EcoInfo, une aventure collective pour un numérique soutenableAppui direct à la recherche

Cristal collectif du CNRS
De gauche à droite et de haut en bas : Francis Vivat, Françoise Berthoud, Flora badin, Karin Dassas, Cédric Boudinet, Alexis Arnaud, Bruno Bzeznik, Didier Mallarino, Jacques Combaz, Cyrille Bonamy.

Lauréats

  • Alexis Arnaud, ingénieur de recherche - Grenoble Alpes recherche-infrastructure de calcul Intensif et de données1 (GRICAD) - Délégation Alpes - Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI)
  • Flora Badin, ingénieure d’étude en ingénierie logicielle - Laboratoire Ligérien de linguistique2 (LLL) - Délégation Centre Limousin Poitou Charente - Institut des sciences humaines et sociales (INSHS)
  • Françoise Berthoud, ingénieure de recherche en charge de la soutenabilité - Grenoble Alpes recherche-infrastructure de calcul Intensif et de données (GRICAD) - Délégation Alpes - Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI)
  • Cyrille Bonamy, expert en mécanique des fluides numérique - Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels3 (LEGI) - Délégation Alpes - Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes (INSIS)
  • Cédric Boudinet, ingénieur informatique industrielle - Laboratoire de Génie électrique de Grenoble4 (G2ELab) - Délégation Alpes - Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes (INSIS)
  • Bruno Bzeznik, ingénieur en charge des systèmes de calcul à haute performance - Grenoble Alpes recherche-infrastructure de calcul Intensif et de données (GRICAD) - Délégation Alpes - Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI)
  • Jacques Combaz, ingénieur de recherche - VERIMAG5 - Délégation Alpes - Institut des sciences de l’information et de leurs interactions (INS2I)
  • Karin Dassas, informaticienne projet pour le traitement de données satellitaires et aéroportées - Centre d'études spatiales de la biosphère6 (CESBIO) - Délégation Occitanie Ouest - Institut national des sciences de l’Univers (INSU)
  • Didier Mallarino, informaticien gestionnaire de données et infrastructures scientifiques - Institut Pytheas7 (PYTHEAS) - Délégation Provence et Corse - Institut national des sciences de l’Univers (INSU)
  • Francis Vivat, chef de projet logiciels embarqués - Laboratoire atmosphères et observations spatiales8 (LATMOS) - Délégation Île-de-France Gif-sur-Yvette - Institut national des sciences de l’Univers (INSU)


1 CNRS/Inria/Université Grenoble Alpes
2 Université d’Orléans/Université de Tours
3, 4 et 5 CNRS/Université Grenoble Alpes
6 CNRS/CNES/IRD/Université Toulouse III-Paul Sabatier
7 CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/INRAE
8 CNRS/Sorbonne Université/Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/CNES

Le GDS EcoInfo est un groupement de service du CNRS qui œuvre à la réduction des impacts négatifs environnementaux et sociétaux du numérique par des actions d’évaluation, de sensibilisation, de formation, ainsi que par des expertises scientifiques. Ce groupe repose sur un noyau d’une soixantaine de scientifiques appartenant majoritairement à des structures du CNRS et touche plus largement plusieurs centaines de personnes du monde académique à travers des débats internes et des milliers d’autres via sa liste de diffusion.

Initié en 2006, le GDS EcoInfo a été créé en 2012 par le CNRS pour développer des mesures visant à réduire les impacts environnementaux et sociétaux des équipements numériques associés aux technologies de l’information et de la communication. Précurseur à une époque où ces questions n’étaient pas encore un sujet de préoccupation majeure, le GDS EcoInfo a acquis au fil des années une expertise unique qui le rend aujourd’hui incontournable. Depuis près de 20 ans, il réalise ainsi des actions de fond pour construire des méthodologies et des indicateurs, en s‘appuyant sur un travail bibliographique et de terrain sans équivalent. Le GDS se distingue à travers différentes actions phares dont les impacts sont quotidiens : il garantit notamment le caractère écoresponsable des achats de matériel informatique de l'enseignement supérieur et de la recherche et défend des extensions de garanties notables sur les équipements personnels des agents. Sa portée se mesure aussi par les milliers de téléchargements de sa plaquette d’écoconception logicielle et au travers de son outil de diagnostic Ecodiag, qui a permis à de nombreuses structures de diminuer l’impact écologique de leurs équipements informatiques. Réunissant des personnels chercheurs et chercheuses, ingénieures et ingénieurs du CNRS et d’organismes partenaires, issus de laboratoires et impliqués dans des infrastructures relevant de différentes disciplines1 , ce groupement illustre la capacité de mobilisation des personnels scientifiques sur ces enjeux de société. Autre résultat notable du GDS EcoInfo : sa capacité à éclairer les politiques publiques. Depuis 2013, il est régulièrement sollicité par l’Assemblée nationale et le Sénat, France Stratégie, ou l’Ademe et a répondu à différentes demandes d’expertises ministérielles. Enfin, le GDS EcoInfo fait figure de précurseur pour inspirer la feuille de route recherche de différentes disciplines, que ce soit en sciences informatiques et plus globalement de manière interdisciplinaire.

  • 1Sciences informatiques, mathématiques, sciences de l’environnement, sciences de l’Univers, sciences de l’ingénieur, sciences humaines et sociales