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Start-up

Rise : 14 nouveaux projets de start-up soutenus par le CNRS

La nouvelle promotion de start-up du CNRS développe des innovations technologiques dans les domaines de la santé, de l'énergie, de la microfluidique, de la robotique et des technologies quantiques.

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Le programme Rise du CNRS accompagne les chercheurs dans la création d'une start-up exploitant une technologie issue d'un laboratoire du CNRS et de ses partenaires.

 

Quatorze projets novateurs ont été sélectionnés dans cette septième promotion Rise :

  • rAIman, porté par Clémence Gentner et Hilton B. de Aguiar, chercheurs au Laboratoire Kastler Brossel1, développe une nouvelle technique de spectroscopie Raman comprimé. Cette technique, plus sensible et moins coûteuse (les caméras CCD sont remplacées par un capteur à pixel unique, plus sensible) permet de sélectionner l’information pendant l’acquisition (et non en post-traitement) et ainsi de générer une masse de données moins importante et de résoudre un problème important en microscopie . Ce projet vise l'extension de la spectroscopie Raman à l'imagerie 3D de systèmes dynamiques, notamment des espèces biologiques vivantes, au moyen d'un produit fini abordable et compact.
  • Eyenav Robotics, porté par Minh Duc Hua, chercheur CNRS au laboratoire Informatique, signaux et systèmes de Sophia Antipolis2 (I3S), avec Tarek Hamel (I3S), Lam Hung Nguyen (I3S) et Ninad Manerikar (I3S), propose des technologies innovantes à base de vision pour des robots sous-marins destinés notamment à l’inspection des infrastructures sous-marines : stabilisation et positionnement, suivi de pipeline, localisation et cartographie simultanées (Slam).
  • General Cobot, porté par Guillaume Aubard (École nationale supérieure des arts et métiers) et Mattias Scheffler (Ensam), en collaboration avec le laboratoire Pprime3, développe un dispositif mécatronique biomimétique garantissant une interaction sécurisée entre un robot et un homme, dans le cadre de la robotique collaborative.
  • Hiperssys, porté par Pascale Philis, avec Mariam Ezzedine et Fatme Jardali, anciennes chercheuses du Laboratoire de physique des interfaces et des couches minces4 (LPICM), met au point une nouvelle technologie de batteries rechargeables lithium-soufre, utilisant une cathode nanostructurée hybride composée de nanotubes de carbone verticalement alignés et recouverts de soufre nanostructuré. Le premier produit visé est une cellule lithium-soufre pour les drones. A plus long terme, Hiperssys cible le marché de la mobilité aéroportée et terrestre.
  • HiQuTe Diamond, porté par Riadh Issaoui, avec Ovidiu Brinza, Fabien Bénédic, Alexandre Tallaire, et Jocelyn Achard, chercheurs au Laboratoire des sciences des procédés et des matériaux5 (LSPM) et à l'Institut de Recherche de Chimie Paris (IRCP), vise à résoudre le manque de disponibilité sur le marché des monocristaux de très haute qualité et de grande dimension, nécessaires au développement des technologies quantiques basées sur le diamant. L’accès à ce matériau, avec des propriétés reproductibles et bien contrôlées, revêt une dimension stratégique et soulève des enjeux d’indépendance nationale.
  • Imrex, porté par Philippe Zeitoun, directeur de recherche CNRS au Laboratoire d'optique appliquée6 (LOA), Ombeline de La Rochefoucauld (Imagine Optic) et Marta Fajardo (Instituto Superior Técnico de Lisbonne), développe deux solutions innovantes pour réduire fortement la dose lors de radiographies X, basées sur des senseurs de front d’onde pour rayons X. La technologie vise le marché médical et le contrôle non destructif industriel. Pour en savoir plus.
  • Innatelogic, porté par Benedikt Bollig et Matthias Függer, chercheurs CNRS au Laboratoire méthodes formelles7 (LMF), avec Thomas Nowak, maître de conférences au Laboratoire interdisciplinaire des sciences du numérique8 (LISN), développe des logiciels innovants, basés sur l'intelligence artificielle, pour la découverte automatisée de modèles biochimiques. Ces modèles servent à optimiser les processus de la bio-production et à développer de nouveaux produits en pharmacocinétique. Pour en savoir plus.
  • IoniQ, porté par Brigitte Leridon, Rémi Federicci, Clément Barraud et Stéphane Holé, vise à valoriser les résultats de recherches menées au sein du Laboratoire de physique et d'étude des matériaux9. Ioniq développe de nouvelles solutions de stockage d'énergie sans lithium, tout solide, durables, recyclables et sûres. En s'appuyant sur les propriétés remarquables de matériaux cristallins découverts au sein du LPEM, l'équipe souhaite proposer une alternative au stockage Li-ion présentant des limitations majeures telles que la sécurité et la disponibilité des ressources. Le premier marché envisagé est le stockage d’énergies renouvelables.
  • IWET, porté par Guillaume Sandoz, directeur de recherche CNRS à l’institut de Biologie de Valrose10 (iBV), avec Jacques Barhanin, directeur de recherche émérite au Laboratoire de physiomédecine moléculaire11 (LP2M), a pour ambition de soigner un problème majeur actuel, le syndrome des yeux secs. La start-up vise à induire la production de larmes naturelles via un peptide, supprimant ainsi les effets secondaires que sont les irritations, facteurs d'infection et d'inflammation oculaires.
  • MicroDropMixer est porté par Etienne Herth, ingénieur de recherche CNRS au Centre de nanosciences et de nanotechnologies12 (C2N), avec Philippe Brunet, chercheur CNRS au laboratoire Matière et systèmes complexes13 (MSC), Thomas Baron, ingénieur de recherche à l'institut Femto-ST14, Valérie Soumann (Femto-ST), et Gilles Martin ingénieur d’étude CNRS (Femto-ST), et Alexis Poizat ingénieur d’étude hors classe CNRS (C2N). MicrodropMixer développe un micromélangeur destiné aux applications nécessitant des mélanges non-invasifs à l’échelle de la gouttelette (µl), ou directement à travers une plaque, une enceinte fermée ou une seringue pour de plus grands volumes (mL). Cette technologie inédite s’adresse à tout secteur utilisant des mélanges (R&D biomédicale, chimique et agroalimentaire…), avec un large spectre d’applications.
  • SensCell, porté par Guilhem Larrieu, chercheur CNRS au LAAS15, développe des puces pour l’électrophysiologie in vitro à haute résolution intégrant des réseaux de nanoélectrodes 3D. Ces puces permettront l’évaluation fonctionnelle de l’activité neurale spatiale et temporelle à différents niveaux, des synapses aux réseaux, et de la milliseconde à la semaine ou au mois, avec une très haute résolution et de manière non destructive.
  • Optice est porté par Claire Estibal, ingénieure de recherche CNRS au Centre de biologie intégrative de Toulouse16 (CBI), avec Simon Labouesse ingénieur de recherche CNRS au CBI, Marc Allain, maître de conférence Aix-Marseille Université à l'Institut Fresnel17, Jérôme Idier, directeur de recherche CNRS au Laboratoire des sciences du numérique à Nantes18 (LS2N), Thomas Mangeat, ingénieur de recherche CNRS (CBI), et Anne Sentenac, directrice de recherche CNRS (Institut Fresnel). Optice a pour mission de simplifier l'accès à la microscopie de super-résolution. Face à la complexité des systèmes commerciaux actuels, le projet prépare un premier produit modulable transformant un microscope de fluorescence en microscope de super-résolution RIM (Random illumination microscopy). Cette technique repose sur l’utilisation d'illuminations aléatoires inconnues. Une originalité qui lui confère notamment robustesse et polyvalence.
  • Quantim est porté par Florent Besson, médecin nucléaire aux Hôpitaux universitaires Paris Saclay AP-HP / Laboratoire d'imagerie biomédicale multimodale Paris Saclay19 (BioMaps), et Sylvain Faure, ingénieur de recherche au Laboratoire de mathématiques d'Orsay20 (LMO). Quantim développe un logiciel répondant aux besoins émergents en médecine de précision appliquée à l'imagerie moléculaire TEP (tomographie par émissions de positons) corps entier : générer de manière simple, rapide et optimisée, des images multiparamétriques 3D complètes de fonctions biologiques cellulaires avancées, ce qu'aucun logiciel commercial ne permet actuellement.
  • Thermosens, porté par Jean Luc Garden et Charlotte Latargez, avec Daniel Bourgault et Gaël Moiroux (conseillers scientifiques) à l’Institut Néel2, développe des nouveaux détecteurs thermiques large bande de la puissance des lasers, beaucoup plus sensibles que ceux qui existent sur le marché et couvrant une très large gamme de longueur d’onde. Thermosens s’adresse à tous les utilisateurs, ingénieurs et techniciens, chercheurs et étudiants qui travaillent sur les plateformes d’optique dans les laboratoires de recherche publique et au sein des entreprises

 

1 CNRS/Collège de France/École Normale supérieure/Sorbonne Université

2 CNRS/Université Côte d'Azur

3 CNRS

4 CNRS/École Polytechnique

5 CNRS/Université Sorbonne Paris-Nord

6 CNRS/Ensta/École Polytechnique

7 CNRS/École Normale supérieure Paris-Saclay/Université Paris-Saclay

8 CNRS/Université Paris-Saclay

9 CNRS/ESPCI Paris/Sorbonne Université

10 CNRS/Inserm/Université Côte d'Azur

11 CNRS/Université Côte d'Azur

12 CNRS

13 CNRS/Université Paris-Cité

14 CNRS

15 CNRS

16 CNRS/Université Toulouse Paul Sabatier

17 CNRS/Aix-Marseille Université/École Centrale de Marseille

18 CNRS/École Centrale de Nantes/Nantes Université

19 CNRS/CEA/Inserm/Université Paris-Saclay

20 CNRS/Université Paris-Saclay

21 CNRS