CNRS HEBDO

Dans le cadre du protocole relatif à l’avenir de la fonction publique, à la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR), les déroulements de carrière des chargés de recherche (CR) et des ingénieurs d’études (IE) sont modifiés à partir du 1er septembre 2017. Pour les ingénieurs d’étude, le corps ne comporte plus 3 mais 2 grades : classe normale (IECN – ex IE2) et hors classe (IEHC – ex IE1 et IEHC). Pour les chargés de recherche, ce sont également 2 nouveaux grades, la classe normale (CRCN) qui fusionne les 2 grades actuels (CR1 et CR2), et la création d’un nouveau grade, la hors classe (CRHC), qui aligne l’architecture du corps des chargés de recherche sur celle des maîtres de conférence. Les agents concernés recevront courant octobre la décision individuelle précisant leur reclassement qui sera appliquée avec effet rétroactif au 1er septembre.

La campagne d’inscription aux examens de sélection professionnelle pour l’accès aux grades d’ingénieur de recherche hors classe (IRHC), de technicien de classe exceptionnelle (TCE) et de technicien de classe supérieure (TCS) se déroulera du 5 au 25 septembre 2017.

De nouveaux postes d'encadrement sont à pourvoir, notamment ceux d’adjoint.e à la déléguée régionale Ile-de-France Sud et un.e chargé.e de mission Valorisation à temps partiel à la Direction de l'innovation et des relations avec les entreprises (DIRE).

Pascal Auscher, professeur des universités, est nommé directeur de l’Insmi depuis le 28 août 2017, en remplacement de Christoph Sorger appelé à d'autres fonctions.
^@DR

Joël Moret-Bailly, chercheur au Cercrid et professeur de droit privé et sciences criminelles, a été nommé chargé d’une mission de préfiguration de la fonction de référent déontologue au CNRS, depuis le 1er septembre 2017.
^{@Joël Moret-Bailly}

Le Bulletin officiel du CNRS du mois de juillet est paru. Les documents publiés dans ce bulletin sont téléchargeables en ligne dans Doc'Utiles, le référentiel documentaire administratif du CNRS.

Au sommaire de ce numéro printemps-été 2017, un cahier spécial consacré aux sociologies post-occidentales en Europe et en Chine.

L'ITMO Cancer et l'Institut National du Cancer organisent, les 27 et 28 novembre 2017, à Paris, un colloque international sur le thème des "Avancées et des enjeux en immunothérapie". Les inscriptions, gratuites mais obligatoires, sont ouvertes.

Les ITMO Physiopathologie Métabolisme Nutrition et Technologies pour la Santé organisent, le 5 octobre 2017, leur 3e journée scientifique sur l’innovation technologique. Elle sera consacrée aux "Technologies associées à l’approche cellule unique". Les conférences seront filmées depuis Paris et retransmises en direct dans 11 villes en région. Inscriptions gratuites mais obligatoires.

Le ministère de la Culture invite de jeunes chercheurs à participer à une résidence de 6 mois dans l'un des 3 musées suivants : le musée d'Orsay, le musée Picasso et le musée des beaux-arts de Lyon. L'objectif est de croiser les disciplines afin de proposer au public une nouvelle lecture des collections. Date limite de candidature : 30 septembre 2017.

Ouverts aux équipes pluridisciplinaires de chercheurs, la Mission de recherche droit et justice lance 3 appels à projets sur les thèmes "Le travail des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse", "Les relations magistrats-avocats" et "Récidive et désistance". Date limite de candidature : 16 octobre 2017.

Le Prix Irène Joliot-Curie 2017, récompense les parcours exemplaires de femmes dans la recherche et la technologie. Il comporte 3 catégories : "Femme scientifique de l’année", "Jeune Femme scientifique" et "Femme, recherche et entreprise". Date limite de candidature : 15 septembre 2017.

Le Programme national d’aide à l’accueil en urgence de scientifiques en exil (Pause) lance son 3e appel à candidatures. Il vise à accorder des subventions aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics s'engageant à accueillir et à soutenir des scientifiques en exil. Date limite de candidature : 20 septembre 2017.

Créé à l’initiative de l’Institut de physique du CNRS et édité par CNRS Editions, le livre permet de découvrir deux hauts-lieux dédiés à la réflexion scientifique et au partage des savoirs entre physiciens du monde entier, l’école de physique des Houches (Haute-Savoie) et l’institut d’études scientifiques de Cargèse (Corse), qui contribuent à bâtir la physique de demain.

Des chercheurs du laboratoire Architecture et réactivité de l'ARN (ARN, CNRS) ont élucidé les mécanismes moléculaires permettant au virus de la paralysie du cricket de pirater la machinerie de synthèse des protéines de l'insecte. C'est ainsi que le virus force la cellule infectée à fabriquer ses protéines, qui seront ensuite assemblées pour former de nouvelles particules virales. Cette étude qui ouvre des perspectives pour lutter contre les virus qui s'attaquent aux insectes polinisateurs comme les abeilles, a été publiée le 18 juillet 2017 dans la revue Nucleic Acids Research.
^{© F.Martin}

La maladie du court-noué, dont le traitement est quasiment impossible, est présente dans deux-tiers des vignobles français. Pour comprendre le fonctionnement du virus du court-noué, des chercheurs de l'Institut de biologie moléculaire des plantes (IBMP, CNRS) et de l'Inra, en collaboration avec l'université de Bruxelles, ont mené une recherche tout à fait originale en utilisant des anticorps particuliers nommés nanobodies. Au-delà de l'intérêt biotechnologique de ces nanobodies, ces résultats sont prometteurs au plan fondamental et pour le développement d'outils visant la détection de la maladie du court-noué, et d'autres virus de plantes. Ils sont publiés dans la revue Plant Biotechnology Journal.
^{© Inra, E.Duchêne}

Ces résultats, publiés dans Nature Communications, vont à l’encontre d’une étude controversée de 2016 qui suggérait que les chiens avaient été domestiqués en deux épisodes distincts. Ils appuient des recherches précédentes qui repoussaient la période de domestication du chien à  40 000 ans avant notre ère. Cette nouvelle étude, à laquelle a participé une archéozoologue du laboratoire Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée et Europe (Archimède, CNRS/Unistra), est basée sur l'analyse du génome complet de deux chiens, datés du Néolithique.
^{© R-M.Arbogast}

L'ATP est une molécule indispensable à tous les êtres vivants. Elle apporte l'énergie nécessaire aux cellules en intervenant dans différents processus biochimiques (métabolisme, division etc.). Elle régule aussi les flux d'ions entre l’intérieur et l'extérieur de la cellule en activant des récepteurs transmembranaires, tels que PX2. Ce dernier, encore mal compris, laisserait entrer des molécules inattendues. Les récepteurs P2X  sont notamment chargés, après activation par l’ATP, de faire passer à travers la membrane cellulaire des cations comme le Ca++ ou le Na+ dans les neurones afin de les exciter ou de propager l’influx nerveux. Une "porte d’entrée" essentielle, donc. Mais ce que l’équipe du Laboratoire de conception et application de molécules bioactives (CAMB, CNRS/Unistra) a pu observer c’est une permissivité du canal bien plus importante que prévu.

Rencontres d'automne organisées par le laboratoire Droit, religion, entreprise et société (DRES, CNRS/Unistra), vendredi 8 et samedi 9 septembre 2017, à Strasbourg.