique. L’image se dévoile grâce à la microscopie optique. Les oeuvres réalisées sont l’aboutissement d’un processus partagé dans la création des approches conceptuelles, techniques et sensibles de l’artiste et des scientifiques. © CNRS-LPN / OnLab / M. PAYSANT, C. ULYSSE, G. FAINI.

OEuvre intitulée La nature cristalline de la matière et de l’espace (2015) née de la collaboration entre l’artiste Étienne Saint-Amant, le Laboratoire nanotechnologies et nanosystèmes (UMI LN2) et l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT), basés au Canada. Les éléments du tableau rappellent la microscopie, la robotique et les nanotechnologies. © Étienne Saint-Amant.

HRP-2 (à gauche) et Romeo (à droite) permettent d’étudier des approches complémentaires en robotique. Le défi pour HRP-2 est la production de mouvements du corps complet avec gestion de l’équilibre. Romeo quant à lui se prête mieux à l’interaction avec l’homme, notamment pour l’expression orale et la gestuelle liée à la communication. © LAAS-CNRS.

La cathédrale a été réalisée par le bureau d’étude TESS, le diocèse de Créteil et le Laboratoire Navier (CNRS / Ecole des Ponts ParisTech / IFSTAR) qui cherche à utiliser les matériaux composites des applications pour la construction. La fibre de verre, très résistante mais déformable, permet d’obtenir élastiquement des formes complexes efficientes structurellement. © F. Tayeb.

Vue d’artiste de la séparation du module Philae de la sonde Rosetta et de sa descente vers la surface de la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko, dite Tchouri, en novembre 2014. © ESA / ATG medialab ; Comet image : ESA / Rosetta / Navcam – CC BY-SA IGO 3.0.