CNRS HEBDO

Le 20 mars, l’Académie norvégienne des sciences et des lettres a attribué le prix Abel 2024, l’équivalent du prix Nobel pour les mathématiques, au Français Michel Talagrand, qui a effectué sa carrière de chercheur au CNRS.

Le leader français des logiciels libres, LINAGORA, et le CNRS renforcent des liens tissés au cours d’une dizaine d’années de collaborations de recherche. L’entreprise se joint ainsi à la recherche académique pour développer les environnements de travail numériques de demain, ainsi que pour participer à l’émergence d’une IA générative open source et souveraine.

L’ANR a annoncé une procédure de type fast-track pour toute entreprise qui participe à une chaire industrielle ou un LabCom et qui a exprimé, dans le document de soumission, le besoin de mettre en place une ou plusieurs thèses Cifre. L’entreprise bénéficie alors d’une procédure accélérée de demande de soutien auprès de l’ANRT. Quant à l’appel LabCom, il est désormais ouvert aux start-up.

Le programme et équipements prioritaires de recherche (PEPR) d’accélération Intelligence artificielle, piloté par le CEA, le CNRS et Inria, fera émerger des technologies d’IA de rupture en accord avec les valeurs européennes de frugalité et de confiance. Il complète la stratégie nationale pour l’IA en apportant une recherche fondamentale qui innervera l’ensemble des sphères de la société.

Piloté par le CNRS et co-construit avec le Syndicat mixte du grand bassin de l’Oust, le projet ENVEZH vise à réduire la dépendance de l’agriculture aux produits phytosanitaires de synthèse néfastes pour l’environnement, tout en préservant la rentabilité des exploitations agricoles en Centre-Bretagne, par le biais de filières agro-alimentaires innovantes.

À l’occasion du cinquantième anniversaire de la découverte du verre de fluorure à Rennes, retour sur l’aventure entrepreneuriale de l’un des leaders mondiaux du verre et des composants fibrés fluorés, toujours en étroite proximité avec le monde académique.

Le 2 avril à l'Institut de France, explorez l’étude dynamique des phénomènes biologiques, en faisant le pont entre la physique, la mécanique, les mathématiques, les sciences informatiques, la biologie et la médecine, en présence de Thomas Lecuit, Arezki Boudaoud, Francis Corson et Pierre Degond.

Lors de ce colloque organisé le 30 avril à l'Institut de France, découvrez les erreurs scientifiques historiques et leur impact sur nos connaissances, en présence d’Étienne Ghys, Catherine Bréchignac, Jacques Laskar et Christophe Salomon.

Le prix du Collège de France 2024 sera attribué dans le domaine des sciences de la nature, chimie, physique, sciences mathématiques et informatiques. Le thème du prix est : « L’eau sur notre planète ». Le lauréat sera invité à donner une conférence publique au Collège de France sur ses travaux (date limite : 30 avril 2024).

Les mousses sont partout, sous des formes familières et d’autres qu’on ne soupçonne même pas. Mais surtout, leurs propriétés surprenantes étonnent les scientifiques et ouvrent la voie à des applications révolutionnaires.

Montagnes à perte de vue, fortes pentes, pluie abondante et déforestation… Au Rwanda, toutes les conditions sont réunies pour que se produisent d’impressionnants glissements de terrain. Suivez une équipe de géologues du CNRS qui se rend sur place tous les six mois pour observer et tenter d’endiguer ces phénomènes qui menacent cultures, habitations et vies humaines.

Ma thèse en 180 secondes (MT180) : pour la première fois, la finale académique s'est déroulée à Chambéry en Savoie, jeudi 14 mars 2024. Une finale 100 % féminine !

Une étude conduite par une équipe de chercheurs de l'IPAG dans le cadre du projet ERC SPIDI, a révélé la présence d’une planète naissante massive en orbite proche autour d’une jeune étoile de la constellation du Taureau, nommée CI Tau. Agée de 2 millions d’années seulement, soit l’équivalent d’à peine une semaine à l’échelle humaine, il s’agit d’une planète dont la masse vaut 3.6 fois celle de Jupiter et dont la période de révolution autour de l’étoile est de 25 jours. 

La biodiversité joue un rôle protecteur sur le fonctionnement des écosystèmes dans des conditions climatiques désavantageuses, selon deux études menées par des scientifiques du CNRS (dont un chercheur du LECA), et leurs collègues allemands et chinois, à paraitre le 18 mars dans les revues Global Change Biology et PNAS.

La résolution de la crise mondiale des déchets ne se limite pas au recyclage. C’est l’ensemble du cycle de vie des matières, de leur extraction jusqu’à leur réutilisation, qu’il faut repenser. Recherche fondamentale, collaboration avec des industriels, start-up, le CNRS se positionne en leader sur ces sujets en pilotant un ambitieux programme de recherche pluridisciplinaire.