Café & vidéo : Le bleu égyptien

- Café & vidéo : Le bleu égyptien

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Projection sur écran géant, le 4 février à 13h, du film "Le bleu égyptien" de Thierry Lalain et Régis Ridolfo (2002, 50'). Entrée libre et café offert avant la séance. Amphithéâtre du CNRS, 1919 route de Mende, à Montpellier.

Photo © CNRS Photothèque.

Depuis la plus haute Antiquité, les Egyptiens ont cherché à imiter le bleu du lapis-lazuli dans leurs peintures. Vers 2.600 avant J.C., ils ont réussi à synthétiser un pigment bleu à partir de minerai de cuivre, de sable calcaire et de natron. Les techniques de fabrication de ces pigments ont été décrites par les auteurs latins, Pline et Vitruve. Gérard ONORATINI, préhistorien, chargé de recherches au CNRS, a réussi à reconstituer cette synthèse. Les composants finement broyés sont mélangés à de l'eau. Des boulettes sont façonnées, mises à sécher puis placées dans un four à 1.080°C pendant une journée. Il y a alors synthèse à l'état solide du pigment bleu (cuprorivaïte). Broyées dans un mortier en agate, les boulettes donnent une poudre dont la finesse conditionne l'intensité du bleu. La peinture est ensuite obtenue par mélange du pigment et de gomme arabique dissoute dans de l'eau. La technique d'application de la peinture sur un enduit de plâtre, telle que la pratiquaient les artistes égyptiens, est également décrite.

 

 

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