119 ou les coquillages. D’un point de vue économique les revenus des captures de pêche représentent autour de 100 milliards d’euros annuellement alors que l’ensemble des activités liées à l’exploitation des ressources marines emploient 520 millions de personnes, soit 8% de la population mondiale. En même temps, deux écosystèmes marins parmi les plus productifs, les récifs coralliens et les mangroves, sont en fort déclin avec des projections estimant que les récifs coralliens auront quasi disparu d’ici 40 ans alors que les mangroves ne représentent plus que 30 à 50% de leur couverture historique. La carte des impacts humains cumulés sur les écosystèmes marins fait clairement apparaitre les systèmes littoraux, notamment ceux de l’Europe occidentale et de l’Asie, comme les plus vulnérables (Figure VI.1). Les impacts les plus importants restent : • la pêche (Figure VI.2) qui engendre une surexploitation des ressources, un dysfonctionnement des écosystèmes et une destruction des habitats ; • la pollution ; • l’introduction d’espèces exotiques ; • le changement climatique. Il convient de souligner que l’intensification du trafic maritime représente à elle seule une source de changement qui touche plusieurs des points listés ci-dessus (Figure VI.3). Figure VI.1 – Cartographie des impacts en fonction de leur intensité (d’après Halpern et al. 2008). Figure VI.2 – Intensité de la pêche démersale impactant l’habitat ; les zones blanches correspondent aux secteurs pas ou très peu impactés (d’après Halpern et al. 2008). Figure VI.3 – Intensité du trafic maritime (d’après Halpern et al. 2008).
prospectivemer2013
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