CNRS HEBDO

Adeline Nazarenko est nommée à la tête de l’INS2I à compter du 1^er février 2023. Elle a rejoint l’institut en 2014, en tant que chargée de mission puis directrice adjointe scientifique, avant de créer en janvier 2022 la Mission pour l’expertise scientifique (MPES) du CNRS.

Le CNRS et Le Mans Université engagent les deux établissements à conduire ensemble une politique scientifique commune au sein de onze structures partagées, notamment au sein des six laboratoires de recherche en cotutelles.​ Lire l'article.

Le CNRS et les Fonds de recherche du Québec (FRQ) créent la Chaire collective de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression. Lire l'article.

Le Conseil européen de la recherche (ERC) a annoncé les nouveaux lauréats des bourses Consolidator, qui soutiennent chaque année de nombreux projets de scientifiques en milieu de carrière. Le CNRS est l’institution hôte pour 17 bourses. Découvrez la liste des projets lauréats.

Lancé le 18 janvier, le projet international de recherche Metabo-LIC, porté conjointement par le CNRS, l'Imperial College London et l'université de Lille, visera à faire avancer la recherche sur les maladies métaboliques telles que le diabète ou l’hypertension artérielle. Lire l'article.

Parmi les nouveaux projets European Research Council (ERC) Proof of Concept retenus, cinq sont hébergés au CNRS, portant à onze le nombre de lauréats CNRS en 2022. Deux attributions marquent le 100^e financement ERC (Advanced, Consolidator, Proof of Concept, Starting, Synergy Grant) dans les laboratoires rattachés à l'Institut des sciences de l’information et de leurs interactions (INS2I) du CNRS.

Le Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire Bridges, piloté par le CNRS, l’Ifremer et l'Institut de recherche pour le développement (IRD), s’attaque aux enjeux de gestion durable des ressources marines dans le sud-ouest de l’Océan Indien, en vue de réduire les risques de conflit dans la région. Entretien avec Joachim Claudet, coordinateur du projet pour le CNRS.

Treize équipes de recherche interdisciplinaires et internationales présenteront leurs résultats et leurs méthodologies les 13 et 14 février. Coordonné par la Mission pour la place des femmes au CNRS, le projet européen GENDER-Net Plus a cofinancé ces projets sélectionnés dans des domaines scientifiques variés, de la biologie à l’environnement et la sociologie. S'inscrire.

Dans le contexte de cet atelier collaboratif dédié à la réduction de l’empreinte carbone dans la recherche, sont proposées deux sessions de formation à l’animation (date limite d’inscription : 3 février).​

Organisé le 9 mars par l'Association nationale recherche technologie (ANRT), en collaboration avec le CNRS, ce colloque a pour objectif d'éclairer le rôle des acteurs de l'innovation pédagogique, notamment dans le cadre de partenariats entre pédagogues, chercheurs et entreprises de la filière EdTech. En savoir plus.

Ces deux événements, organisés par la Cellule Énergie du CNRS sont reportés au 27 et 28 avril. Ils aborderont les Programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR) et les projets PEPS 2022. Inscriptions.

​Cette conférence animée par Françoise Vimeux, organisée le 8 février par la section Paris-Sud de la Société française de physique (SFP), présentera les changements observés depuis le début du 20^e siècle, les récentes projections climatiques pour le 21^e siècle et s'intéressera aux impacts de ce changement. En savoir plus.

Ce programme dédié à la gestion de l'eau en milieu urbain, initié par SoScience et l’université Paris sciences et lettres (PSL), vise à rencontrer des experts du monde entier et à lancer des projets de recherche et innovation collaboratifs à impacts sociaux et environnementaux. Candidater d'ici le 8 février. En savoir plus.

Retrouvez les appels à candidature sur l'intranet du CNRS dont les prix décernés par l'Académie des sciences, le programme Mourou-Strickland, le prix René et Andrée Duquesne et l'appel de l'Anses pour la constitution des Comités d’experts spécialisés (CES).

Consultez les appels à projets sur l'intranet du CNRS, dont Osez l’interdisciplinarité, Itinérance@INC2023, PEPS INSIS 2023, Qualité de vie au travail 2023, Recherches Interdisciplinaires sur les différentes formes de radicalités, Publication et édition scientifiques ouvertes, le second appel du Programme prioritaire de recherche Autonomie et les campagnes de coopération du CNRS avec l’Afrique.

Les frottements sont loin d’être négligeables dans les expériences en physique et cette conférence-démo de Frédéric Restagno, physicien au CNRS, va le montrer. Des expérimentations sont à (re)voir. Retrouvez tous les 15 jours un nouveau replay, ou d’ores et déjà ceux disponibles dans cette playlist.

Les 4 et 5 février à Eurexpo Lyon, le CNRS et de nombreux autres acteurs incontournables de la recherche et de l'innovation présenteront des projets inspirants, au cœur  d'un espace entièrement dédié aux sciences au sein du festival Yggdrasil, le festival des mondes de l'imaginaire. En savoir plus.

Expériences, témoignages de parcours scientifiques, conférences, retrouvez l’Institut de chimie (INC) du CNRS, les 10 et 11 février au Village de la chimie à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. En savoir plus

​Les derniers numéros de la lettre de CNRS Le Journal, La lettre du CNRS, CNRS news et la lettre d’information des bureaux CNRS en Amérique du Nord sont parus.

Dans certaines conditions, le cœur des étoiles se contracte. Et lorsque cela se produit, il se met à tourner plus rapidement que les couches extérieures de l’astre. Mais l’étude des vibrations des étoiles, l’astérosismologie, a mis au jour un phénomène étonnant : le cœur de ces étoiles tourne finalement plus lentement que ce que les calculs prédisent. Pourquoi ? Trois scientifiques français, dont Ludovic Petitdemange du Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères (Observatoire de Paris – PSL/CNRS/CY Cergy Paris Université/Sorbonne Université), ont étudié cette question et livrent leurs résultats dans un article publié dans Science le 20 janvier 2023.

Dans certaines conditions, le cœur des étoiles se contracte. Et lorsque cela se produit, il se met à tourner plus rapidement que les couches extérieures de l’astre. Mais l’étude des vibrations des étoiles, l’astérosismologie, a mis au jour un phénomène étonnant : le cœur de ces étoiles tourne finalement plus lentement que ce que les calculs prédisent. Pourquoi ? Trois scientifiques français, du CNRS, dont ceux du Laboratoire de physique de l'ENS (CNRS/ENS-PSL/Sorbonne Université/Université Paris Cité), d’Inria et de l’ENS-PSL ont étudié cette question et livrent leurs résultats dans un article publié dans Science le 20 janvier 2023.

La réforme des études de santé, inscrite dans la loi du 24 juillet 2019 et en vigueur depuis la rentrée 2020, a mis fin à la Première année commune aux études de santé (PACES) et au numerus clausus. Dans un article paru dans la revue The Medical Teacher, les politistes Matthias Brunn, post-doctorant au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques et membre associé au Centre d'études politiques et sociales - Santé, Environnement Territoires, et William Genieys, directeur de recherche CNRS au Centre d’études européennes et de politique comparée (CNRS / Sciences Po Paris), montrent que cette réforme a complexifié le système d’entrée dans les études de santé tout en passant à côté d’un de ses principaux objectifs : « mettre fin au gâchis humain ».

Une molécule issue d’un champignon comestible pourrait ouvrir des perspectives thérapeutiques pour des patients atteints de mucoviscidose, la maladie génétique rare la plus fréquente. Une équipe de recherche dirigée par Fabrice Lejeune, chercheur Inserm au sein du laboratoire Cancer heterogeneity, plasticity and resistance to Therapies (Inserm/ CNRS/ Université de Lille/Institut Pasteur de Lille/CHU Lille) a testé les effets de la 2,6-diaminopurine (DAP), l’un des principes actifs contenus dans le champignon Lepista flaccida, dans différents modèles expérimentaux de la maladie. Les scientifiques ont ainsi montré que cette molécule pourrait avoir un intérêt thérapeutique pour les patients atteints de mucoviscidose liée à une mutation particulière, dite mutation non-sens. Les résultats sont publiés dans le journal Molecular Therapy

Considéré jusqu’à peu comme « métal vert » car non toxique, le Bismuth (Bi) est resté peu étudié dans l’environnement. Pourtant, des études récentes indiquent que les organismes vivants sont affectés par exposition au bismuth. L’augmentation de sa concentration dans l’environnement est prévisible du fait de sa présence dans le charbon et de la croissance de ses applications industrielles (additifs métallurgiques, alliages, chimie dont la pharmacie) autant de sources qui ne sont pas ou mal quantifiées. Une étude, dans laquelle plusieurs laboratoires CNRS sont impliqués dont le laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques (CNRS/UPEC/IPSL) révèle une forte pollution au Bismuth pendant la deuxième guerre mondiale.

Pierre Lascoumes, directeur de recherche CNRS émérite au Centre d'Études Européennes et de Politique Comparée (CNRS / Sciences Po Paris), a reçu un prix Éthique décerné par l’association Anticor le samedi 21 janvier 2023. Ce prix récompense son dernier livre, L'Économie morale des élites dirigeantes (Presses de Sciences Po, 2022), mais couronne aussi l’ensemble de son travail de recherche sur la corruption.

Ces journées pluridisciplinaires organisées régulièrement à l’initiative du département de Physique de Université Paris Cité s’adressent aux chercheurs et étudiants de toutes disciplines, de la philosophie et des arts aux mathématiques, physique, chimie, biologie et sciences humaines, autour des thèmes complexité et désordre. Les interventions sont orales et durent une demi-heure.

Envoyez un titre et un résumé (moins de 150 mots) avant le 12 mai 2023 à Jean-Claude Levy (Laboratoire Matériaux et Phénomènes Quantiques (CNRS/ Université Paris Cité)) : jean-claude.levy@univ-paris-diderot.fr afin de constituer le planning et la liste des résumés. Les interventions seront publiées dans European Physical Journal (EPJ WOC).

Ces 9èmes journées « Complexité-Désordre » auront lieu à Université Paris Cité, Bâtiment Condorcet, les 19 et 20 Juin 2023.

Le Centre de Recherches Internationales de Sciences Po et le Centre d'Etudes Européennes et de Politique Comparée de Sciences Po organisent conjointement un séminaire "Les sciences sociales en question : grandes controverses épistémologiques et méthodologiques."

Ce séminaire aura lieu le lundi 13 février de 17h00 à 19h00, Salle K011, 1 place Saint-Thomas d'Aquin, 75007 Paris

Le Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS) organise un séminaire le 13 février de 14h00 à 16h00 autour de l'ouvrage "Matière grise de l’urbain. La vie du ciment en Afrique" d'Armelle Choplin.

La séance aura lieu en salle B235 (salle du LATTS) et sera retransmise via un système de visioconférence.

Adresse : Bâtiment Bienvenüe (Ecole des Ponts ParisTech)
14/20 Boulevard Newton – Plot C, 2e étage
Cité Descartes, Champs-sur-Marne
77447 Marne-la-Vallée cédex 2

La nouvelle séance cycle de conférences avec le sociologue Gérald Bronner, professeur des universités au Groupe d'étude des méthodes de l'analyse sociologique de la Sorbonne (Gemass, CNRS/Sorbonne Université), organisé par le mk2 Institut aura lieu le jeudi 2 février, à 20h, au mk2 Odéon.

Si le Japon est considéré aujourd’hui comme le pays « transcendant le clivage Orient-Occident », l’occidentalisation de ce pays d’extrême orient n’a débuté qu’avec l’ère Meiji, vers 1868. C’est à cette époque que s’achève l’ère Edo (1603-1867) - le shôgunat - dont le pouvoir est incarné par les samouraïs (chefs des guerriers). Le pouvoir est alors restitué à l’Empereur qui établit un nouveau gouvernement moderne et le dote d'institutions prenant exemple sur les pays d’Occident. Cette transition appelée la « Restauration de Meiji » est considérée par les Japonais comme un grand événement, équivalent à la Révolution française. C’est la raison pour laquelle l’époque avant Meiji est aussi appelée, l’« Ancien Régime » japonais.

Restituer la voix des femmes à travers les pièces de procédure de la fin du Moyen Âge au XXe siècle, telle est l’ambition de cette grande exposition. 320 procès-verbaux d’interrogatoires, qui sont parfois les seules traces écrites de destinées fragiles, nous livrent les propos tenus par des femmes confrontées aux juges qui les questionnent.
L’exposition privilégie cinq archétypes : la sorcière en Europe aux XVI-XVIIe siècles, l’empoisonneuse, l’infanticide, la pétroleuse de la Commune de Paris et, enfin, la traîtresse incarnée le plus souvent par la femme tondue lors de la Libération. Au-delà de la foule des anonymes jugées pour des « crimes atroces », seront bien sûr exposés les interrogatoires des personnalités : Jeanne d’Arc, La Voisin, La Brinvilliers, Violette Nozière, Arletty, etc.
De courts extraits, transcrits et traduits, permettront aux visiteurs de lire des fragments de propos évoquant la violence, la haine, les malheurs et, ça-et-là, l’amour, tels qu’un greffier les a notés dans les procès-verbaux d’interrogatoires, les « auditions de bouche », les confrontations aux témoins, les notes et plumitifs d’audiences, etc.