Premiers résultats pour l’ExoMars Trace Gas Orbiter

Univers

Avec les chercheurs et ingénieurs du CNRS, de l’université Paris Saclay et de Sorbonne Université, et le soutien financier du CNES, les laboratoires français jouent un rôle majeur dans la mission ExoMars Trace Gas Orbiter de l’ESA qui délivre ses premiers résultats ce 10 avril 2019. Ils ont participé à la conception de l’instrument Atmospheric Chemistry Suite (ACS), qui permet la détection de molécules d’eau, de méthane et d’autres composants de l’atmosphère martienne, et joué un rôle majeur dans l’exploitation des données recueillies. Celles-ci forment la base des résultats présentés dans deux articles publiés dans Nature le 10 avril 2019 : l’un d’entre eux conclut à la non-détection de méthane martien et le second étudie l’effet d’une tempête globale sur la vapeur d’eau martienne.

Les équipes françaises ayant participé à ces travaux sont membres du Laboratoire « atmosphères, milieux, observations spatiales » (CNRS/Sorbonne Université/Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/ENS Paris/Ecole polytechnique/Sorbonne Université), du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris/CNRS/Sorbonne Université/Université Paris Diderot), de l'Institut d'astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud) et du laboratoire Géosciences Paris-Sud (CNRS/Université Paris-Sud).

Retrouvez les résultats détaillés dans le communiqué de presse de l’ESA disponible en téléchargement dans la colonne de gauche de cette page.

Un panorama des premiers résultats obtenus par TGO dans sa quête pour mesurer le méthane martien. L’absence de détection s’est traduite en estimation de limites supérieures, limites au-delà de laquelle une détection se produirait. Les valeurs recensées sont de 10 à 100 fois inférieures aux détections passées.
© ESA

 

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