prospective mer 34 • Du fait de sa relative jeunesse, l’INE n’est pas encore suffisamment reconnu comme un institut porteur en sciences de la mer. • Pas d’autonomie suffisante en terme de logistique à la mer (héritage de l’histoire), même si l’institut est représenté dans les comités flotte, etc. Corrélativement, la majorité des stations marines ne sont pas pilotées par INE, à l’exception notable de Roscoff. • Peu de développement d’infrastructures marines et d’outils propres à l’institut. Il existe un retard à combler dans la mise en place d’infrastructures expérimentales de grande ampleur de type mésocosmes ou écotrons marins. Bien que des dispositifs existent (Medimeer ou les dispositifs hyperbares installés à l’UPMC ou à l’UBO), ils demandent à être confortés et multipliés et, pour les bioréacteurs, à voir leur taille augmenter. • Un manque de conventions d’échange (réseautage) avec d’autres structures (AAMP, ONEMA, MEDE,…) qui positionnent l’INE en tant que partie prenante. • Au niveau international et européen, une présence réelle, mais une organisation insuffisante pour peser significativement. A noter que cette faiblesse ne semble pas spécifique au domaine marin. III.2.2 Faiblesses • La possibilité de faire reconnaître les stations marines comme très grands équipements nécessaires aux thématiques de l’INE. • Le déploiement des nouvelles technologies de séquençage (NTS) ; les acquis doivent être confortés par des moyens en instrumentation et en ressources humaines (bioinformatique par exemple). • Des avancées technologiques qui révolutionnent les possibilités de suivi et d’enregistrement de paramètres biologiques ou écologiques, y compris via des moyens miniaturisés: capteurs, transpondeurs… • Un essor des biotechnologies marines à accompagner sur le plan de la recherche fondamentale (e.g. projet Greenstar). • Une perspective de développement des sciences de la mer en domaine tropical: mise en place d’un pôle « mer » en Guyane qui complétera l’implication des équipes INE dans les pôles « mer » PACA et Bretagne ; projet de Grand Observatoire de l’Océan Indien (GOI). • L’existence du « Programme Mer », contribution collective à partir de laquelle le groupe « Mer » de l’alliance AllEnvi va pouvoir dégager des priorités d’action. • La mise en route opérationnelle des projets du PIA liés à la mer. Les années qui viennent devraient voir un renforcement de la cohérence des sciences de la mer en France. • La mise en place de directives cadres européennes (DCE, DCSM, Livre vert) qui demandent une implication dans des processus d’expertise adossés à des recherches fondamentales. • L’existence de grands programmes internationaux orientés vers le marin auxquels contribuent les équipes INE. III.2.3 Opportunités
prospectivemer2013
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