La recherche fondamentale au service de la société
Le CNRS a fait le choix d’une recherche d’excellence, qui explore en profondeur les phénomènes naturels et sociaux pour dépasser les frontières de la connaissance. Cette science toujours en mouvement, fondée sur la curiosité des chercheurs, est source de progrès pour l’humanité.
Une recherche multidisciplinaire
De la recherche fondamentale…
La recherche aux frontières « frontier research », dite recherche fondamentale, est au cœur de la mission du CNRS. Elle repousse les limites de la connaissance et accroît la compréhension des phénomènes naturels et sociaux. Atome, cellule, cognition, mais aussi droit romain ou stéréotypes de genre par exemple, tous les domaines du savoir passent au crible de la méthode scientifique, qui met à l’épreuve des hypothèses par des expérimentations et une argumentation.
…à ses applications
Le CNRS dépose de nombreux brevets et tisse des partenariats scientifiques avec les industriels pour explorer les applications possibles de ses découvertes et développer des technologies. La valorisation des travaux de recherche fondamentaux nourrit une innovation qui s’appuie sur un socle scientifique de très haut niveau.
Le centre Artificial intelligence for science, science for artificial intelligence (AISSAI)
Dans le cadre de son plan stratégique sur l'Intelligence Artificielle (IA), le CNRS a lancé son centre IA pour la Science et Science pour l'IA (AISSAI). L'objectif principal de ce centre est de structurer et d’organiser les actions transverses impliquant l’ensemble des instituts du CNRS aux interfaces avec l’IA.
Une moisson de découvertes
Découvrez dix résultats scientifiques marquants des trois dernières années, sélectionnés par les instituts du CNRS. Stockage de l’énergie, origines de la vie ou secrets de l’atome… À la pointe de la recherche fondamentale, ces découvertes sont le plus souvent liées à des enjeux très actuels.
L’interdisciplinarité, aiguillon de nouvelles approches
L’interdisciplinarité fait avancer la science par la rencontre des disciplines. Cette rencontre est possible au sein de domaines constitués, mais aussi entre des disciplines a priori plus éloignées (physique et philosophie, par exemple). De nouveaux concepts, méthodes et solutions innovantes sont issus de ces coopérations interdisciplinaires… qui n’auraient pu exister si chacun s’était cantonné à son domaine.
La Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires
Le CNRS a fait de l’interdisciplinarité l’une des priorités de sa politique scientifique. De nombreux exemples montrent en effet que des découvertes majeures se font à l’interface des disciplines, grâce à des chercheurs venant d’horizons différents. La Mission pour l’interdisciplinarité (MI) soutient des projets novateurs portés par des communautés interdisciplinaires, en proposant des outils et des financements dédiés.
Les « défis » interdisciplinaires
Parmi les outils de soutien, le « défi » est particulièrement incitatif. À l’image d’un incubateur, il permet en quelques années de structurer des communautés de chercheurs issus de disciplines parfois fort éloignées. Par cette approche, le CNRS se positionne comme un acteur incontournable de la réflexion nationale et internationale sur les enjeux du futur telles les grandes masses de données, la transition énergétique ou encore la connaissance du vivant.
Une politique globale pour le big data
Calcul intensif, « cloud », exploitation et valorisation de données massives concernent désormais toutes les disciplines scientifiques. Ces thématiques, qui articulent les recherches des plus fondamentales aux plus appliquées, constituent un enjeu stratégique pluridisciplinaire pour la production de nouvelles connaissances. Le CNRS a créé en 2015 la Mission calcul et données (Mi-Ca-Do) pour définir et mettre en œuvre une politique globale et partagée avec ses partenaires à l’échelle nationale comme internationale.

Les grands instruments sur les fronts avancés de la recherche
Le CNRS conçoit et met en œuvre avec ses partenaires français, européens et internationaux de très grandes infrastructures de recherche (TGIR) et des infrastructures de recherche (IR) pour le bénéfice de l’ensemble de la communauté scientifique. Les équipes internationales, travaillant sur les fronts avancés de la recherche dans tous les domaines, bénéficient ainsi des équipements les plus performants : télescopes, accélérateurs de physique des hautes énergies, sources de neutrons et de rayonnement synchrotron, lasers et champs magnétiques intenses, moyens de calcul intensif, etc.
