prospective mer 28 Microorganismes • Zones géographiques – Les recherches se concentrent, évidemment, là où la France a des territoires, métropolitains comme ultra-marins. L’Atlantique est l’océan le plus étudié (37 équipes), suivi par le Pacifique (31 équipes), la Méditerranée - Mer Noire (30 équipes), l’océan Indien (24 équipes) et les mers polaires (10 équipes en Arctique et 15 en Antarctique). Sur la base de la liste des 46 régions proposées dans l’enquête4, il apparaît que chaque unité travaille en moyenne sur 6 régions. Le gradient va de 1 à 23 ; les unités les plus dispersées géographiquement sont celles où le nombre de personnes « mer » est le plus important, mais la corrélation globale reste faible (r = 0,51) car elle ne s’applique pas aux unités les moins impliquées en sciences de la mer et qui sont les plus nombreuses. Il est intéressant de souligner qu’en dehors des zone attendues, l’investissement des unités INE est notable dans le Pacifique Nord (19 équipes) - c’est à dire du même ordre que dans le Pacifique Sud (21 équipes) - et que l’Océan Indien est bien représenté surtout si on le prolonge par le secteur austral. • Groupes taxonomiques – Le podium (figure II.4) est occupé par les microorganismes (27 équipes), les mollusques et les poissons (19 équipes chacun). Suivent les arthropodes (16 équipes), puis les annélides (13), les oiseaux (11), les cnidaires et les échinodermes (10), les spongiaires (9) ; les mammifères (8), les macrophytes et les reptiles ferment la marche. Certains clades sont en déserrance faute de compétences. On retrouve ici le « handicap taxinomique » qui touche toute la communauté internationale en dépit des alertes lancées depuis plus de 20 ans. En moyenne, les unités travaillent sur 3,5 grands taxons sur les 12 qui étaient proposés dans l’enquête. Néanmoins, ces chiffres ne fournissent que des indications générales et il faudrait une enquête précisant les nombres de chercheurs impliqués pour véritablement quantifier l’effort fait sur chaque clade. Plus globalement, le pélagos est un peu plus souvent abordé que le benthos (respectivement dans 32 et 25 unités « marines »). Sur le plan géographique, les équipes INEE sont très présentes sur toutes les mers de France métropolitaine et d’outre-mer. Au sein de chaque unité, la dispersion spatiale reste assez élevée (en moyenne 6 régions), mais de manière hétérogène selon les océans ; l’Atlantique et le Pacifique Sud étant les zones où la dispersion est la plus forte. Sur le plan taxonomique, on observe une concentration de l’effort sur quelques groupes (microorganismes, mollusques, poissons). Figure I.4 – Le « podium » des trois groupes étudiés par le plus grand nombre d’unités INE. Mollusques Poissons 4 - Pour les besoins de l’enquête, les océans ont été subdivisés en grands secteurs (e.g. Atlantique NE), eux-mêmes subdivisés en régions (e.g. Manche).
prospectivemer2013
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