A l’origine d’une maladie rare, un intestin frileux et intolérant à ses propres bactéries

Biologie

Un mécanisme de tolérance vis-à-vis de la flore intestinale serait impliqué dans la survenue d'une forme familiale de maladie rare auto-inflammatoire induite par le froid. C’est ce que montrent les travaux de chercheurs du Centre d′Infection et d′Immunité de Lille (Inserm/Université de Lille/CNRS/CHU de Lille/Institut Pasteur de Lille), du laboratoire de physiopathologie des maladies génétiques d’expression pédiatrique (Inserm/Sorbonne Université) et du département d’immunologie de l’université d’Hohenheim. Ces travaux, parus dans Nature Communications, mettent en évidence l’implication dans la survenue de la maladie d’une réponse inflammatoire exacerbée contre la flore intestinale permettant une réponse immunitaire plus efficace contre certains pathogènes. Ils ouvrent ainsi la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques pour la prise en charge des patients.

Bibliographie

Proteasomal degradation of NOD2 by NLRP12 in monocytes promotes bacterial tolerance and colonization by enteropathogens
Sylvain Normand, Nadine Waldschmitt, Andreas Neerincx, Julio Martinez-Torres, Camille Chauvin, Aurélie Couturier-Maillard, Olivier Boulard, Laetitia Cobret, Fawaz Awad, Ludovic Huot, Andre Ribeiro-Ribeiro, Katja Lautz, Richard Ruez, Myriam Delacre, Clovis Bondu, Martin Guilliams, Charlotte Scott, Anthony Sega, Serge Amselem, David Hot, Sonia Karabina, Erwin Bohn, Bernhard Ryffel, Lionel F. Poulin, Thomas A. Kufer & Mathias Chamaillard
Nature Communications : https://doi.org/10.1038/s41467-018-07750-5

 

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Mathias Chamaillard
Chercheur Inserm
Inserm - Bureau de presse
François Maginiot
Attaché de presse CNRS