Un employeur engagé

Le label européen « HR Excellence in Research » (HRS4R)

  • La Stratégie européenne des ressources humaines pour la recherche (HRS4R)
    Depuis 2005, le CNRS s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue visant à une meilleure prise en compte des recommandations de la Charte européenne du chercheur et du Code de conduite pour le recrutement des chercheurs.
    Le CNRS a ainsi obtenu de la part de la Commission européenne le label « HR Excellence in Research » le 10 février 2017 lui permettant ainsi de valoriser son environnement de travail et la qualité de sa gestion des ressources humaines.
    Dans le cadre de son plan d’actions HRS4R (2017-2020), le CNRS a pris des engagements dans cinq domaines prioritaires : la déontologie et l’intégrité scientifique, le recrutement, la Qualité de vie au travail (QVT), la non-discrimination et le développement professionnel.
  • Plan d’actions révisé (2019-2021)
    Deux ans après l’obtention du label « HR Excellence in Research », l’évaluation intermédiaire, conduite par le comité de pilotage HRS4R, a mis en exergue le fait que les actions prévues en 2017 et 2018 avaient été pour la grande majorité d’entre elles réalisées, voire enrichies pour certaines.
    Le plan d’actions révisé a repris les actions du plan initial, enrichi de 15 nouvelles actions venant en soutien des principaux axes stratégiques de la politique de l’établissement.
  • Renouvellement du label HRS4R (2022-2024)
    L’année 2023 est celle du renouvellement du label HRS4R pour le CNRS. Dans cette perspective, un bilan des actions de la période précédente a été dressé et un nouveau plan d’actions, à destination de tous ses personnels, est proposé à la Commission européenne pour les trois années à venir.

Engagement pour l’égalité professionnelle

La Mission pour la place des femmes au CNRS, rattachée à la présidence du CNRS, est une instance pionnière dans l’univers de la recherche en France. Depuis 2001, elle s’attache à promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et l’intégration de la dimension de genre dans les programmes de recherche.

34,6 % de femmes parmi les chercheurs contre 49,7 % parmi les ingénieurs et techniciens. Malgré des progrès récents, la parité femme-homme n’est pas encore atteinte chez les scientifiques.
Elisabeth Kohler, Directrice de la mission pour la place des femmes

Le plan d’action « Agir pour l’égalité professionnelle au CNRS » (2014) comporte quatre axes de travail principaux : agir pour l’égalité professionnelle au sein du CNRS (recrutement, carrières, distinctions) ; promouvoir la transversalité de l’approche « genre » en recherche ; valoriser les carrières scientifiques et techniques auprès des jeunes, notamment les filles ; développer les partenariats européens et internationaux.

Site de la Mission pour la place des femmes au CNRS

Prévention des conflits

Médiation

La médiatrice du CNRS, Pascale Beyma, intervient dans la prévention et la gestion des difficultés relationnelles et des conflits interpersonnels dans le cadre du travail, ayant des répercutions au niveau individuel et collectif. Dans le respect du code national de déontologie du médiateur, elle met en œuvre les principes fondateurs de la médiation que sont l’indépendance, la confidentialité des échanges, l'écoute, l’impartialité, la neutralité, et le caractère volontaire de la démarche.

Dans le cadre de cette mission, la médiatrice peut être amenée à faire des observations ou des propositions d'amélioration d’organisation ou de fonctionnement. Elle ne dispose cependant d’aucun pouvoir décisionnaire. Chaque année, elle adresse un rapport anonymisé au président-directeur général du CNRS et rend compte de ses activités devant le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du CNRS.
Sont exclus du champ d'intervention de la médiatrice : les problématiques en rapport avec l'intégrité scientifique et la déontologie.

Signalement

Tel que prévu par la loi du 6 août 2019 relative à la transformation de la fonction publique, le CNRS met une cellule d'écoute et de soutien à la disposition des agents qui s'estiment victime ou témoin d'un acte de violence, d'un acte de discrimination, d'actes de harcèlement moral ou sexuel ou d'agissements sexistes.

Le fonctionnement du dispositif fait l'objet d'une circulaire dédiée. Les fonctions de référent signalements sont assurées par Joël Moret-Bailly, qui est assisté d'une Cellule signalements.

Prévention des risques professionnels

L'activité de recherche, aussi diverse que passionnante, n'est pas sans risques pour la santé et la sécurité du personnel. Le CNRS s’engage à bâtir un environnement de travail sain et à intégrer les questions de santé et de sécurité à l'ensemble de ses activités pour limiter les accidents et incidents. 
Pour ce faire, il s’agit, en lien avec les représentants du personnel au sein des instances de dialogue social compétentes (Comité social d’administration, Formation spécialisée en santé, sécurité et conditions de travail…) :

  • De mener à bien l'évaluation des risques professionnels dans ses 1100 laboratoires, en France et à l’étranger.
    Chaque unité doit réaliser et mettre à jour annuellement un Document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP). Afin d’aider les laboratoires dans cette démarche, le CNRS a développé un outil informatique. 
  •  De mettre en œuvre annuellement un programme national de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail, se déclinant en 17 programmes régionaux et autant de plan d'actions que de laboratoires.
    Le programme national, conçu collectivement par 4 directions (Coordination nationale de médecine de prévention, Coordination nationale de prévention et sécurité , Direction des ressources humaines et Direction de la stratégie financière, de l'immobilier et de la modernisation) tient compte avant tout de la réalité du terrain mais aussi des orientations stratégiques ministérielles en la matière.
  • De développer une documentation et une communication régulière en matière de prévention et sécurité.
    Le pôle santé sécurité met à disposition des unités guides et documents sur les principaux risques rencontrés dans les laboratoires.
  • De former le personnel aux questions de santé et sécurité au travail et d’animer le réseau des assistants de prévention (2200 personnes).
    Près de 8000 personnes sont formées en moyenne chaque année sur les questions de sécurité du travail (premiers secours, nouveaux entrants, risques spécifiques, …). Les assistantes et assistants de prévention, présents dans toutes les unités, bénéficient également d’une formation initiale et continue.