Le CNRS signe une convention avec l’Université de Perpignan Via Domitia

CNRS

Le 16 juin 2021, le CNRS et l’Université de Perpignan Via Domitia ont signé une convention de partenariat pour la période 2021-2026.

La convention établie entre le CNRS et l’Université de Perpignan Via Domitia pour une période de six ans a pour objectif de préciser les éléments de politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des unités communes, et sa mise en œuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement.

Le partenariat scientifique entre l’Université de Perpignan Via Domitia et le CNRS se concentre sur les problématiques induites par les changements globaux étudiés sur des temps longs et concerne autant les échanges physiques des masses d’eau, des particules et des éléments dans le continuum continent-océan, l’adaptation du vivant aux changements climatiques que les effets induits et leurs solutions, ainsi que la nécessité de développer des techniques de restauration halieutique ou le traitement des plastiques en mer.

  • Écologie de la santé : ce volet de recherche est dirigé vers une compréhension intégrale des mécanismes conduisant à l’apparition d’agents infectieux, leur émergence et leur extinction dans les milieux naturels avec un focus sur des maladies tropicales négligées, en partenariat avec l’OMS, et les maladies des organismes marins, y compris pour ses travaux de recherche sur les récifs coralliens. Les travaux liés à la station d’écologie expérimentale, reconnue au niveau national dans le RéNSEE, mènent à la valorisation des substances naturelles marines à des fins d’amélioration des exploitations en aquaculture dans le cadre de recherches alliant le CNRS, l’UPVD et la SATT AxLR. Les trois plateformes Bio-Environnement de Perpignan, IEEM-CREM et Épigénomique Environnementale (P2E) ainsi que le plateau MSXM de la plateforme Bio2Mar inscrivent également les recherches à l’interface entre la biologie fonctionnelle et la biologie des populations, l’écologie, l’évolution et la physique du littoral.
  • Énergies renouvelables : les recherches sont axées sur leur impact et leur valorisation sur tous les plans, avec un accent particulier porté sur les matériaux et leur usage en conditions extrêmes, les centrales solaires de prochaines générations, ainsi que le stockage et la chimie solaire. Elles sont développées sur un continuum allant des mécanismes fondamentaux thermophysiques, thermodynamiques et thermochimiques jusqu’aux procédés et systèmes, et souvent jusqu’au stade du démonstrateur, avec les grandes installations comme celles du CNRS à Font Romeu (Fours solaires dont le grand four solaire 1 MW). Ces installations s’inscrivent aussi dans les structures de recherche nationales (FR SOLARIS) et européennes sur les énergies renouvelables et en particulier le solaire à concentration.
  • Sciences humaines et sociales : le site développe des recherches sur les reconfigurations des territoires tant du point de vue économique, politique et social, en mettant en relation dynamiques de globalisation et dynamiques locales. L’énergie fait partie des thématiques émergentes travaillées en lien avec le site montpelliérain. Les sociétés humaines en sont le grand témoin et cela depuis la Préhistoire et l’installation des premiers Hommes, mais aussi l’un des acteurs, de l’évolution du climat, des milieux et de la biodiversité. Il contribue à la gestion et à la valorisation scientifique des riches collections préhistoriques conservées sur le site de Tautavel.

Afin d’assurer le suivi du partenariat, tant sur le plan stratégique que sur le plan opérationnel, la convention prévoit la constitution d’un comité d’orientation et de suivi. L’activité contractuelle fera l’objet de bilans partagés réguliers. Le mandataire unique de valorisation ainsi que le gestionnaire des contrats sont définis dans cette convention suite à une négociation guidée par un objectif d’équilibre et de prise en compte des spécificités des unités partagées.