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Le CNRS a annoncé un rapprochement entre les délégations régionales Normandie et Paris Michel-Ange : de quoi s’agit-il ? La direction du CNRS répond en 5 questions.

Chaque année le CNRS récompense les femmes et les hommes qui ont le plus contribué au rayonnement, à l’avancée et à l'accompagnement de la recherche. Découvrez la liste des lauréats à la médaille d'argent 2022 du CNRS qui distingue des chercheurs et des chercheuses pour l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, reconnus sur le plan national et international.

Un nouvel accord-cadre fait du CNRS le partenaire scientifique de référence d’Universcience pour la rénovation du Palais de la découverte. Président de l’établissement public de culture scientifique, Bruno Maquart revient sur les nombreuses collaborations entre les deux institutions.

2022, l’année des assistantes et assistants de prévention met en lumière et valorise celles et ceux qui œuvrent chaque jour dans les unités pour veiller à la santé et la sécurité des personnels. À cette occasion, Antoine Petit, a pris la parole pour lancer cette campagne et réaffirmer l’engagement du CNRS dans ce domaine.

Une délégation du CNRS s’est rendue à Tucson pour échanger sur les prochaines actions de l'International Research Center (IRC) du CNRS, inauguré l'année dernière. De nouveau projets ont été lancés : le CNRS et l’université de l’Arizona ont décidé de renforcer leur collaboration.

Dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, un colloque sur l'attractivité de la recherche européenne et la célébration des 15 ans du Conseil européen de la recherche (ERC) ont rappelé l'importance de la recherche exploratoire et interdisciplinaire au niveau international.

Ce programme ouvre un fonds spécial d’aide en urgence aux chercheuses et chercheurs ukrainiens pour permettre leur accueil en France.

Le CNRS, le CEA et INRIA ont défini un cadre structurant aux réponses conjointes à apporter à l’appel à propositions « maturation-pré-maturation » du PIA, dont l'objectif est d'accompagner et d'accélérer des projets d'innovation à fort potentiel issus des laboratoires publics de recherche.

Une équipe du laboratoire Biomolécules : conception, isolement, synthèse (BioCIS) a développé une nouvelle classe de molécules anti-tumorales. Une start-up, Elikya Therapeutics, a été créée pour poursuivre le développement.

​Grenoble accueillera le 29 avril la deuxième étape du Tour de France de la recherche en Cosmétique, organisé par le CNRS et Cosmetic Valley.

Les 24 et 25 mars, une intelligence artificielle a affronté l'humain dans une partie de bridge intensive. Une première mondiale à laquelle le supercalculateur Jean Zay, opéré par le CNRS, a été pleinement associé.

Le Laboratoire de psychologie sociale et cognitive de l’université de Clermont-Auvergne et le Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage de l’université de Poitiers, avec le soutien de la Fondation CNRS, ont conduit une série d’enquêtes sur les conséquences de l’épidémie sur les comportements individuels.

Le congrès international Monitoring Molecules in Neuroscience (MMiN) propose, du 29 juin au 2 juillet à Lyon, plusieurs conférences et de nombreux symposiums sur le fonctionnement du cerveau, le développement et les applications des outils de pointe dans la détection des molécules neuro-actives. Programme et inscriptions.

Retrouvez l'ensemble des appels à projets et appels à manifestation d'intérêt publiés sur l'intranet du CNRS, notamment l'appel à projets International Research Network et la campagne Internationale Research Project 2022

​Retrouvez l'ensemble des appels à candidature publiés sur l'intranet du CNRS, dont l'appel à manifestation d'intérêt de la MITI.

Découvrez le dernier numéro de La Lettre du CNRS.

Découvrez la dernière lettre d'information de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS. 

Face aux constats d'une campagne électorale éloignée des débats de fond et des préoccupations des Français, quatre chercheurs en science politique, notamment à PACTE, viennent de lancer Poliverse. Ce site, mis en ligne en mars 2022, propose des éclairages sur le fonctionnement et le déroulement de la présidentielle. Il met aussi à disposition du public des données construites suivant des protocoles scientifiques transparents. Objectifs : informer les citoyens et inviter à recentrer la campagne sur les débats de fond.

La mission spatiale Cassini-Huygens a permis de mettre en évidence l’existence de processus actifs d’interaction eau-roche sous les glaces d’Encelade, l'une des lunes de Saturne. De nombreux autres corps glacés du Système solaire externe peuvent posséder de l'eau liquide, mais dans des conditions de températures beaucoup plus basses, inférieures à 0°C. Dans une nouvelle étude financée par le projet ANR OASIS impliquant des chercheurs d’ISTerre et du LEPMI, des scientifiques présentent des résultats expérimentaux sur les interactions eau-glace-minéral de -20 à +22°C et montrent qu'une altération chimique continue peut avoir lieu même à des températures inférieures à 0°C.

Une équipe impliquant le LPSC a montré que des cellules souches musculaires de souris, cryoconservées sur de longues durées à l’abri de la radioactivité et des rayons cosmiques, étaient opérationnelles plus rapidement et présentaient un meilleur potentiel de régénération des tissus. Des résultats à l’origine d’un dépôt de brevet et parus le 16 février dernier dans la revue Cell transplantation, Journal of regenerative medecine.

Dans la partie métallique et fluide du noyau de la Terre, des mouvements de convection turbulents produisent le champ magnétique de la planète à partir de l’énergie libérée par son refroidissement : c’est la géodynamo. Ce phénomène chaotique est à l’origine des variations temporelles du champ magnétique. Depuis une vingtaine d’années, les satellites géomagnétiques suggèrent l’existence d’une dynamique ondulatoire, jusqu’ici inexpliquée par la dynamique des fluides qui régit le noyau externe. Des chercheurs notamment d'ISTerre isolent pour la première fois la propagation dans le noyau des ondes à l’origine de ces signaux. L’équipe à l’origine de l’étude a levé deux obstacles majeurs à la compréhension de ce phénomène.

QuantAlps fédère plus de 200 scientifiques au sein de 18 laboratoires grenoblois, pour faire émerger le futur de la recherche et de l’innovation sur les thématiques quantiques. Cette fédération de recherche interdisciplinaire, portée par le CNRS, le CEA, Inria et l’UGA, a pour ambition de mettre en synergie les équipes de recherche travaillant dans les domaines de la physique, de l’informatique, des mathématiques et des sciences humaines pour répondre aux enjeux de la technologie et du numérique quantiques. Onze unités du CNRS Alpes sont impliqués dans QuantAlps. Le lancement a eu lieu à Grenoble vendredi 25 mars 2022.

Le mercure, omniprésent dans l’environnement, est connu pour avoir de nombreux effets négatifs sur la santé humaine et animale. Cependant, les études s’étant intéressées à une éventuelle relation entre la contamination au mercure et la condition physique des organismes ont montré des résultats contradictoires. Étudier cette relation est important, car la condition physique est un indice de santé qui pourrait simplifier l’évaluation de la toxicité du mercure. De nouvelles recherches ont permis de faire la lumière sur ce sujet controversé en utilisant les oiseaux comme modèle d’étude. Ce travail publié dans la revue Biological Reviews, impliquant le LECA, a montré qu’il n’existe pas de relation entre contamination au mercure et condition physique, et donc que cet indice ne peut pas être utilisé pour évaluer la toxicité du mercure chez les oiseaux sauvages.

Le LEGI et General Electric Hydro France créent une chaire industrielle pour développer un outil de simulation permettant de concevoir de nouvelles turbines hydroélectriques qui facilitent l'intégration des énergies intermittentes aux réseaux d'électricité.

En combinant la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN) et la cristallographie aux rayons X, les scientifiques de l'IBS et de l'IAB révèlent les changements structurels associés aux rotations des cycles aromatiques dans le cœur hydrophobe d'une protéine. Ces résultats, publiés dans la revue Nature, résolvent un paradoxe de longue date en chimie des protéines et constituent une avancée fondamentale dans la compréhension de la dynamique des protéines.

De quoi se composait la matière moins d'un millionième de seconde après le Big Bang? Une équipe internationale de scientifiques, impliquant le LPSC, a imaginé une expérience d'envergure pour mener l'enquête... au coeur du neutron. Car dans cette particule, se nichent peut-être des indices capitaux sur l'apparition de la matière.