Edward Gibbon et le déclin et chute des Belles-Lettres

- Edward Gibbon et le déclin et chute des Belles-Lettres

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Le 15 mai à 14h, dans la salle des commissions (face à la bibliothèque universitaire) à l'Université Paul-Valéry à Montpellier, Robert Mankin, chercheur à l'Université Paris-Diderot, animera une conférence intitulée « Edward Gibbon et le déclin et chute des Belles-Lettres ». Cette conférence rentre dans le cadre des séminaires "Ecrire les savoirs au XVIIIème siècle" organisés par l'Institut de Recherche sur la Renaissance, l'Age Classique et les Lumières (IRCL).

Pour des britanniques encore plus que pour les francophones, le champ des Belles-Lettres semble difficile à délimiter mais utile, voire nécessaire. Ainsi, le terme Belles-Lettres est courant au XVIIIe siècle en Grande-Bretagne où il désigne une grande variété de genres, de pratiques et de formes de savoir. Pour des raisons de parcours personnel, l’historien anglais Edward Gibbon (1737-1794) est peut-être l’Anglais le mieux placé du siècle pour hériter de cette terminologie et mener sa carrière à l’intérieur de ce champ. Néanmoins, la carrière de Gibbon commence avec un petit livre en français, intitulé « Essai sur l’étude de la littérature » (Londres, 1761) qui montre les pressions subies par les Belles-Lettres en vue de leur redéfinition comme un genre de critique, de savoir érudit, ou de la philosophie. Il sera question de ces pressions ainsi que de la solution proposée par Gibbon dans sa grande œuvre « Le Déclin et chute de l’Empire romain » (1776-1788).

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Le 15 mai à 14h, dans la salle des commissions (face à la bibliothèque universitaire) à l'Université Paul-Valé Image illustrant cette actualité