© Guillaume Bec

Éric EnnifarChercheur en biophysique

Médaille de bronze du CNRS

C’est dans la forme des protéines et des ARN qu’il faut chercher le mode de fonctionnement de ces machines cellulaires ou virales. C’est pourquoi les cristallographes, comme Éric Ennifar, tentent de déterminer leur structure 3D.

Après un doctorat obtenu en 2001 à l’université Louis Pasteur de Strasbourg, le chercheur part pour un post-doctorat à Heidelberg (Allemagne). Il est recruté en 2003 par le CNRS et entre à l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire. Là, il conçoit des techniques innovantes pour déterminer les structures d’ARN. Il a également développé des méthodologies en microcalorimétrie qui permettent de mieux comprendre les interactions dans des systèmes biologiques complexes, donnant à son équipe un statut de leader mondial sur cette technique biophysique. Ses recherches ont pour but, notamment, de trouver des nouvelles cibles pour des médicaments contre les rétrovirus et de comprendre les mécanismes de réplication du VIH et de la réponse immunitaire innée contre ce virus. Les techniques développées par Éric Ennifar, auteur de deux brevets, intéressent le secteur industriel.

Chercheur CNRS