prospective mer 26 II.1.3 Eléments de comparaison : internes et externes Figure I.3 - Mise en regard des effectifs et des projets financés dans le cadre des AAP internes à INE (208 projets sur la période 2008- 2011) et de l’ANR (échantillon de 396 projets sur la période Effectifs 20 % AAPs INEE (15 %) • En interne à INEE, ont été pris en considération les Appels à Projets (AAP) sur lesquels l’institut avait la main, à savoir les PEPS, PICS, EC2CO (uniquement sur la base des projets financés par INE), APEGE et les Îles Eparses. La fenêtre temporelle complète couvre 2009 à 2012, sauf pour les AAP les plus récents. Au total, 208 projets ont été passés en revue. Globalement, le taux de projets marins est de 15% avec un net déficit pour les PEPS (3%) et, comme attendu, un score élevé pour les Îles Eparses (48%). D’une manière généchercheurs • ANR - L’ensemble des projets retenus dans le cadre des divers appels d’offre de l’ANR dans le domaine des sciences agronomiques et écologiques depuis plusieurs années constitue un référentiel intéressant pour apprécier la place des sciences de la mer (pour les aspects biologiques et écologiques) dans le financement de la recherche en France. Sur un total de 396 projets passés en revue, qui constituent un échantillon suffisamment large pour être représentatif de la distribution des financements, 42 relèvent du domaine marin, soit 10,6%. Ce pourcentage est plus faible pour les AO « blanc » et « jeunes • Europe - On retrouve presque exactement le même chiffre que celui de l’ANR à l’échelle des projets européens2. Le domaine marin représente 10,3% des projets financés par le FP7 sur le thème « environnement » (période 2007-2010). On observe, comme pour l’ANR, une nette pro- ANRs (10 %) ANRs biodiversité(20 %) Marin Terrestre rale, l’appui INE à des projets marins reste un peu en deçà de ce que représentent les sciences de la mer dans l’institut (figure I.3). » (8%) que pour les AO ciblés (12%). Le pourcentage de marin le plus important est enregistré pour les AO plus ou moins explicitement dévolus à la biodiversité (19%). Néanmoins, l’équilibre terre-mer des équipes impliquées dans les réponses à l’ANR est déplacé vers le continent dans la mesure où, en dehors du CNRS, sont également concernées les nombreuses équipes de l’INRA de l’IRSTEA, du CIRAD… dont la plupart on une vocation terrestre exclusive. Ce déplacement de l’équilibre par rapport à celui qui existe au sein d’INE explique le ratio encore plus faible des projets marins au niveau national. gression lorsque l’on ne considère que le sousensemble de projets traitant de biodiversité. Néanmoins, la progression est plus forte pour le FP7 (le marin atteint alors 34,9%) que pour l’ANR. Les pourcentages restent les mêmes si seuls les projets FP7 français sont pris en compte. Au niveau national (ANR), comme au niveau européen (FP7), les sciences de la mer sont assez faiblement représentées au sein des champs disciplinaires qui relèvent de l’environnement (elles pèsent pour environ 10% du domaine). Il y a sans doute ici une marge de progression à exploiter, par exemple en s’appuyant sur le groupe « Mer » d’AllEnvi. 2005 à 2011). 2 - Source : Biodiversity within the « Environment » theme of the 7th framework programme. FRB 2011.
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