© Frédérique Plas / CNRS Photothèque

Denis SpitzerDes procédés sans précédent pour des poudres ultrafines

Médaille de l’innovation du CNRS

Aujourd’hui, 90 % des médicaments, dont près de 40 % des médicaments anticancéreux, se dissolvent de manière non-satisfaisante, ce qui gêne leur absorption et impose des doses élevées. Face à ce défi, Denis Spitzer a inventé au laboratoire Nanomatériaux pour les systèmes sous sollicitations extrêmes (CNRS/Institut franco-allemand de recherches Saint Louis/Université de Strasbourg) deux procédés qui facilitent l’étude, la formulation et la production de particules d’une taille en-dessous du micron qu’aucun autre procédé n’atteint. Pour la première fois, ils permettent d’élaborer en continu et en quantités industrielles des composés pharmaceutiques, cosmétiques, agroalimentaires ou pour la transition énergétique (batteries, cellules solaires, etc.). Très polyvalents, ces procédés économiques, sûrs et à impact environnemental restreint font l’objet de 18 brevets, dont six internationaux, et de nombreux partenariats. « En maîtrisant la réaction à l’échelle locale, on crée des produits inédits dont les industriels sont très demandeurs », atteste le directeur de recherche à l’Institut franco-allemand de recherches Saint Louis. Suite à une prématuration au CNRS, Denis Spitzer valorise ses découvertes avec la société Spinofrin.

Denis Spitzer, des procédés sans précédent pour des poudres ultrafines

Aujourd’hui, 90 % des médicaments, dont près de 40 % des médicaments anticancéreux, se dissolvent de manière non-satisfaisante, ce qui gêne leur absorption et impose des doses élevées. Face à ce défi, Denis Spitzer a inventé au laboratoire Nanomatériaux pour les systèmes sous sollicitations extrêmes (CNRS/Institut franco-allemand de recherches Saint Louis/Université de Strasbourg) deux procédés qui facilitent l’étude, la formulation et la production de particules d’une taille en-dessous du micron qu’aucun autre procédé n’atteint. Pour la première fois, ils permettent d’élaborer en continu et en quantités industrielles des composés pharmaceutiques, cosmétiques, agroalimentaires ou pour la transition énergétique (batteries, cellules solaires, etc.). Très polyvalents, ces procédés économiques, sûrs et à impact environnemental restreint font l’objet de 18 brevets, dont six internationaux, et de nombreux partenariats. « En maîtrisant la réaction à l’échelle locale, on crée des produits inédits dont les industriels sont très demandeurs », atteste le directeur de recherche à l’Institut franco-allemand de recherches Saint Louis. Suite à une prématuration au CNRS, Denis Spitzer valorise ses découvertes avec la société Spinofrin.

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