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prospective mer II.1 Quelques données chiffrées II.1.1 Structures et effectifs Un total de 77 unités accueillant du personnel (UMR, UPR, URA, FRE, ERL, USR) et ayant l’INE comme institut principal de rattachement ont été interrogées. Le retour de l’enquête « Mer » indique que 47 d’entre-elles abritent au moins un chercheur ou enseignant-chercheur qui travaille en domaine marin ce qui représente 61% des unités. En termes de personnels impliqués, les unités déclarent 479 chercheurs ou enseignants-chercheurs travaillant effectivement dans le domaine marin1, soit 21,5% du potentiel global d’INE qui est de 2233 chercheurs et enseignants-chercheurs (figure I.1). Ces données (la mise en regard de 61% de unités avec 21,5% des effectifs) attestent d’une certaine dispersion du potentiel marin de l’INEE d’autant que sur les 47 unités accueillant au moins un chercheur ou enseignant-chercheur travaillant en domaine marin, 12 ont des effectifs « mer » supérieurs à 10 personnes et, parmi elles, seules 7 dépassent 20 personnes dédiées « mer » (voir carte de la figure I.2 ci-après). Sur cette base, on peut distinguer trois types de laboratoires où se pratiquent des sciences de la mer à INE. • Dans les 7 grosses unités 74% à 100% des chercheurs travaillent sur la mer En nombre de personnes, elles pèsent pour presque les deux tiers du potentiel marin global de l’institut. • A l’opposé, les 35 structures les moins peuplées sur le plan marin (qui déclarent moins de 10 personnes « mer ») ne pèsent que pour un quart (25%) du potentiel marin d’INE car, bien que nombreuses, ce sont des unités où le marin très minoritaire, reste peu visible (e.g. l’ISEM). • Les 5 laboratoires intermédiaires pèsent pour 13% du potentiel INE dans le domaine. Ce sont soit des unités importantes avec une seule équipe marine (e.g. IMBE à Marseille), soit de plus petites unités très, voire exclusivement « marines » (e.g. LECOB à Banyuls). Au total, les laboratoires d’INE impliqués en domaine marin sont distribués sur tout le territoire toutefois, les 7 grosses unités et les 5 laboratoires intermédiaires qui peuvent être considérés comme les laboratoires « marins » d’INEE sont surtout présents sur les façades maritimes métropolitaines, ainsi qu’en outremer (Pacifique). Unités Marin Terrestre Effectifs Figure I.1 – Proportions respectives d’unités INE et de personnels (chercheurs et enseignantschercheurs) impliqués en domaine marin. En résumé, les trois-quarts du potentiel marin d’INEE sont regroupés dans 12 structures qui affichent des axes marins bien identifiés et forts. Néanmoins, cette image de concentration est incomplète car l’autre quart de ce potentiel est dispersé dans 35 structures qui correspondent à un large panel d’unités diverses où se pratique certes peu de marin, mais qui, ensemble, forment une trame qui maille le territoire. 24 1 - Les oiseaux et mammifères marins ont également été pris en compte dans cette enquête.


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