Aziz Moqrich

Starting Grants

Lauréat d'une ERC Starting Grant 2010

 

 

Institut de biologie du développement Marseille-Luminy (IBDML) - CNRS/Aix-Marseille Université

Aziz Moqrich est biologiste de formation. Après l’obtention de son baccalauréat scientifique à Agadir au Maroc, il décide de poursuivre ses études universitaires en France et soutient en 2000, un doctorat de neurobiologie à l’Université d'Aix-Marseille. Il rejoint ensuite le laboratoire naissant d’Ardem Patapoutian à l’Institut de recherche Scripps (TSRI) à San Diego, où il contribue au décodage des mécanismes moléculaires responsables de la diversité des neurones sensoriels somatiques. Il participe notamment au clonage et à l’identification de nouveaux canaux ioniques TRP impliqués dans la perception de la température. En 2005, il est recruté au CNRS comme chargé de recherche à l’IBDML et créé une équipe Atip dont le projet est de mieux comprendre la signification fonctionnelle de la diversité du système nerveux sensoriel somatique.

 

Hétérogénéité du système sensoriel somatique et douleur (Paineurons)

Les neurones périphériques de la douleur sont extrêmement hétérogènes d’un point de vu moléculaire, anatomique et fonctionnel. Le projet « Paineurons » vise à comprendre les mécanismes moléculaires qui sous-tendent cette diversité neuronale, ainsi que la signification de cette diversité d’un point fonctionnel. Ce projet a pour but de corréler des classes de neurones sensoriels bien caractérisées à une ou des modalités sensorielles bien définies. Il repose principalement sur la génération de souris transgéniques hautement versatiles, jamais décrites jusque-là, permettant à la fois de marquer génétiquement des classes bien définies de neurones sensoriels, d’inactiver à façon des gènes candidats nouvellement identifiés et de permettre des ablations neuronales ciblées chez l’animal vivant. Comprendre comment une classe donnée de neurones nociceptifs se développe, comment elle mature, quels types de modalités sensorielles elle est capable de percevoir en conditions normales et comment l’activité de cette population neuronale peut être modifiée en conditions pathologiques permettra une avancée majeure dans le domaine de la douleur.