La crise sanitaire liée au coronavirus COVID-19 affecte profondément notre vie personnelle et professionnelle. Dans ce contexte bouleversé, je mesure combien il est essentiel de maintenir les interactions entre les équipes, les services, les unités, les directions, et plus généralement entre nous. Le partage d’informations est à cet égard essentiel et nous avons décidé de renforcer notre communication interne en créant une newsletter Spécial COVID-19.
La quasi-totalité des unités sont fermées… mais le travail continue. Depuis le 16 mars, laboratoires et bureaux expérimentent le télétravail à grande échelle. Hormis de notables exceptions comme les laboratoires dont les recherches portent sur le COVID-19 et les plateformes de RMN, les scientifiques se focalisent sur la rédaction d’articles ou de projets, l’enseignement à distance ou encore la préparation de HDR.
La Direction des ressources humaines du CNRS est en première ligne pour accompagner et aider ses agents dans cette période particulière.
L’intranet du CNRS met à la disposition de tous les personnels qui travaillent dans une unité dont le CNRS est tutelle, quel que soit leur employeur, des informations actualisées liées au coronavirus.
Roland Marchal, chargé de recherche au CNRS et chercheur au Ceri, a été libéré le 20 mars, après 289 jours d’emprisonnement arbitraire dans les prisons iraniennes. Le CNRS demande aux autorités iraniennes la libération immédiate de Fariba Adelkhah, anthropologue et chercheuse à Sciences Po, dont l’état de santé reste préoccupant.
La Démarche d’amélioration continue (DAC) met en ligne son portefeuille de projets accessibles par tous les agents des unités CNRS. Informations sur la page DAC’ORE et sur l’intranet.
La lettre de l'Institut des sciences humaines et sociales de mars, dont l'éditorial est signé Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, est parue.
Un nouvel outil d’analyse et de visualisation des publications scientifiques mondiales vient d’être développé, pour permettre aux laboratoires de mieux connaître en temps réel la géographie et l'évolution de leurs disciplines ainsi que les collaborations autour de thématiques émergentes comme le COVID-19.
Mitate Lab, un programme de recherche international de cinq ans accueilli par l’université Nihon de Tokyo et auquel participent le CNRS et le CEA, étudie la réouverture de la zone d'évacuation.
ChemistLab, un laboratoire commun Michelin/Laboratoire Chimie, catalyse, polymères et procédés/Institut de chimie et biochimie moléculaires et supramoléculaires, a été créé pour développer de nouvelles générations d’élastomères performants aux applications notamment pneumatiques.
Le CNRS se mobilise pour vous donner des informations scientifiques fiables sur la pandémie du coronavirus COVID-19.
Le dernier numéro est disponible en version papier chez CNRS Éditions ou en ligne sur OpenEdition Journals.
Le consortium Couperin, l’association des directeurs de bibliothèque universitaire et l’association des responsables de l’information scientifique et technique des organismes de recherche français publics lancent un appel à tous les éditeurs afin de rendre immédiatement accessibles les publications scientifiques disponibles concernant le coronavirus.
Le ministère des Armées, via l’Agence de l’innovation de défense, lance un appel à projets de solutions innovantes (technologiques, organisationnelles, managériales ou d'adaptation de processus industriels) pour lutter contre le COVID-19.
Date limite de candidature le 12 avril 2020.
Le brusque ralentissement des activités humaines semble bénéficier à l’air que nous respirons. Spécialiste de sondage atmosphérique, Cathy Clerbaux, à écouter dans ce podcast, a déjà pu le constater à partir de l’analyse de données satellites : la Chine connaît son plus faible taux de pollution depuis des années. Et les effets commencent à être visibles en Italie…
Le record du monde d’Usain Bolt sur 200 mètres n’a pas été battu depuis 10 ans, et celui de Florence Griffith Joyner depuis plus de 30 ans. Et si les mathématiques venaient au secours du sport pour comprendre comment dépasser ces records ? Grâce à un modèle mathématique, Amandine Aftalion, chercheuse du CNRS au Centre d’analyse et de mathématique sociales (CNRS/EHESS), et Emmanuel Trélat, chercheur de Sorbonne Université au Laboratoire Jacques-Louis Lions (CNRS/Sorbonne Université/ Université de Paris) ont démontré que la forme des pistes d’athlétisme pourrait être optimisée afin d’atteindre de nouveaux records. A prévoir : des lignes droites plus courtes et des rayons plus grands. Ces travaux sont publiés dans Royal Society Open Science le 25 mars 2020.
Une équipe de chercheurs franco-marocaine vient de découvrir les plus anciens vestiges fossiles d’animaux consommés en grotte par des hommes sur le continent africain. Des ossements d’antilopes et de zèbres portant des marques de boucherie, associés à de nombreux autres restes de mammifères, à un reste humain et à des outils en pierre, ont en effet été mis au jour dans un site acheuléen daté de 700 000 ans situé à Casablanca (Maroc). L’étude, qui vient de paraître dans la revue Scientific Reports, apporte les premiers éléments d’information sur les comportements de subsistance de ces homininés d’Afrique du Nord au début du Pléistocène moyen.
Dans un monde en mutation rapide, les zones qui méritent d’être protégées contre les menaces actuelles et futures doivent être identifiées. Cela est difficile à faire objectivement dans le vaste domaine des océans, et particulièrement dans le plus éloigné d’entre eux : l’Océan Austral. Un article publié cette semaine dans la revue Nature (accompagné d’un Data Paper dans la revue Scientific Data) décrit une nouvelle solution à ce problème, grâce à l’utilisation de données de suivi des oiseaux et des mammifères marins. Des scientifiques du laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN - MNHN/CNRS/IRD/Sorbonne Université) ont participé à cette étude.
Évaluer la chronologie et l’intégrité d’un site archéologique (≤ 50 000 ans) passe souvent par la datation de matériaux comme les charbons de bois, les graines ou les ossements par le radiocarbone. A cause de leur taille réduite, les petits mammifères ne sont en général pas datables directement. Une équipe multidisciplinaire de scientifiques du CNRS, du Muséum national d’Histoire naturelle et d’autres institutions internationales a réussi à obtenir des dates radiocarbone à partir d’os de petits mammifères, trouvés sur des sites allant de la fin du Pléistocène à l’époque récente.
Le rôle des plaquettes dans l’hémostase est bien connu, mais récemment, d’autres fonctions leurs ont été attribuées. Ainsi, les plaquettes interagissent avec des pathogènes, bactériens ou viraux.
Une équipe de l'Institut Cochin montre chez des patients atteints du SIDA que leurs plaquettes hébergent le VIH infectieux, malgré une thérapie antivirale combinée efficace supprimant la charge virale dans le sang. Une avancée dans la compréhension des échecs immunologiques et la conception de nouvelles stratégies thérapeutiques.
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CNRS Hebdo Paris-Michel-Ange
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