Des outils de coopération attractifs
Pour renforcer son ancrage dans le monde, le CNRS a développé une gamme d'outils visant à donner une visibilité institutionnelle à la coopération stratégique internationale. En particulier, 80 IRL (International research laboratory) qui inscrivent l'action de l'organisme dans le long terme. Grâce à la notoriété de ses chercheurs, le CNRS multiplie les échanges avec ses partenaires étrangers sous forme de publications dans les revues scientifiques, de missions, ou de colloques internationaux.
CNRS International Research Laboratories
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Des partenariats adaptés aux besoins des chercheurs
Le CNRS mise sur la souplesse pour s’adapter aux évolutions de la science mondiale et aux besoins des chercheurs et ingénieurs. Les accords bilatéraux, conclus avec des pays partenaires et leurs grandes institutions de recherche et de financement, offrent de nombreuses possibilités de collaboration. Des dispositifs variés permettent aux chercheurs d’engager des coopérations scientifiques à long terme ou de constituer des réseaux de recherche internationaux autour de projets associant des équipes de différents pays. Les institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche partenaires du CNRS peuvent bénéficier de ces dispositifs.
Des conditions optimales pour la recherche

Simons Array - l'un des plus hauts observatoires de la Terre, qui observe les fluctuations du fond diffus cosmologique depuis le désert d'Atacama au Chili (~5100 mètres au-dessus du niveau de la mer) à la recherche d'informations sur l'origine de l'Univers. Simons Array et Simons Observatory sont deux des projets clés du Centre Pierre Binétruy, un laboratoire international de recherche (IRL) créé en 2019 avec l’Université de Californie à Berkeley.
Simons Array - one of the highest observatories on the Earth, observing fluctuations of the cosmic microwave background from the Atacama Desert in Chile (~5100 meters over the sea level) in the search of insights about the origin of the Universe. Simons Array and Simons Observatory are two of the key projects of the Centre Pierre Binétruy, an international research laboratory (IRL) created in 2019 with the University of California, Berkeley.
Des laboratoires dans le monde entier
Le CNRS est l’une des rares institutions de recherche au monde à créer à l’étranger des structures de recherche collaboratives pérennes. Véritables laboratoires situés au sein des universités partenaires, les 80 laboratoires de recherche international (IRL), regroupent des chercheurs, des étudiants, des post-doctorants, des ingénieurs et techniciens issus à la fois du CNRS et d'institutions partenaires étrangères. Le CNRS s’appuie également sur un réseau de 28 unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger (Umifre) en sciences humaines et sociales, pilotées en partenariat avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Sur 80 IRL, quatre sont en partenariat avec l’industrie autour de programmes d’innovation. Ces collaborations, situées dans des lieux névralgiques de l’innovation mondiale, créent un environnement de travail très propice à l’émergence de technologies du futur.
- À Singapour, l’IRL Cintra en partenariat avec Thales, le géant de l'aérospatiale, de la défense, de la sécurité et du transport terrestre : recherches sur les nanotechnologies, l'électronique, la photonique du futur et les applications associées.
- À Shanghaï, l’IRL E2P2L avec Solvay, grand nom de la chimie mondiale : recherches sur la chimie verte.
- À Tsukuba au Japon, l’IRL Link avec Saint-Gobain, leader mondial en matériaux innovants pour l’habitat : recherches autour des matériaux et des structures clés innovants.
- En Pennsylvanie aux États-Unis, l’IRL Compass avec Solvay : recherches sur la création, la manipulation et la compréhension de la matière molle.
L’école française de mathématiques au Brésil

À Rio de Janeiro, l’Institut des mathématiques pures et appliquées (CNRS-IMPA) réunit 50 chercheurs en mathématiques. Créée en 2006, dans la dynamique du réseau franco-brésilien en mathématiques, l’IRL se place au meilleur niveau dans au moins trois branches d’excellence : les systèmes dynamiques, les équations aux dérivées partielles et la géométrie. Le mathématicien Artur Ávila, lauréat de la médaille Fields en 2014, incarne la longue tradition franco-brésilienne de détection de jeunes talents.
Les chercheurs français peuvent rejoindre l’IRL pour une période d’un an, en détachement de leurs institutions d’origine. Cette possibilité est ouverte aussi bien aux chercheurs du CNRS qu’aux enseignants-chercheurs des universités françaises.