Appel à projets « Attentats-Recherche » : une mobilisation massive

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Le comité de pilotage « Attentats recherche » présente une première série de résultats trois mois après l’appel à projets lancé par le président du CNRS. La communauté académique, qui s’est massivement mobilisée, a transmis 268 propositions dont 202 projets de recherche. Le CNRS en a d’ores et déjà retenu 53, soit 26,2%. Ce chiffre n’est pas définitif, l’appel clôturant le jeudi 3 mars. D’ores et déjà, le CNRS donne rendez-vous à tous les porteurs de projet, retenus ou non, le 18 novembre prochain.

Un peu plus de trois mois après l’adresse lancée à tous les membres de la communauté académique sans exclusive par le président du CNRS, nous constatons que l’appel a été largement entendu. Avec 268 projets, propositions, témoignages, encouragements, etc. reçus depuis le 18 novembre, la mobilisation des chercheur-e-s, mais également des ingénieur-e-s et de représentant-e-s de la société civile touchés par cet appel, a été immédiate et massive. Aux projets de recherche qui représentent l’essentiel des envois, se sont ajoutées des propositions émanant d’entreprises (dont quelques startups issues de la recherche), de services publics et de collectivités territoriales.

Il est probable, compte tenu du degré de maturité de plusieurs de ces projets qu’ils étaient sinon prêts du moins avancés au moment de l’appel « attentats-recherche ». Ce dernier a permis à ces équipes d’en accélérer la finalisation. Au fil des semaines cependant, sont apparus des projets construits en réponse à l’appel. Plusieurs demandes de financement de thèse figurent aussi par les projets déposés. Elles montrent une dynamique de la jeune recherche en sciences humaines et sociales, porteuse de la plupart des projets et qui illustrent l’intérêt des doctorants pour ces thématiques. Le CNRS se félicite de la grande réactivité de toutes les composantes du monde académique, déterminé à comprendre et à aider à comprendre les questions posées à nos sociétés par les attentats et leurs conséquences. Dans de telles circonstances, partager les résultats de la recherche avec la société, comme le montre le grand nombre de propositions de colloques, d’ouvrages, de films et d’objets multimédia déposés, devient pour beaucoup un impératif moral.

Au delà, le CNRS constate la volonté des enseignants-chercheurs et chercheurs de nourrir, d’inspirer les décisions publiques et même de participer à leur mise en œuvre avec les services concernés.