SKA : deux laboratoires de la circonscription déjà très investis

- SKA : deux laboratoires de la circonscription déjà très investis

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La Station de Radioastronomie de Nançay et le LPC2E sont impliqués depuis plusieurs années dans construction de SKA.  La France vient d'nnoncer qu'elle devenait membre de SKA Observatory (SKAO), organisation intergouvernementale qui assurera la construction puis l’exploitation de ce qui sera le plus grand instrument de recherche en radioastronomie.

A Nançay, EMBRACE est un démonstrateur technologique de l'un des concepts instrumentaux de SKA. L'équipe de microélectronique y a développé la puce qui réalise la synchronisation du faisceau. Nançay a été également partenaire du consortium UK-NL-Fr MFAA (Mid Frequency Apperture Array, i.e. R&D pour SKA phase 2) et a conçu divers ASICS dans ce cadre. La même équipe a aussi développé une solution alternative analogique pour la corrélation du faisceau de MFAA (Low Frequency Apperture Array), pour réduire les coûts de SKA-Low en cas de descopage.Le nouveau radiotélescope NenuFAR conçu par Nançay et déployé en ce moment sur le site est officiellement un pathfinder (éclaireur) de SKA-Low. Le nouveau projet de Data Centre ORION, financé par le CPER (1.3M€) en partenariat avec le BRGM se veut par ailleur un prototype d'un Regional Data Centre pour SKA.

Au LPC2E, les chercheurs de l'équipe Astro sont membres du Science Working Group "Pulsars" de SKA depuis de nombreuses années. Les mêmes sont impliqués dans l'exploitation du "precursor" de SKA-mid MeerKAT en Afrique du Sud, et évidemment dans la conception de l'instrumentation et l'exploitation de NenuFAR pour les pulsars. Le programme phare de l'équipe, PTA (pulsar timing array), qui vise la détection d'ondes gravitationnelles basses fréquences est par ailleurs un des quatre programmes clés de SKA. Le projet ne portera ses fruits qu'après 8 ans d'observation avec SKA, ce qui nécessite une 'bridging phase' en continuant d'utiliser les ressources du grand radiotélescope NRT de Nançay jusqu'en 2035.  Enfin,le laboratoire est impliqué dans une nouvelle demande ANR (STREAMS: Smart Technologies for REal-time Analytics at Massive Scales) autour du traitement des données temps réel avec SKA, ainsi que dans un projet de thèse PRIME'80 sur l'utilisation de l'intelligence articifielle hybride pour séparer en temps réel le signal scientifique des interférences dans le flot de données de SKA.

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