Dans les nuages interstellaires, N et OH réagissent moins vite que prévu

- Dans les nuages interstellaires, N et OH réagissent moins vite que prévu

Image illustrant cette actualité

Les astrophysiciens pensaient jusqu’à maintenant que la réaction N + OH → NO + H, suivie par la réaction N + NO → N2 + O jouait un rôle très important dans le mécanisme de formation de l’azote moléculaire (N2) dans les nuages interstellaires denses, car des expériences semblaient montrer que cette réaction devenait très rapide aux très basses températures qui règnent dans ces nuages. Des chercheurs de l’Institut des sciences moléculaires (CNRS/Université de Bordeaux) viennent de montrer, en collaboration avec des théoriciens du Laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (CNRS/Université de Bourgogne) et des collègues américains et chinois, que cette réaction est beaucoup moins rapide que prévu, et que les vitesses de réaction utilisées jusqu’à maintenant dans les modèles astrochimiques sont donc incorrectes. Ces résultats font l’objet d’une publication dans la revue Science.

CNRS Logo du CNRS
Les astrophysiciens pensaient jusqu’à maintenant que la réaction N + OH → NO + H, suivie par la réaction N + N Image illustrant cette actualité