CNRS HEBDO

Découvrez les données chiffrées et les indicateurs (2023) dans ce document qui apporte un ensemble d’éclairages sur le potentiel de recherche des laboratoires liés au CNRS. En décrivant le dispositif opérationnel de l’organisme : ses laboratoires, les personnels qui y travaillent, leur production scientifique, au sens large, et leur implication dans des programmes de recherche.

Les six principaux organismes de recherche européens, regroupés dans le réseau G6 – CNR (Italie), CNRS (France), CSIC (Espagne), Helmholtz Association, Leibniz Association et Max Planck Society (Allemagne) – représentant 135 000 collaborateurs, ont publié une déclaration appelant à une vision commune pour le futur programme-cadre FP10 (10ème programme cadre).

Nous vous invitons à envoyer vos voeux grâce à la carte de vœux 2025. Comme chaque année, le CNRS propose deux formats de carte de voeux (bilingue français/anglais) en format papier et en format digital.

Le bureau du CNRS à Nairobi, ouvert le 1er octobre 2024, inaugure une nouvelle page pour le CNRS en Afrique de l’Est, marquant une étape essentielle dans le renforcement des collaborations scientifiques sur le continent. Explications avec son premier directeur, Benoît Hazard.

La onzième édition de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité » s'est terminée à Windhoek, en Namibie. Dans le rapport publié, les scientifiques établissent un lien direct entre perte de biodiversité, santé humaine, agriculture et dérèglement climatique. 

Un consortium international de scientifiques issus de douze institutions, parmi lesquelles, pour la France, le CNRS et l’Institut polaire français, est parvenu à atteindre de la glace datant de plus d’1,2 million d’années grâce au forage d’une carotte de 2800 mètres de long dans la calotte antarctique.

Pascale Fabre et Charles Antoine sont nommés ambassadrice et ambassadeur médiation de CNRS Physique pour l’année 2025. Ces deux scientifiques interviendront auprès du monde scolaire, des personnalités politiques ou des industriels sur tout le territoire. Leurs interventions traiteront en premier lieu de la pollution plastique des océans et de la physique quantique.

RUSHS est un réseau métier rattaché à CNRS Sciences Humaines et Sociales, il est ouvert à tous les membres des sciences humaines et sociales et l’ensemble de la communauté audiovisuel-recherche peut participer aux échanges. Il s’agit d’une communauté qui travaille à la promotion et à la reconnaissance des métiers de la production audiovisuelle, de la production pédagogique et Web et, plus largement, de toute personne qui utilise l’image animée et l’audiovisuel dans un cadre scientifique.

Découvrez dans ce dossier multimédia les appareils d’analyse, les techniques de mesure et les instruments d’observation qui permettent d’étudier les processus géologiques et environnementaux, sur la Terre et au-delà.

Embarquez pour un voyage sonore au cœur de la savane africaine avec Marion Valeix, écologue CNRS, qui analyse l’influence des conditions environnementales sur la chasse de grands carnivores.
 

Depuis 2019, le CNRS met à disposition des établissements scolaires et des lieux culturels une offre d’animations itinérantes permettant de faire intervenir des scientifiques dans ces structures. Le but ? Diffuser la science auprès de leurs publics. N'hésitez pas à en parler autour de vous ! L'offre d’animations 2024-2025 est consultable sur le site internet de la délégation Rhône Auvergne.

Dans le cadre de la 22^e Semaine du Son de l’UNESCO et en lien avec la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le film concert « L’ArchéoConcert : le passé a des oreilles à Notre-Dame de Paris » sera présenté en avant-première au Pathé Wepler, le 24 janvier 2025. Réalisé dans le cadre du chantier scientifique de Notre-Dame coordonné par le CNRS et le ministère de la Culture, ce film repose sur les travaux du projet ANR PHEND - The past has ears at Notre-Dame coordonné par Brian F.G. Katz, chercheur CNRS en acoustique à l’Institut Jean le Rond d’Alembert. Il implique également la Maison des sciences de l’homme Lyon Saint-Etienne.

La Commission européenne a accordé à CTAO (Cherenkov Telescope Array Observatory) le statut de Consortium Européen pour une infrastructure de recherche, une forme juridique spécifique en droit de l’Union Européenne facilitant la création et l’exploitation d’infrastructures de recherche d’intérêt européen. Cette décision intervient à un moment charnière pour CTAO : les premiers télescopes de son site nord, situé aux îles Canaries (Espagne) commencent leur prise de données, et les premiers télescopes seront installés sur son site sud dans le désert d’Atacama (Chili) l’année prochaine. À son démarrage, CTAO deviendra l’observatoire le plus grand et le plus sensible pour l’astronomie gamma à l’échelle mondiale. Il contribuera à lever le voile sur des questions majeures de la physique moderne telles que l’origine et l’accélération du rayonnement cosmique, le comportement de la matière dans les environnements extrêmes des trous noirs, ou la nature de la matière noire. Ce projet implique notamment en région l'Institut de physique des 2 infinis de Lyon.

Chez les animaux, y compris les humains, de récentes études ont souligné l’influence des chromosomes sexuels sur le processus de sénescence. Certaines espèces de mammifères comme la souris naine Mus minutoides présentent des femelles portant naturellement un chromosome Y. La taille de leurs portées diminue significativement plus vite avec l’âge par rapport aux femelles homogamétiques. Ces résultats soulignent les interactions fortes entre chromosomes sexuels et vieillissement. Cette étude, publiée dans PNAS, implique notamment des chercheurs du Laboratoire d'écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés.

Dans un monde où les réseaux sociaux regorgent d’informations douteuses, il devient essentiel de savoir distinguer le vrai du faux. Une récente étude publiée dans Communications Psychology par des scientifiques de l'Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod et du Groupe d'analyse et de théorie économique Lyon-Saint Etienne, montre que notre confiance en nos jugements sur la véracité des informations ne permet pas de prédire la précision de ces jugements. Pourtant cette confiance est le facteur principal qui motive la demande d’informations supplémentaires pour réduire l’incertitude concernant des informations ambigües.

Comme leur nom l’indique, les aimants à base moléculaire sont formés de molécules. Ils possèdent un moment magnétique non nul, lié à la présence d'électrons « libres » provenant par exemple d’ions métalliques ou de radicaux organiques qui composent leur structure. L’application d’un champ magnétique externe sur ces objets oriente les moments magnétiques et induit une aimantation. En-dessous d’une certaine température, cet état magnétique est conservé lorsque l’on coupe le champ magnétique. Ces objets moléculaires ouvrent ainsi des pistes dans le domaine du stockage d’information à une échelle nanoscopique avec des applications potentielles en informatique quantique ou en spintronique. Cette étude, parue dans Inorganic Chemistry Frontier, implique notamment le Laboratoire des multimatériaux et interfaces.

Le Groupement de recherche (GDR) Réseaux et systèmes distribués a récompensé trois chercheurs et chercheuse pour leurs travaux de thèse. Cette année, il distingue des contributions remarquables dans des domaines variés, tels que l’optimisation des réseaux sans fil, la virtualisation imbriquée et les stratégies de distribution d’applications sur des plates-formes hétérogènes. Ces travaux, alliant avancées théoriques et applications pratiques, illustrent l’excellence de la recherche dans le domaine des systèmes distribués et des réseaux. Ils impliquent notamment le Laboratoire de l'informatique du parallélisme.

Retrouvez sur le site internet de la délégation Rhône Auvergne du CNRS les derniers ouvrages publiés par les membres de nos laboratoires. À découvrir cette semaine : Les incontournables de la littérature latine. Les auteurs latins auront tout écrit, dans tous les genres, du théâtre à l’épopée, de l’épigramme au roman, de l’épithalame à l’invective, de l’éloquence au récit historique. Ce sont précisément ces points que veut souligner cette anthologie de Florence Garambois-Vasquez (Hisoma). Avec son ouvrage La face cachée de la sobriété, Florent Laroche (Laet) explore comment, dans les sociétés développées, la sobriété partielle peut entraîner un « effet rebond » où les économies réalisées sur une consommation sont réinvesties dans d'autres dépenses, conduisant ainsi à une consommation globale accrue plutôt qu'à une réduction réelle de l'empreinte écologique.

Guillaume Tcherkez, professeur à l’Institut de recherche en horticulture et semences, présentera une conférence intitulée “New insights in the use of 13C natural abundance for water use efficiency in plants” le 21 janvier à 11h en salle de séminaire de l’Institut des sciences analytiques.

La Maison des sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand et le Laboratoire d’études sociologiques sur la construction et la reproduction sociales de l'Université Clermont Auvergne organisent une rencontre avec le sociologue Nicolas Renahy le 29 janvier, à 14h, à la MSH. Cette conférence, en lien avec son nouvel ouvrage Jusqu’au bout. Vieillir et résister dans le monde ouvrier sera suivie d'un échange avec la salle.

Au regard des progrès réalisés par les Etats au double plan du droit positif et de la pratique, où en est-on dans la participation effective des minorités et peuples autochtones ? A la faveur du quarantième anniversaire de la création de l’Institut des droits de l’Homme de Lyon, cette question constitue le cadre de réflexion de la journée d’étude du 31 janvier au sein de l’Université catholique de Lyon. Il sera possible de suivre les débats en présentiel ou à distance sous réserve d’une inscription gratuite.

Un seul en scène explorant avec humour le thème de la dette interprété par son auteur, Franck Chevallay. Il aborde l’histoire de la dette, l’actualité et les enjeux de ce sujet omniprésent dans les débats politiques. Ariane Tichit, membre du Centre d'études et de recherches sur le développement international, a participé au comité scientifique de cette pièce de théâtre. Une représentation est prévue le 20 janvier à 17h30 à l’amphithéâtre Teilhard de Chardin à Clermont-Ferrand.

Aussi hautes soient-elles, les Alpes ne sont pas infranchissables. Les sources historiques et les traditions orales nous parlent des franchissements des « grands » cols : chefs d’armées, voyageurs, marchands, tous sont marqués par les difficultés des itinéraires d’altitude. Dans cette conférence, Éric Thirault, professeur à l’université Lumière Lyon 2 et membre du laboratoire Archéologie et archéométrie, présentera les résultats les plus saillants des recherches sur le terrain en Savoie et Haute-Savoie qui permettent de renouveler l’histoire de ces lointains montagnards, marchands et voyageurs, précurseurs des alpinistes modernes. Rendez-vous le 22 janvier à 18h30 à l’amphithéâtre de la MILC (Lyon 7e).

La cérémonie d’ouverture des commémorations du 250ᵉ anniversaire de la naissance à Lyon d’André-Marie Ampère accueille une conférence d’Alain Aspect, Prix Nobel de Physique 2022 intitulée : « Ampère, un savant universel ». Cette conférence marque aussi la clôture du cycle de conférences d’automne organisé par la Fédération de recherche André-Marie Ampère et par la section Rhône de la Société française de physique. Elle se déroulera le 30 janvier à 15h à l’amphithéâtre Charles Mérieux de l’ENS de Lyon (Lyon 7^e).

Entre réparation et régénération, les avancées scientifiques laissent présager des évolutions médicales impressionnantes dans un futur plus ou moins proche. Quel corps voudront-nous demain ? Quelles transformations serons-nous prêts à accepter pour être en meilleure santé ? Ces modifications relèveront-elles du strict domaine médical ou bien intégreront elles l’envie personnelle et le choix individuel ? Quel impact peuvent-elles avoir sur nous-mêmes, et sur les autres ? Des scientifiques et un écrivain vous donnent rendez-vous pour échanger autour de ces questions le 30 janvier à 18h au café-librairie Carbone à Villeurbanne.

Porté par Anne-Magali Seydoux-Guillaume membre du Laboratoire de géologie de Lyon et l'artiste plasticien Étienne Pageault, ce projet, rencontre de deux mondes, a pour but de donner à lire les processus géologiques par le rapprochement d'approches expérimentales scientifiques et artistiques. Le vernissage de l’exposition aura lieu le 30 janvier à 18h30 à la salle des Cimaises (15, rue Henri Gonnard) à Saint-Étienne et sera visible jusqu'au 12 février.