i-PhD, i-Lab et i-Nov : l’innovation issue du CNRS récompensée

Innovation

De nombreux projets d’innovation issus de laboratoires du CNRS et de ses partenaires se sont distingués au Concours d’innovation, avec respectivement 23, 32 et 17 lauréats pour les concours i-PhD, i-Lab et i-Nov.

Organisé par l’État, le Concours d’innovation soutient et encourage « la création et le développement d'entreprises fortement innovantes nées de la recherche de pointe française ». Il propose un continuum de financement, du laboratoire à la création et croissance d’entreprises, avec 3 volets complémentaires : i-PhD, i-Lab et i-Nov.

En amont, les concours i-PhD et i-Lab visent à encourager l’émergence et la création de start-up deep tech1  nées des avancées de la recherche de pointe française. En aval, le concours i-Nov permet de soutenir l’émergence accélérée de start-up et de PME ayant le potentiel pour devenir des leaders d’envergure mondiale dans leur domaine.

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Près des deux tiers (23) des 36 lauréats et lauréates du concours i-PhD sont issus de laboratoires dont le CNRS est une tutelle, dont la moitié des 10 Grands prix. CNRS Innovation et son programme Rise ont accompagné directement trois lauréats et lauréates, dont un Grand prix.

En amont de i-Lab et i-Nov, le concours i-PhD valorise les démarches entrepreneuriales de jeunes chercheurs et chercheuses, entre la deuxième année de thèse et la troisième année après la soutenance, qui peuvent ainsi tester le potentiel applicatif de leurs projets.

  • 1La « deep tech » rassemble les innovations de rupture basées sur des avancées scientifiques et technologiques.

Les Grands prix

Francesco Manegatti, Grand prix pour son projet Ncodin – Centre de nanosciences et de nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay)
Le projet NCODIN vise à créer des solutions nanophotoniques pour l’échange et le traitement de données à l’intérieur de circuits intégrés, permettant des débits de transmission et des puissances de calcul toujours plus élevés tout en maintenant une consommation énergétique compatible avec un développement durable. La technologie utilisée repose sur l’exploitation de composants optoélectroniques révolutionnaires qui permettent de créer des liens optiques ultra-rapides et des fonctionnalités clé comme des neurones et des mémoires optiques. Le projet est en prématuration auprès du CNRS et bénéficie du programme Rise du CNRS.

Michela Ion Scotta, Grand prix pour son projet AGROINNOV – Institut Sophia Agrobiotech (CNRS/Inrae/Université Côte d’Azur)
AGROINNOV développe des cocktails d’insectes optimisés par rapport aux cultures concernées, à la diversité des ravageurs et aux microclimats. Le but : sortir de la dépendance aux pesticides tout en maintenant des objectifs de production et rentabilité économique, un enjeu agronomique et sociétal majeur. Les produits sont plus efficaces et plus durables et concerne 3 filières agricoles à forte valeur ajoutée : les plantes à parfum aromatiques et médicinales, la filière de fruits et légumes et la filière viticole.

Samuel Hidalgo Caballero, Grand prix pour son projet MIMECODR – laboratoire Gulliver (CNRS/ESPCI Paris PSL Université)
Les matériaux qui absorbent les rayonnements électromagnétiques sont essentiels pour le bon fonctionnement des réseaux de télécommunications et le blindage électromagnétique. Mais il n'existe pas aujourd’hui de solutions industrielles satisfaisantes pour les fréquences de prochaine génération. Le projet MimeCodr développe une solution technologique innovante pour se positionner sur ce marché stratégique dans la prochaine décennie.

Brij Mohan Lal Srivastava, Grand prix pour son projet NIJTA – Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille (Cristal, CNRS/Université de Lille/Centrale Lille)
Nijta fournit des solutions d'anonymisation de la voix aux centres de contact, aux médias et aux fabricants d'assistants vocaux. Leur nouvelle technologie unique protège la vie privée des individus, la voix contenant des informations biométriques sensibles sur les locuteurs, et permet aux entreprises d'exploiter le potentiel de leurs données vocales sans trahir la confiance de leurs clients.

Thomas Tiennot, Grand prix pour son projet SONOMIND – laboratoire Physique pour la médecine Paris (CNRS/Inserm/ ESPCI Paris PSL Université)
Près de 30% des patients atteints de dépression sévère sont résistants aux médicaments et nécessitent des méthodes de stimulation cérébrale, aujourd’hui partiellement efficaces ou hautement invasives. La solution SonoMind propose une nouvelle méthode de stimulation cérébrale basée sur l’émission d’ultrasons focalisés. D’une précision millimétrique, entièrement non-invasive et protégée par un brevet, cette méthode permettra la stimulation des structures profondes du cerveau impliquées dans la dépression. Un premier prototype a été construit et son utilisation chez des patients dépressifs résistants aux médicaments est en cours d'autorisation par les agences de santé françaises.

Les autres lauréats

Christina KYROU, pour son projet AUTONOM – centre de recherche sur l'hétéro-epitaxie et ses applications (CNRS)
Avec des applications dans les secteurs de l'automobile et de la robotique, AUTONOM développe un nouveau système de LiDARs : un système de balayage de faisceaux lumineux à partir d'une technologie innovante reposant sur l'utilisation de métasurfaces programmables à l'aide des cristaux liquides, pour atteindre des fréquences de scan allant jusqu'au MHz. L'utilisation de technologies compatibles CMOS permet de réduire les coûts de fabrication des LiDARs, facilitant ainsi leurs intégrations pour les robots et véhicules autonomes du futur. Ce projet est soutenu par CNRS Innovation.

Abel Rangel Trejo, pour son projet AID'BC – Institut des sciences analytiques (CNRS, Université de Lyon 1)
En 2020, plus de 2,2 millions de cas de cancer du sein ont été recensés ce qui en fait le cancer le plus courant. Cette même année, environ 685 000 femmes en sont mortes. Les disparités entre les pays à revenu faible et intermédiaire et ceux à revenu élevé sont considérables. En effet, le taux de survie à cinq ans s’élève à plus de 90 % dans les pays à revenu élevé, mais n’atteint que 66 % en Inde et 40 % en Afrique du Sud. Pour améliorer ces résultats, AID’BC propose un système optimisé avec l’intelligence artificielle à chaque étape de sa conception, afin de permettre une détection précoce avec une modalité d’imagerie complémentaire aux modalités existantes, non ionisante, portable, précise, efficace, à la disposition de tous.

Jean-Baptiste Keck, pour son projet CAUSTIX – Laboratoire Jean Kuntzmann (CNRS/Université Grenoble Alpes)
La future startup CAUSTIX propose un logiciel capable d'automatiser la création de composants optiques. Cette innovation d'aide à la conception de composants optiques se destine à de nombreuses industries, dont l'éclairage public et le transport (automobile, ferroviaire, aérien) et permet de réduire drastiquement le temps de conception et la consommation énergétique.

Déborah Reynaud, pour son projet DEEPCROSS – laboratoire recherche translationnelle et innovation en médecine et complexité (CNRS/Université Grenoble Alpes)
Le projet DEEPCROSS a pour but de développer une nouvelle gamme de médicaments biologiques, grâce à un système de transport intracellulaire original qui peut être associé à différents types de molécules, notamment thérapeutiques, pour répondre aux défis posés en oncologie et en infectiologie notamment.

Antoine Brege, pour son projet DIONYMER – Institut des sciences moléculaires (CNRS/Bordeaux INP/Université de Bordeaux)
Dionymer développe une technologie permettant de transformer les déchets organiques, notamment le marc de raisin, en matériaux polymères biodégradables à haute-performances à l'aide de microorganismes. Cela répond à deux besoins : créer une nouvelle source de revenus à haute valeur-ajoutée pour les producteurs de biodéchets (agro-alimentaire, collectivités…), et réduire l'impact environnemental des industriels (cosmétiques, textiles, matériaux, etc.) en remplaçant les polymères pétrochimiques dans leurs produits.

Nizami Israfilov, pour son projet FOMCAP – Institut de chimie et procédés pour l'énergie, l'environnement et la santé (CNRS/Université de Strasbourg)
Dans une dynamique de chimie verte en plein essor, le projet FOMCAP est basé sur la synthèse de nouveaux matériaux (MOF, Metal organic framework). Les avantages de ces matériaux par rapport aux adsorbants actuellement utilisés sont leur très faible toxicité, la facilité de manipulation et l'efficacité énergétique. Ils permettent une adsorption de CO2 extrêmement élevée et ont la capacité d'adsorber les ions de lithium, ce qui pourrait être utilisée pour l'extraction des ions lithium dans l'eau, diminuant considérablement le coût, donc l'empreinte environnementale de la production de lithium. À cette fin, 14 ligands et environ 50 à 60 MOF ont été brevetés.

Camille Merienne, pour son projet FRIPHARM-STAB – Laboratoire de pharmacie galénique industrielle ; Laboratoire de biologie tissulaire et ingénierie thérapeutique (CNRS/Université de Lyon 1)
Le projet PREDISTAB consiste à développer une solution informatique permettant de prédire la stabilité d’un médicament, chimique ou biologique. La solution permet à un laboratoire de consolider et d’accélérer le développement d’un médicament tout en réduisant les coûts et l’impact écologique.

Baptiste Dautreppe, pour son projet FUELSEA – Département de chimie moléculaire (CNRS/Université Grenoble Alpes)
Le Projet FuelSea est un projet ambitieux dans le domaine de l’électrocatalyse qui vise à révolutionner les revêtements d'électrodes utilisés notamment pour la production d’hydrogène décarboné (H2) et/ou d’agents désinfectants chlorés (Cl2,HClO, etc.), par électrolyse de l’eau (de mer). L'approche novatrice porte à la fois sur la méthode de fabrication et la nature des revêtements bio-inspirés utilisés. Cela permet la mise au point d’électrodes hautes performances et économique en matériaux critiques, ce qui est un véritable avantage au vu de l'évolution du coût de ces derniers entrainer par les différents contextes géopolitiques actuels.

Maxime Hallot, pour son projet Hileores – Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (CNRS, Université de Lille et UPHF)
HILEORES conçoit, développe et fabrique des composants pour le micro-stockage électrochimique de l’énergie pour l’internet des objets, aujourd’hui en pleine expansion. Ces composants (micro-batteries Li-ion, micro-supercondensateurs, micro-condensateurs) ont la particularité d’être assemblés sur un substrat 3D microstructuré breveté. Cette architecture 3D confère à ces micro-dispositifs des performances (densités d’énergie, capacité, etc.) décuplées par rapport aux micro-dispositifs planaires (x70 à x700). Ce projet est soutenu par CNRS Innovation.

Anne-Sophie Poudrel, pour son projet IMPACTOR – Modélisation et simulation multi-échelle (CNRS/Université Paris-Est Créteil/Université Gustave Eiffel)
Les Arthroplasties Totales de Hanche font partie des interventions chirurgicales les plus courantes avec 1 million d'opérations chaque année dans le monde. Or, dans 10 % des cas, une reprise de la prothèse est nécessaire à cause d'une mauvaise stabilité primaire de l'implant dans l'os. Impactor est un outil non-invasif d’aide à la décision destiné aux chirurgiens, permettant d’optimiser la stabilité des implants non cimentés et ainsi de réduire significativement les échecs opératoires.

Alexandre Bancet, pour son projet Kairos Discovery – Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CNRS/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1, Centre Léon Bérard)
Aujourd'hui, la plupart des médicaments anticancéreux utilisés sur les marchés cliniques souffrent de trop grandes résistances qui les rendent moins efficaces avec le temps chez les patients. Pour contourner ces limites, Kairos Discovery développe une stratégie first-in-class ayant déjà montré une puissante efficacité anticancéreuse et un profil de sécurité optimisé dans plusieurs modèles précliniques. Leur premier candidat-médicament cible des applications potentielles dans le traitement des cancers du pancréas et du glioblastome multiforme, des cancers présentant d'importants besoins médicaux non-satisfaits et résistants aux thérapies actuelles.

Romain Futsch, pour son projet Luchrome – institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux (CNRS/Université de Bordeaux/Bordeaux INP)
Luchrome propose de créer le lien entre certificats d'authenticité numériques et objets physiques pour réaliser de l'authentification infalsifiable de biens en B2B et B2C. Cela est rendu possible par l’activation de ces dispositifs via un smartphone et un afficheur imprimé basse consommation qui change de couleur pour valider l'identification d'un produit. Cette solution permet une traçabilité technologiquement avancée, utilisable par tous et facilement intégrable répondant à un besoin fort du marché de l’anti-contrefaçon, de la sécurisation des produits dans divers domaines : luxe, vins & spiritueux ou encore la supply chain.

Chloé Devillard, pour son projet MyTissue – Institut de chimie et biochimie moléculaires et supramoléculaires (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)
L'industrie pharmacologique, cosmétologique, et même la recherche fondamentale, utilisent des cultures cellulaires en 2D et/ou des modèles animaux. Pour rendre ces études plus éthiques et à un niveau de pertinence beaucoup plus élevé et proche de la physiologie du corps humain, MyTissue propose un service de banque de tissus sur mesure, répondant aux besoins de chacun. Le projet MyTissue permet ainsi de fournir des modèles de tissus vivants, dont un modèle de tissu humain, de morphologie personnalisable grâce à l'utilisation de la technologie avancée de bioimpression 3D, biofabriqué en seulement 7 jours, apportant un gain temporel et économique considérable en comparaison aux méthodes actuelles.

Geoffrey Pruvost, pour son projet Optimo – Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille (Cristal, CNRS/Université de Lille/Centrale Lille)
Optimo vise à proposer un calculateur d’itinéraires multimodaux intelligent pour convaincre les automobilistes de se passer de leur voiture personnelle quand cela est possible. L’arrivée de nouveaux services de mobilités dans les villes améliore les possibilités de déplacement sans la voiture personnelle, mais la combinaison de ces services augmente la complexité des trajets. En développant la prochaine génération de calculateurs d’itinéraires, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle et des données prédictives sur les disponibilités des services de transport, Optimo calcule un trajet personnalisé et fiable en fonction des habitudes et du profil de l’utilisateur.

Théophile Paul, pour son projet OptHySource – Laboratoire des sciences de l'Ingénieur, de l'Informatique et de l'Imagerie (ICube, CNRS/Université de Strasbourg)
Dans l’Industrie 4.0, la batterie reste le maillon faible du véhicule électrique : coût élevé, autonomie limitée, dimensions encombrantes, etc. De plus, les profils de puissance demandés dans le secteur du transport sont très contraignants pour la batterie et tendent à accélérer son vieillissement. À ce sujet, l’hybridation entre les batteries et les supercondensateurs, couplée à une gestion d’énergie intelligente, présente plusieurs intérêts en termes de performance, de dimensionnement et d’amélioration de la durée de vie de la batterie. Le projet OptHySource repose ainsi sur un algorithme à base d’optimisation permettant un transfert de puissance efficace et efficient entre ces deux sources d'énergies. Le marché visé est celui de la mobilité électrique et plus précisément celui du chariot électrique.

Revaz Chachanidze, pour son projet RHEOSURF – Laboratoire rhéologie et procédés (CNRS/Université Grenoble Alpes)
RHEOSURF fournit aux spécialistes de la micro-encapsulation une technologie permettant une caractérisation à haut débit des microcapsules qui sont utilisées dans de nombreux produits de quotidien. Il s’agit d’un système entièrement automatisé, évolutif et flexible selon les besoins spécifiques industriels ou environnementaux.

Benoit Cosset, pour son projet Stentology – Centre de recherche en acquisition et traitement de l'image pour la santé (CNRS/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1/INSA Lyon)
Chaque année plusieurs milliers de patients, présentant une dissection ou un anévrisme de l’aorte ascendante, se retrouvent en impasse thérapeutique et décèdent du fait de contre-indication à la chirurgie ou d’absence d’accès à un centre chirurgical. Stentology développe la première endoprothèse pour un traitement 100 % endovasculaire des pathologies de l’aorte ascendante. Ce dispositif médical de classe III est actuellement en phase de pré-industrialisation et son arrivée sur le marché est prévue en 2027.

Alan Rodrigo Diaz Rizo, pour son projet SyncLock – laboratoire LIP6 (CNRS /Sorbonne Université)
La globalisation et la sous-traitance de la fabrication des semi-conducteurs ont conduit à un grand nombre d’utilisations non autorisées de la propriété intellectuelle (PI) des circuits intégrés. Aujourd’hui, le piratage de la PI est considéré comme l’une des principales menaces pour la sécurité du matériel et la souveraineté numérique européenne. SyncLock est une technologie innovante, unique et brevetée pour protéger la PI des émetteurs-récepteurs radio fréquence et sécuriser la chaîne d’approvisionnement des puces de communication sans fil.

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Sur 78 lauréats de cette 24e édition du concours i-Lab, plus de 40 % (32) sont issus de laboratoires du CNRS et de ses partenaires, dont 5 des 10 Grands prix.

Né en 1999, i-Lab détecte et fait émerger des projets de création d’entreprises s’appuyant sur des technologies innovantes et veut favoriser le transfert des résultats de la recherche, en particulier publique, vers le monde socio-économique. Il se traduit par des montants pouvant atteindre 600 000 €. Les 10 grands prix bénéficient aussi de la possibilité d’obtenir un accompagnement pour faciliter leur développement.

Les Grands prix

Orioma – Techniques de l'informatique et de la microélectronique pour l'architecture des systèmes intégrés (CNRS/Université Grenoble Alpes)
Née en 2020, Orioma est spécialisée dans les caméras autonome en énergie et en télécommunications. Son projet LOBX a pour objectif de développer des solutions intégrées, flexibles et autonomes pour la gestion intelligente des bâtiments. Basé sur sa première caméra infrarouge autonome en énergie, le LOBX assurera toutes les mesures nécessaires à la gestion d’un bâtiment sans câble ni pile, ni intervention sur le bâtiment ou son système de gestion. Ce projet va diminuer l’impact des bâtiments sur l’environnement, offrir une qualité d’air optimale aux employés pour un coût environnemental réduit et rationaliser l’utilisation des surfaces du secteur tertiaire. À terme, Orioma ambitionne de remplacer l’ensemble des capteurs habituellement utilisés dans les espaces de travail par son capteur unique : le LOBX. https://www.orioma.com/

QosMOS – Institut Néel (CNRS)
Le calcul quantique s’annonce comme une révolution dans le domaine du calcul haute performance. En effet, il promet de résoudre des problèmes actuellement insolubles avec les plus grands supercalculateurs. QosMOS développe et commercialisera un ordinateur quantique capable d’atteindre un très grand nombre de qubits en se basant sur les technologies de la micro-électronique. Ils exploitent à la fois les propriétés physiques du silicium pour fabriquer des bits quantiques d’excellente qualité et les technologies de la micro-électronique qui produisent les puces contenant des milliards de transistors pour les ordinateurs et les smartphones du quotidien. Combinés, ces deux atouts ouvrent la voie unique vers des accélérateurs dits multi-cœurs qui apporteront une véritable rupture en termes de performances.

Reef Pulse – laboratoire Écologie marine tropicale des océans Pacifique et Indien (IRD/Université de la Réunion/IFREMER/Université de Nouvelle Calédonie/CNRS)
La crise climatique et celle de la biodiversité touchent particulièrement les récifs coralliens. L’enjeu pour les parties prenantes de leur conservation est de les préserver au-delà de 2050. La réponse à ce défi nécessite de décupler leurs capacités à assurer le monitoring et la restauration de ces écosystèmes. REEF PULSE va développer un service innovant de monitoring des récifs coralliens qui combinera l’enregistrement passif de leur « paysage sonore » et le traitement automatisé des données collectées, notamment à l’aide d’algorithmes d’intelligence artificielle. Développé à l’échelle des outremers français, il sera proposé sur le marché mondial dès 2025. Ce service assurera un monitoring standardisé, non-intrusif et en continu, et permettra une évaluation holistique de l’écosystème tout en quantifiant la pollution sonore par les moteurs de bateaux. Pour un coût identique aux méthodes actuelles, 3 ou 4 fois plus de sites pourront être évalués.

Spark Cleantech – Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (CNRS)
Spark Cleantech développe un procédé de production d’hydrogène décarboné qui utilise 3 à 4x moins d’électricité que l’électrolyse. Le procédé permettra de produire jusqu’à 1000 kg d’hydrogène par jour, c’est-à-dire de quoi alimenter les futures stations-service hydrogène, ou de répondre dès aujourd’hui aux besoins des petits usages industriels, et ce, directement sur les sites de consommation, donc en s’affranchissant des contraintes de transport et de stockage de l’hydrogène. Spark Cleantech utilise un procédé breveté de plasmas froids pulsés, c’est-à-dire des arcs électriques dont la température est contrôlée, pour extraire l’hydrogène du méthane et rejeter le carbone sous forme solide : l’hydrogène produit est donc sans émission de CO2 y compris si le méthane vient du réseau (gaz fossile), et devient négatif en carbone si le méthane est biosourcé (biogaz). Le carbone solide, lui, est valorisé. Spark Cleantech a été accompagnée par le programme Rise du CNRS.

WeLinQ – Laboratoire Kastler Brossel (CNRS/ École normale supérieure/Sorbonne Université/Collège de France)
Le calcul quantique permet de traiter efficacement des problèmes éminemment complexes, comme la découverte de nouvelles molécules, que les supercalculateurs conventionnels n’ont pas capacité à résoudre. Problème : les processeurs quantiques sont limités en taille, c’est-à-dire en nombre de qubits, de sorte qu’un unique processeur quantique actuel ne peut pas fournir à lui seul un avantage calculatoire pour des enjeux industriels. Une stratégie pour résoudre ce problème consiste à interconnecter ces processeurs quantiques pour augmenter leurs capacités de calcul. WeLinQ développe des mémoires quantiques nécessaires à la synchronisation des signaux issus de différents processeurs pour les faire fonctionner en parallèle, permettant ainsi au calcul quantique de délivrer ses promesses. Elle a obtenu en laboratoire le record du monde des mémoires quantiques en utilisant une technologie basée sur des atomes refroidis par laser. La startup vise à produire son premier produit de mémoire quantique hautes performances qui soit intégré, transportable, et déployable dans des centres de calcul quantique dans le but de réaliser les premières preuves de concept d’interconnexion de processeurs chez des fournisseurs de calcul quantique. En cours de création, elle a été accompagnée par le programme Rise du CNRS

Les autres lauréats

AMAROB Technologies – Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (CNRS/COMUE Université Bourgogne Franche Comté)
AMAROB Technologies prépare une nouvelle génération de robots lasers enfin capables d’opérer avec grande précision (50µm) à l’intérieur du corps humain et qui ouvrent la voie à des interventions moins invasives pour les patients, plus ergonomiques pour les praticiens et moins coûteuses pour le système de santé. Leur système microrobotisé complet (VoiceOne) sera commercialisé dès 2024. AMAROB Technologies a été accompagnée par le programme Rise du CNRS. http://www.amarob.com/

Aphelio – Sciences pour la Conception, l'Optimisation et la Production de Grenoble (CNRS/Université Grenoble Alpes)
La multiplication des cyber-attaques au cours de ces dernières années à l’encontre de sites industriels, à l’origine de pertes colossales qui se chiffrent en millions d’euros, constitue un enjeu de sécurité majeur pour les prochaines décennies. Pour autant, il existe peu de solutions capables d’intégrer la complexité spécifique d’un site industriel (en comparaison d’un réseau informatique), abordables et compréhensibles du personnel terrain en charge du fonctionnement du site. En outre l’intégration massive, dans de très nombreux secteurs, des nouvelles technologies pour supporter les fonctionnalités des systèmes de demain (IoT, 5G, etc.) rend complexe le développement d’une solution de sécurité fiable et facilement déployable. Aphelio ambitionne de répondre à ces enjeux majeurs avec sa solution CyberSmartLearn disruptive et adaptative, cohérente avec les besoins des industriels et qui s’appuie sur une approche basée sur des algorithmes IA dédiés et originaux.

Augmented Endoscopy – Equipes Traitement de l'Information et Systèmes (CNRS/CY Cergy Paris Université/ENSEA)
Les pathologies digestives sont croissantes et représentent un véritable enjeu de santé publique. Fondée en 2019, la startup Augmented Endoscopy développe de solutions d’intelligence artificielle et des innovations pour les gastroentérologues et les endoscopistes. Grâce à la plateforme "Software as a Service" (SaaS) AXARO.AI, le praticien obtient en moins de 5 minutes une sélection d’images anormales et leur caractérisation lui permettant d’établir un diagnostic plus fiable, rapide et efficace.

BAIO-DX – Laboratoire des technologies de la microélectronique (CNRS/Université Grenoble Alpes)
Un diagnostic simple, précis et rapide joue un rôle crucial pour une antibiothérapie précoce et ciblée et constitue un élément essentiel pour lutter contre l’antibiorésistance. BAIO-DX développe des solutions de rupture pour la microbiologie clinique basées sur l’intelligence artificielle. En plus d’être simples et rapides, ces solutions sont entièrement automatisées et peuvent parfaitement s’intégrer dans tous les laboratoires de microbiologie, dans les pays à haut revenu et dans les pays émergents. Combinant l’imagerie sans lentille pour l’acquisition d’images à très haute résolution et des algorithmes d’intelligence artificielle, elles permettent la détection, l’orientation et l’identification de pathogènes directement sur boite de Petri ainsi que la réalisation d’antibiogrammes classiques et de nouvelle génération. https://www.baio-dx.com/

BiPER Therapeutics – Institut de Chimie de Nice (CNRS/Université Côte d’Azur)
BiPER Therapeutics se donne pour mission d’apporter des solutions thérapeutiques aux plus de 50 % de patients atteints de cancers qui restent sans solutions malgré l’avènement des immunothérapies et des thérapies ciblées dans le traitement des cancers. Elle développe des candidats médicaments First-In-Class ciblant les mécanismes de survie des tumeurs pour traiter des patients atteints de cancers. Ses deux premiers candidats médicaments BPR001 et BPR002 ont démontré des résultats prometteurs de réduction des tumeurs in vivo et in vitro. Elle vise à amener BPR001 en clinique dans les cancers gastro-intestinaux à un horizon 18 mois et BPR002 dans les cancers de la peau à un horizon 36 mois. https://www.biper-tx.com/

Caeli Energie – Laboratoire procédés énergie bâtiment (CNRS/Université Savoie Mont Blanc)
Caeli Energie conçoit et fabrique des climatiseurs résidentiels à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte environnementale, afin de rafraîchir les bâtiments sans réchauffer la planète. Sa technologie consomme entre 3 et 5 fois moins d'énergie qu'un climatiseur conventionnel et n'utilise pas de produit chimique pour fonctionner, en particulier aucun fluide frigorigène polluant. Ses produits n'ont pas besoin de bloc froid extérieur (causant des nuisances sonores et visuelles) et, à l'inverse des climatiseurs conventionnels, nous n'augmentons pas le phénomène d'ilot de chaleur urbain. Cette proposition de valeur est permise par le développement d’un évapo-échangeur hautement compact performant permettant de refroidir une masse d'air sous sa température humide pour se rapprocher du point de rosée sur le principe d'un rafraichisseur adiabatique indirect à point de rosée. Elle a été créée en 2020. https://www.caeli-energie.com/

Cilkoa – Laboratoire de Génie des Procédés Pour la Bioraffinerie, les Matériaux Bio-sourcés et l’Impression Fonctionnelle (CNRS/Université Grenoble Alpes), Sciences et Ingénierie, Matériaux, Procédés (CNRS/Université Grenoble Alpes)
L’élimination du plastique dans les emballages à usage unique est un enjeu écologique et industriel majeur. Les industriels recherchent aujourd’hui des solutions alternatives qui offrent néanmoins les fonctionnalités barrières (oxygène et vapeur d’eau) essentielles pour de nombreuses solutions d’emballage, dans l’alimentaire, la cosmétique ou la santé notamment. Fondée en 2022, Cilkoa apporte une réponse à cette problématique en proposant un traitement des papiers, cartons et objets en cellulose moulée (barquettes, bols, couverts…). Ce traitement confère aux matériaux cellulosiques les propriétés barrières recherchées, tout en préservant le cycle de vie exemplaire de la cellulose : recyclable, biodégradable et compostable. Cilkoa a été accompagnée par le programme Rise du CNRS. https://cilkoa.com/

Chipiron – Institut des Matériaux, de Microélectronique et des Nanosciences de Provence (CNRS/Aix-Marseille Université)
Chipiron fait partie des « 100 startups dans lesquelles investir en 2022 » du magazine Challenges. Elle vise à rendre l'IRM (imagerie par résonance magnétique) accessible à tous et partout, grâce à une petite machine IRM transportable et peu chère, fonctionnant avec un faible champ magnétique. Pour rendre cela possible, Chipiron développe un système de détection basé sur des puces quantiques nommées « SQUID », des systèmes de cryogénie innovants et un nouveau genre de blindage magnétique actif. En augmentant radicalement le rapport signal/bruit, Chipiron ambitionne de faire de l’IRM à SQUID un appareil de routine clinique, ouvrant de tous nouveaux champs d’applications, comme l’IRM au chevet du patient, aussi simple et courante qu’une prise de sang. https://www.chipiron.co

Emglev Therapeutics – unité Biologie Cellulaire et Cancer (CNRS/Institut Curie)
Alors que l’utilisation d’anticorps pour l’immunothérapie révolutionne depuis plusieurs années les stratégies thérapeutiques pour le traitement de nombreuses pathologies incluant les cancers, les tumeurs solides, qui représentent 90 % des nouveaux diagnostiques, restent pour la majorité d’entre elles insensibles à cette approche du fait de limitations liées aux anticorps utilisés (difficulté à pénétrer le tissu tumoral, immunogénicité, taille des anticorps…). Le projet Emglev Therapeutics repose sur l’exploitation de technologies propriétaires permettant la sélection d'anticorps synthétiques de nouvelle génération pour le développement d’immunothérapies innovantes appliquées à ces tumeurs solides et également aux maladies inflammatoires et infectieuses.

Entroview – Grenoble Images Parole Signal Automatique (CNRS/Université Grenoble Alpes)
La lutte contre le réchauffement climatique bouleverse les secteurs de la mobilité et de l’énergie. Les batteries lithium en constituent le cœur mais également le goulot d’étranglement. Elles constituent un système électrochimique complexe et encore très mal compris ce qui induit des coûts de production trop élevés, des pertes de matières premières importantes, une durée de vie trop courte et freine le recyclage. Entroview a pour mission de rendre ces batteries intelligentes pour optimiser la production et augmenter la durée de vie de ces batteries. Depuis 2021, elle développe des logiciels de diagnostics des batteries lithium pour les gigafactories, les véhicules électriques et le stockage énergétique pour réduire les pertes lors de la production et augmenter drastiquement leur durée de vie. https://entroview.com/

GeoLinks services – Institut des sciences de la Terre (CNRS/IRD/Université Grenoble Alpes/Université Savoie Mont Blanc)
Le déploiement à grande échelle du stockage souterrain d'énergie et du stockage de CO2 est obligatoire pour atteindre les objectifs de limitation du réchauffement climatique sous les 1,5°C. Cela représente aujourd’hui plus de 700 stockages de gaz naturel en activités, 26 sites pilotes de stockage de CO2, et les tous premiers projets de stockage d’hydrogène. Prévenir les potentielles fuites massives de ces stockages souterrains, avant qu’elles n’arrivent en surface, est un enjeu majeur pour les opérateurs industriels. L’objectif de GeoLinks est de fournir des solutions de surveillance géophysique du sous-sol sûres et rentables pour permettre ce déploiement à grande échelle du stockage souterrain. https://www.geolinkservice.com/

HawAI.tech – Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (CNRS/Sorbonne Université), Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (CNRS/Université Paris-Saclay), Sciences pour la Conception, l'Optimisation et la Production de Grenoble (CNRS/Université Grenoble Alpes)
Aujourd'hui, une troisième vague d'IA est nécessaire pour concilier apprentissage et expertise tout en s'attaquant à l'explosion des données. Alors que l’IA d’aujourd’hui est dominée par l’utilisation sur-intensive des modèles appris purement sur des données, cette nouvelle forme d’IA ajoute à l’apprentissage le raisonnement humain et leurs connaissances expertes. Elle est explicable, responsable et frugale. La prise de décision, le diagnostic, la prédiction, la reconnaissance ou encore l’analyse de risques sont autant de champs applicatifs en interaction avec le monde réel et qui expriment le besoin d’une IA robuste et de confiance. HawAI.tech (Hardware for AI) déploie des architectures de calcul rendant l’utilisation des modèles probabilistes possible et proposant des systèmes de calcul cent fois plus performants qui seront un élément clé de cette troisième vague d'IA. La start-up a été accompagnée par le programme Rise du CNRS. https://hawai.tech/

INNOVA – Laboratoire de l'informatique du parallélisme (CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1)
Aujourd’hui les sociétés de semiconducteurs et d’électronique ne disposent pas d’outils efficaces leur permettant d’avoir une vision globale de l’exploitation de l’ensemble des ressources et de la gestion de étapes de conception. La startup INNOVA ambitionne de devenir le leader mondial des logiciels pour la gestion de ressources lors de la conception de systèmes électroniques complexes. Elle a annoncé en décembre 2021 son logiciel au Salon DAC à San Francisco et confirme son positionnement stratégique dans le domaine de la gestion des ressources nécessaires à un projet de conception des circuits intégrés complexes, en vue de la gestion non seulement du coût associé au projet de conception mais également de la prise en compte des exigences d’éco-conception associées. Les marchés visés sont ceux de la microélectronique et l’électronique.

Kairos Discovery – Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CNRS/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1, Centre Léon Bérard)
Aujourd'hui, la plupart des médicaments anticancéreux utilisés sur les marchés cliniques souffrent de trop grandes résistances qui les rendent moins efficaces avec le temps chez les patients. Pour contourner ces limites, Kairos Discovery développe une stratégie first-in-class ayant déjà montré une puissante efficacité anticancéreuse et un profil de sécurité optimisé dans plusieurs modèles précliniques. Leur premier candidat-médicament cible des applications potentielles dans le traitement des cancers du pancréas et du glioblastome multiforme, des cancers présentant d'importants besoins médicaux non-satisfaits et résistants aux thérapies actuelles.

MecaBotiX – Institut Pascal (CNRS/Université Clermont Auvergne)
Les entrepôts sont indispensables pour stocker les produits de notre industrie et de notre commerce. Afin de satisfaire la demande de stockage croissante, poussée par l’essor du e-commerce et la pandémie, la robotisation des entrepôts démarre, avec un marché mondial prévu de 89 milliards d’USD à horizon 2026, plus que doublé par rapport à 2020. Par ailleurs, les coûts de la location des entrepôts ont augmenté en moyenne de 15 % en 2021 dans le monde. Il est donc indispensable de gérer les entrepôts existants de façon plus efficace, de les robotiser et de limiter la construction de nouveaux entrepôts, qui contribue à l’étalement urbain. Or les insectes coopératifs tels que les fourmis sont capables de coordonner les efforts de nombreux individus, afin de transporter des charges de tailles et de masses variables, parfois considérables par rapport à celles de l’individu seul. En s’inspirant de cet exemple naturel, MecaBotiX propose des robots coopératifs modulaires, hautement reconfigurables selon la tâche ou les contraintes de l’usine ou de l’entrepôt.

Muodim – Institut de Physique des deux Infinis de Lyon (CNRS/CNRS/Université Claude Bernard)
Fondée par Jacques Marteau, médaille de l’innovation 2022 du CNRS, Muodim propose des services de contrôle non destructif et d’imagerie de structures inaccessibles ou opaques, ce qui permet d’interpréter un volume invisible de l’extérieur, d’identifier la présence de vides ou d’obstacles, ou encore de distinguer différentes densités ou des anomalies. La technique repose sur la détection de particules élémentaires produites naturellement dans l’atmosphère : les muons. La technologie consiste à positionner des capteurs à muons derrière la zone à cartographier, mesurer les caractéristiques de particules ayant traversée la zone et reconstituer des images via des algorithmes. Ces services trouvent des applications dans le génie civil, l’industrie et les géosciences. L’entreprise répond aux préoccupations environnementales actuelles. https://www.muonsight.eu/

Myotact – Institut de Neurosciences Cognitives et Intégratives d'Aquitaine (CNRS/Université de Bordeaux)
Dans le monde, plus de 65 millions de personnes amputées souffrent de douleurs des membres fantômes, et beaucoup renoncent à l’usage d’une prothèse myoélectrique car l’apprentissage est un processus long et complexe. La rééducation également plus de 10 millions de personnes chaque année souffrant d’hémiplégie des membres suite à un AVC. Les thérapies actuelles dans la rééducation peuvent être la chirurgie avec des risques pour le patient, la prise de médicament entraînant des effets secondaires ou encore le suivi en centre de réadaptation ne permettant que très peu la rééducation à domicile. Pour permettre une rééducation plus simple, rapide et efficace, Myotact a développé un dispositif médical qui détecte l'activité musculaire (EMG) pour la traduire en mouvements virtuels avec retour sensoriel par vibration. Ce dispositif médical souhaite redonner de la mobilité et améliorer la rééducation des personnes ayant perdu l’usage de leurs membres. Myotact a été accompagnée par le programme Rise du CNRS. https://myotact.com/

SharpEye – Institut de la vision (CNRS/Inserm/Sorbonne Université)
Le diagnostic des maladies de l’œil repose très largement sur les nouvelles technologies d’imagerie optique non invasives. La lutte contre les maladies telles que le glaucome et la dégénérescence maculaire ainsi que les maladies non oculaires affectant les vaisseaux telles que le diabète dépend de l'amélioration des outils de diagnostic et de suivi qui présentent aujourd’hui des limites. Le dispositif Cell-OCT développé SharpEye, actuellement en essai clinique, apporte une réponse en termes de performances supérieures. Il permet d’observer les cellules de la cornée et de la rétine en 3D avec une précision inégalée. Ses avantages par rapport à ses concurrents incluent la meilleure résolution, le fonctionnement sans contact pour le confort du patient, une acquisition rapide et relativement un faible coût. La commercialisation du produit est prévue en 2025.

Planexus – Institut d’électronique et des technologies du numérique (CNRS/CentraleSupelec/Nantes Université/Université Rennes 1)
Pour soutenir les méga-constellations de milliers de satellites qui connecteront des milliards de personnes dans des zones reculées et fourniront des services compétitifs aux zones urbaines, Planexus vise à fournir un seul terminal d’antenne (au lieu de deux dans les produits actuellement disponibles) couvrant les liaisons d’émission et de réception des communications Satcom, avec le même niveau de performances. La technologie innovante réduira considérablement le coût, le poids et l’encombrement actuels du terminal et ouvrira l’accès au marché grand public. Planexus a été accompagnée par le programme Rise du CNRS.

Resolve Stroke – Laboratoire d’imagerie biomédicale (CNRS/Sorbonne Université/Inserm)
Chaque année, 15 millions de personnes sont victimes d’AVC. Cela représente la troisième cause de mortalité et la première cause de handicap dans le monde. Bien que des traitements efficaces existent, les patients en sont trop souvent privés faute de temps. Pour Resolve Stroke, l’objectif est simple, faire gagner 30 minutes sur la prise en charge initiale et ainsi préserver jusqu’à 10 ans d’espérance de vie en bonne santé et sauver des vies. Pour cela, elle propose un dispositif d’imagerie cérébrale ultra compact facilement embarqué dans les ambulances pour toute intervention lors de laquelle un AVC est suspecté. Cet appareil permet de réaliser l’imagerie directement dans l’ambulance ou au chevet du patient, et de déclencher si possible un traitement avant même le retour vers l’hôpital. Les premiers essais chez l’Homme doivent commencer au cours de l’année 2023. Resolve Stroke a été accompagnée par le programme Rise du CNRS.

Runblind – Centre de mathématiques appliquées (CNRS/École polytechnique)
Aujourd’hui, l’utilisation du son 3D est limité seulement à 3 cas d’usage : la spatialisation de la musique, la reproduction des vidéos comportant du son 3D avec l’émergence des Home-Cinéma 5.1/7.1, ainsi que les jeux vidéo. Créée en 2020, RunBlind propose d’aller au-delà avec sa technologie de son 3D dynamique visant à standardiser une interface sonore spatialisée pour le guidage des personnes, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Ses produits seront utiles pour les motards, les livreurs, les conducteurs de bicyclette, les audio guides des musées, le repérage dans les hôpitaux, les centres commerciaux ou les gares, les hôpitaux et les aéroports, ainsi que de multiples autres situations et cas d’usages où l’utilisation d’un écran est inconfortable, dangereuse voire interdite. Cette technologie est plus efficace, intuitive, nettement plus précise par rapport aux systèmes de commandes vocalisées disponibles actuellement, et permet aux non-voyants ou malvoyants de pratiquer du sport en toute autonomie. ​​https://www.runblind.fr

Silent Waves – Institut Néel (CNRS)
Le projet QMIC porté par la startup Silent Waves consiste à développer la nouvelle génération de matériel électronique destiné à la lecture des signaux électroniques des processeurs quantiques. Pour exploiter la pleine puissance d’un processeur quantique, une lecture rigoureuse et exacte des signaux émis par le processeur est requise. Ces signaux quantiques étant intrinsèquement fragiles, une lecture assidue de ces signaux demande un ensemble de composants électroniques de pointe. Un des défis actuels pour l’implémentation de l’ordinateur quantique utile est la mise à l’échelle du nombre de bits quantiques composants son processeur. Le volume actuel qu’occupe ces composants électroniques de lecture est incompatible avec la lecture d’un processeur quantique muni de centaines de milliers de bits quantiques, car il serait beaucoup trop grand. Avec le projet QMIC, Silent Waves va réduire drastiquement l’empreinte des composants électroniques de lectures des bits quantiques. Elle a été accompagnée par le programme Rise du CNRS.

SOLNIL – Institut des Matériaux, de Microélectronique et des Nanosciences de Provence (CNRS/Aix-Marseille Université)
L’optique connaît aujourd’hui une révolution majeure avec l’émergence d’une nouvelle classe de composants optiques nanostructurés : les métasurfaces. Les propriétés exceptionnelles des métasurfaces, tant en terme de fonctions que de miniaturisation, et leur vaste champ applicatif sont aujourd’hui l’objet d’une intense activité de recherche scientifique et technologique. La première application commerciale concerne les systèmes de mesure 3D présents dans les smartphones. L’ambition du projet MetaNIL est de démontrer la faisabilité d’une filière bas coût pour la fabrication de métasurfaces optiques, sur la base d’une technologie de nano-fabrication développée par la société SOLNIL. Un accent particulier sera mis sur la robustesse de la conception des nanostructures vis-à-vis des contraintes de fabrication.

StromaCare – Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CNRS/Centre anticancéreux Léon Bérard/Inserm/Université Claude Bernard)
Le projet StromaLead, porté par la start-up StromaCare, a pour ambition de révolutionner le traitement de tous les cancers solides et de sauver des vies. Un des obstacles principaux à la destruction des cellules cancéreuse est la constitution d'un stroma, c'est à dire une modification de leur environnement empêchant nos cellules de l'immunité (CD8) et d'autres molécules (par exemple les anti-PD1) de les atteindre et de les détruire. L'équipe scientifique a identifié une protéine apparaissant très tôt dans le stroma tumoral chez l'Homme et la souris, et en a compris le mécanisme d'action dans l'évolution du cancer : elle rend la tumeur moins accessible au système immunitaire. La mise au point d'un anticorps monoclonal permettant la déplétion de cette protéine a montré des résultats exceptionnels chez l'animal, dans de nombreux cancers solides, les plus agressifs ou les plus résistants aux anti-pd1. StromaCare devrait traiter ses premiers patients humains en 2024. https://www.stroma.care/

Urbanloop – Centre de recherche en automatique de Nancy (CNRS/Université de Lorraine) ; Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (CNRS/Inria/Université de Lorraine)
Urbanloop développe un système de transport autonome sur rails, en site propre, à faible consommation d’énergie, sans attente et sans correspondance, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle et un système de contrôle-commande en rupture avec les technologies actuellement utilisées dans le secteur ferroviaire. Ces innovations permettent le pilotage automatique d’une flotte de petits véhicules en temps réel, ce qui leur permet de voyager en très grand nombre sur des boucles interconnectées. Détentrice du record mondial de moindre consommation énergétique pour un véhicule autonome sur rails, la technologie Urbanloop permet de parcourir 1 kilomètre en 1 minute pour moins de 1 centime d’électricité. La cible de marché est le trajet urbain et périurbain d’une distance de 1 à 25 km. L’objectif est de concurrencer efficacement l’usage de la voiture en ville tout en proposant une alternative écologique, peu coûteuse et ergonomique pour les villes moyennes dont les densités d’habitants ne permettent pas de rentabiliser un métro ou un tramway et demeurent organisées par les flux routiers.

Vibiscus – Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (CNRS/COMUE Université Bourgogne Franche Comté)
La crise sanitaire a montré que nous devions beaucoup plus aérer les espaces intérieurs. Elle a aussi révélé, par contraste lors des confinements, que nous étions soumis à des niveaux de bruits agressifs en ville. Pour rassembler ces deux demandes contradictoires, Vibiscus développe des solutions capables d’absorber les sons en milieu ouvert et fermé. Notre produit est constitué de pavés de 5cm de côté dont une des faces est un haut-parleur piloté en temps réel. Cette membrane modifie l’impédance acoustique de l’air à proximité et réduit le volume sonore jusqu’à 40 décibels sur tout le spectre du bruit, à la différence des solutions passives et du contrôle actif. Notre solution permet de laisser circuler l’air tout en bloquant le bruit et est donc utilisée pour la ventilation dans les bâtiments ou dans l’industrie. Vibiscus a été accompagnée par le programme Rise du CNRS.

WoodTechno – laboratoire Ingénierie des matériaux polymères (CNRS/Insa Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet)
La croissance de la demande en granulés bois pour alimenter les foyers français est exponentielle, ce qui laisse craindre dans un futur proche le besoin d’importer ces granulés. Pourtant, la ressource bois est très importante en France. WoodTechno a pour objectif d’apporter les moyens aux petites et moyennes scieries de produire du granulé bois de façon compétitive et écologique, à l’échelle locale, grâce à une innovation de rupture : l’utilisation du procédé d’extrusion bivis corotative, habituellement réservé aux matières plastiques, pour transformer la matière brute (connexes de scieries) en granulés. Ainsi, WoodTechno va permettre de réduire significativement les coûts d’investissement requis pour installer un site de production complet (besoin foncier et coût des équipements) et les coûts opérationnels ( maintenance facilitée et besoin énergétique contrôlé, contribuant aux efforts de transition écologique et énergétique nationaux). Enfin, la modularité du procédé permet une adaptation à toutes les essences de bois, là où seul le feuillus est traité aujourd’hui, et une optimisation des propriétés des granulés (pouvoir calorifique, impact environnemental). WoodTechno va installer un premier démonstrateur dès 2024.

logo i-nov

Pour les vagues 7 et 8 du concours i-Nov, 17 entreprises issues de recherches menées dans un laboratoire dont le CNRS est une tutelle ont été récompensées.

Financé par l’Etat via France 2030 et opéré par Bpifrance et l’ADEME, le concours d’innovation i-Nov sélectionne des projets d’innovation au potentiel particulièrement fort pour l’économie française et permet de cofinancer des projets de recherche, développement et innovation, dont les coûts totaux se situent entre 600 000 euros et 5 millions d’euros. Lancé en 2017, il compte aujourd’hui 462 lauréats.

Pour la vague 7, les 73 lauréats sont répartis en 8 thématiques :

  • Énergies renouvelables, stockage et systèmes énergétiques dont hydrogène
  • Mobilité durable et intelligente
  • Enjeux de la transition énergétique et écologique dans l’industrie et l’agriculture
  • Eau et biodiversité
  • Numérique Deep Tech
  • Transformer les industries culturelles et créatives grâce au numérique
  • Santé - Diagnostic, dépistage et surveillance des pathologies
  • Protéines et ferments du futur

Avec 55 lauréats, la vague 8 couvre 10 thématiques :

  • Santé - Outils de modélisation et de simulation numérique pour le développement de biomédicaments
  • Santé - Dispositifs médicaux innovants
  • Réduction de l’empreinte environnementale du numérique
  • Numérique Deep tech
  • Transformer les industries culturelles et créatives et l’événementiel par le numérique
  • French Fab – industrie 4.0
  • Adaptation de l'agriculture au changement climatique et gestion des aléas
  • Adaptation des territoires au changement climatique , atténuation de ses effets, prévention des risques et métrologie des expositions environnementales
  • Économie circulaire, y compris recyclage des métaux critiques
  • Performance environnementale et énergétique des bâtiments

Vague 7

Advanced Aerodynamic Vessels – Laboratoire de recherche en hydrodynamique, énergétique et environnement atmosphérique (CNRS/École Centrale de Nantes)
A2V est une nouvelle génération de navires de transport utilisant l'aérodynamique pour améliorer l'efficacité énergétique. Ces navires présentent une forme révolutionnaire capable de transférer en toute sécurité le poids des navires de l'eau vers l'air. La puissance de propulsion requise dépend principalement du poids porté par l'eau. La réduction de ce poids est donc la clé d'une plus grande efficacité.

AGenT – Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CNRS/Inserm/Sorbonne Université)
AGenT développe le premier diagnostic sanguin permettant de détecter les patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade très précoce, jusqu'à 20 ans avant l'apparition de symptômes irréversibles. https://www.agent-biotech.com/

Avatar Medical – Laboratoire Physico-Chimie Curie (CNRS/Institut Curie/Sorbonne Université)
Avatar Medical crée des avatars de patients pour aider les chirurgiens à préparer leurs interventions. Grâce à leur technologie, ces représentations 3D interactives de patients sont instantanément créées à partir d'images médicales standard dans un contexte immersif de réalité virtuelle. https://avatarmedical.ai/

CryptoNext – LIP6 (CNRS /Sorbonne Université)
CryptoNext travaille sur une technologie de chiffrement des données résistante à la puissante informatique quantique de demain. Incubée par Thales à Station F, elle a bénéficié du soutien du fonds Quantonation.

Gene&Green TK – Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (unité aujourd’hui fermée)
Gene&Green TK développe des enzymes issues d'environnements extrêmes et produites par des micro-organismes hyperthermophiles. Ces enzymes sont robustes et résistent à diverses contraintes industrielles : températures, solvants, détergents, stérilisation, stockage à long terme. Deux applications principales ont été identifiées : la bioremédiation des composés organophosphorés (comme des pesticides) et l'inhibition de la virulence bactérienne et de la formation de biofilm.

Hoomano – Laboratoire d'informatique en image et systèmes d'information (CNRS/Insa Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1)
Hoomano développe des technologies uniques d’interaction Homme-Machine, reposant sur l’engagement, l’émotion et l’apprentissage. L’objectif du projet est de rendre accessibles à tous l’accès aux ressources numériques, afin de répondre à une demande croissante d’interactions numériques boostée par l’utilisation des smartphones, tablettes, réseaux sociaux et assistants digitaux. Une dynamique s’est engagée vers des technologies respectueuses des droits individuels sur la propriété des données. Hoomano s’inscrit dans cette dynamique et se positionne en futur leader de l’interaction numérique des « digital interactives », représentant un atout pour garantir l’accès à des technologies respectueuses des réglementations françaises et européennes.

Micropep Technologies – Laboratoire de recherche en sciences végétales (CNRS/Université Paul Sabatier/INP Toulouse)
Inspirée par la découverte d'une nouvelle famille de molécules végétales naturelles, Micropep Technologies construit un moteur de découverte unique afin d’identifier rapidement de nouvelles solutions pour augmenter la résistance des plantes aux stress biotiques et abiotiques et aider les agriculteurs à améliorer le rendement des cultures et à préserver leur sol.

Mycophyto – Institut Sophia Agrobiotech (CNRS/Inria/Université Côte d'Azur)
Mycophyto prévoit la création d’une biobanque de champignons mycorhiziens indigènes (CMAs) associée à une base de données des caractéristiques génotypiques et phénotypiques de chaque souche de CMA et du potentiel agronomique (rendement, croissance, résistance, etc.) des associations CMA/culture cible. Elle inclut également le développement d’un algorithme de prédiction géolocalisé déterminant, pour chaque contexte et couple culture-sol, la meilleure combinaison CMA-Plante. http://mycophyto.fr/

Qubit Pharmaceuticals – Laboratoire de chimie théorique (CNRS/Sorbonne Université) et de l'Institut parisien de chimie physique et théorique (CNRS/Sorbonne Université)
Afin de soutenir les entreprises biopharmaceutiques dans leur recherche et leur développement, Qubit Pharmaceuticals développe un nouveau laboratoire de découverte de médicaments in silico, ATLAS, basé sur les dernières avancées en matière de physique quantique, de calcul haute performance et d'informatique en nuage. Qubit Pharmaceuticals a été accompagnée par le programme Rise du CNRS. https://qubit-pharmaceuticals.com/

Seamless Waves – Laboratoire d'informatique de Sorbonne Université (CNRS /Sorbonne Université)
Seamless Waves est une société spécialisée dans la conception et la mise en œuvre d'émetteurs-récepteurs RF reconfigurables, notamment pour les communications sans fil dédiées à la 5G et à l’internet des objets connectés (Internet of Things). Capables de balayer le spectre de fréquences, d'identifier la bande de fréquences la moins occupée, puis d'établir une communication en utilisant la norme sans fil adaptée à cette bande, ces émetteurs-récepteurs ont une consommation d'énergie faible, adaptée aux appareils portables.

Vague 8

Actronika – Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (CNRS/Sorbonne Université)
Actronika a développé des technologies haptiques qui permettent une intégration transparente du retour tactile dans les interfaces homme-machine. Les technologies d'Actronika peuvent être intégrées dans une multitude d'appareils, tels que les smartphones pour améliorer l'expérience utilisateur, les écrans tactiles des véhicules pour limiter les distractions au volant, les manettes de jeu pour améliorer l'immersion, etc. ​​https://www.actronika.com/

Cardiawave – Institut Langevin (CNRS/ESPCI)
Cardiawave a développé un dispositif médical de thérapie par ultrasons non invasif (NIUT) pour le traitement de la sténose aortique calcifiante (CAS), un dispositif expérimental. Le CAS est la valvulopathie cardiaque la plus répandue chez l'adulte et l'une des causes les plus fréquentes de mortalité cardiovasculaire dans le monde. http://cardiawave.com/

FIBERMETRIX – Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (CNRS/Université de Strasbourg)
Fondée en 2014, Fibermetrix conçoit et fabrique des solutions de dosimétrie reposant sur la fibre scintillante pour faciliter et améliorer la maîtrise des risques liés aux rayonnements ionisants en radiodiagnostic et en radiothérapie notamment. Elle propose des solutions autonomes, intégrées, intelligentes et connectées, afin de permettre aux équipes médicales et paramédicales de se concentrer sur leur expertise : la prise en charge des patients. http://fibermetrix.fr/

FLUOPTICS – Département de Chimie Moléculaire (CNRS/Université Grenoble Alpes)
FLUOPTICS est l'expert européen de l’imagerie de fluorescence pour l’aide à la chirurgie. Leurs solutions sont des systèmes d’imagerie permettant de visualiser, en temps réel pendant l’opération, des phénomènes physiologiques et biologiques invisibles à l’œil nu, lorsqu’ils sont utilisés en combinaison avec un agent fluorescent. Le geste du chirurgien est ainsi guidé avec une plus grande précision, permettant de sécuriser et d’améliorer l’efficacité des interventions. http://www.fluoptics.com

Kermap – Littoral, environnement, télédétection, géomatique (CNRS/Nantes Université/Université de Bretagne Occidentale/Université Rennes 2)
Télédétection et photo-interprétation pour donner du sens aux images satellite et aériennes ; intelligence artificielle, en particulier apprentissage profond, pour concevoir des modèles informatiques capables d’appliquer cette analyse à un volume massif de données ; datavisualisation pour concevoir outils et plateformes simplifiant l’accès aux informations qui comptent : autant de savoir-faire qui permettent à Kermap de proposer des services d’information géographique (SIG) de pointe pour accompagner les collectivités, acteurs publics et structures privées dans leur démarche de transition écologique, d’aménagement durable et d’amélioration de la qualité de vie.

Laclarée – Institut des Nanotechnologies de Lyon (CNRS/Ecole Centrale de Lyon/CPE Lyon/Insa Lyon/Université Claude Bernard)
Afin de répondre aux limites actuelles des verres multifocaux, Laclarée propose un nouveau concept de lunettes à focale variable permettant une vision claire à toutes les distances de façon automatique et sur un large champ de vision. Sur la base d'une technologie propriétaire, l’équipe développe des lunettes parfaitement adaptées aux presbytes, sans compromis sur l'esthétique. https://www.laclaree-vision.com/

LOGIROAD – Institut Pascal (CNRS/Université Clermont Auvergne)
LOGIROAD développe des solutions pour aider les gestionnaires à entretenir et ainsi préserver leur réseau routier. Pour ces diagnostics, ils développent un kit d’acquisition sur mesure, afin de collecter les données des infrastructures routières, et une chaine de traitement des données couplant des techniques avancées de géométrie et de fusion de capteurs avec des intelligences artificielles récentes. http://www.logiroad.fr