CNRS La lettre innovation

Une équipe du Laboratoire de physique des deux infinis Bordeaux¹ a mis au point un procédé de bioremédiation d'effluents liquides pollués par des métaux et un réacteur pilote est en développement.

Ce procédé TPS (Température, pression, supercritique), développé par l'Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux, utilise le CO₂ supercritique pour séparer les différentes couches d'un matériau complexe. Il est industrialisé par la société Idelam pour le recyclage et la valorisation de déchets.

Signia Therapeutics, issue du Centre international de recherche en infectiologie¹, utilise une plateforme technologique innovante pour identifier et évaluer rapidement des médicaments anti-infectieux. Un candidat contre le Covid-19 est prêt à être évalué en clinique.

Le projet européen I.Fast¹, dont le CNRS est partenaire², propose à de jeunes ingénieurs ou techniciens de l'industrie d'effectuer un stage de formation dans un laboratoire de recherche dans le domaine des accélérateurs de particules et des infrastructures magnétiques.

Le CNRS lance une stratégie de partenariats avec l'ensemble des industriels dans le domaine du captage, du stockage et de la valorisation du CO₂. L’organisme regroupe déjà 250 chercheurs, dans plus de 80 laboratoires, autour de ces thématiques.

Lancée en mai 2021 dans le cadre du plan France Relance, la mesure de préservation de l’emploi de R&D des entreprises est prolongée jusqu’au 1er octobre 2022.

Le programme DesCartes, un des plus grands projets collaboratifs du CNRS avec 22 partenaires dont treize universités et grandes écoles et cinq industriels, est dédié à la prise de décision dans les systèmes critiques de la « ville intelligente ».

L’Institut polytechnique de Paris, le CNRS et Thales, créent le laboratoire commun Heracles3 pour la recherche sur les lasers intenses et leurs applications industrielles, médicales et scientifiques.

La filiale française de Murata, fabricant japonais de composants électroniques passifs, crée, avec trois laboratoires de recherche du CNRS et de ses partenaires, le laboratoire commun IPDN.

Ce laboratoire commun entre le CNRS et Seqens vise à développer des voies de synthèse catalytiques innovantes afin de réduire les délais et les coûts de développement des médicaments génériques.

Pour lutter contre le vieillissement, la dégradation et la rupture de matériaux métalliques, une équipe toulousaine vient de breveter un procédé écologique et renouvelable à partir d’eau de mer et de sédiments marins.

Mené de front par six laboratoires et trois entreprises de la région toulousaine, le projet Econect a pour objectif d’étudier la réaction aux menaces anthropiques et au stress climatique d’espèces dites “sentinelles” (abeilles, oiseaux, escargots aquatiques...).