© Jean-Georges Harmelin / CNRS Images

PEPR Grands fonds marins (GFM)

Le programme de recherche Grands fonds marins (PEPR GFM) vise à acquérir des connaissances sur les fonds océaniques profonds, définis ici de façon large du plancher océanique et son substratum à toute la colonne d’eau, considérés comme lieux d’échanges d’énergie, de matière, et comme habitats pour les organismes marins. L’interdépendance des trois domaines (terre solide, colonne d’eau et biosphère) émerge  comme le cadre pertinent des recherches inter et transdiciplinaire à mener, tant pour la connaissance de la diversité et du fonctionnement des milieux, que pour leur préservation face aux impacts anthropiques.

  • PEPR d'accélération
  • Pilotes du programme : CNRS, Ifremer, IRD
  • Directeurs de programme :
    • Valérie Chavagnac - CNRS (Géosciences Environnement Toulouse (GET))
    • Pierre-Yves Le Meur - IRD
    • Pierre-Marie Sarradin - Ifremer
  • Budget alloué : 50 M€ alloués sur une durée de 9 ans

Le PEPR GFM a pour objectif d'évaluer l'état des grands fonds et d'en comprendre la dynamique, les écosystèmes associés, ainsi que leur rôle dans les équilibres de la planète, notamment en ce qui concerne la biodiversité et le climat. Il va s'agir également d'examiner les représentations que nos sociétés se font des grands fonds marins. Une recherche fondamentale et transformative en sciences humaines et sociales, menée en étroite relation avec les recherches en sciences de la vie et de la terre, visera à réexaminer nos savoirs et capacités d’actions, nos droits, devoirs et responsabilités vis-à-vis de ces milieux.

Le programme de recherche a vocation à stimuler la création de nouveaux consortiums de recherche inter et transdisciplinaires (le lien avec la société sera recherché), associant sciences de la vie et de la terre, sciences humaines et sociales, et ingénierie (car des verrous technologiques devront être levés), pour l'étude des grands fonds marins. Cette approche intégrée permettra de mieux connaître afin de mieux préserver ces socio-écosystèmes marins, de contribuer au renforcement de l’écosystème français concerné par l’économie bleue, de fournir des éléments pour définir une géostratégie océanique, et de former une nouvelle génération interdisciplinaire de chercheurs et d’ingénieurs pour relever les défis scientifiques du 21e siècle concernant les grands fonds. 

Le programme de recherche, défini au travers de 5 défis, débute avec une phase d’incubation. Cette période s’étalant sur les 18 premiers mois est dédiée à consolider/construire la communauté scientifique sciences humaines et sociales et sciences et vie de la terre mais aussi à inclure des partenaires non académiques et travailler à une acculturation mutuelle afin de formuler des questions de recherche pour des appels à projets mieux ciblés. En parallèle, une action concernant la fairisation des données et des échantillons en sciences de la vie et de la terre et en sciences humaines et sociales est lancée et va se prolonger tout au long du programme.