© Renata Charikiopoulos

Émir MahieddinAnthropologie sociale

Médaille de bronze du CNRS

Chargé de recherche au Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor)1 , spécialiste d’anthropologie du christianisme.

À rebours de l’héliotropisme qui caractérise souvent sa discipline, Émir Mahieddin s’intéresse aux sociétés du pourtour de la mer Baltique, notamment la Suède. Spécialiste d’anthropologie du christianisme, il contribue également au champ de l’anthropologie critique du séculier. Les christianismes évangéliques comme les discours séculiers placent en leur cœur les notions de « liberté » et de « libération », dont ils se disputent les définitions, les contours et la généalogie. En proposant de décrire le façonnement de ces conceptions divergentes de la « liberté », Émir Mahieddin envisage avant tout le religieux comme enjeu politique et moral, animant de vives controverses dans des sociétés pourtant considérées comme les plus sécularisées du monde. Ses travaux récents portent sur les transformations du paysage religieux des villes suédoises sous l’influence des migrations internationales.

 

  • 1CNRS/EHESS

CV

  • 2015 : Doctorat en anthropologie sociale et culturelle à Aix-Marseille Université

  • 2017 : Postdoctorat à l’université d’Uppsala (Suède)

  • 2018 : Entrée au CNRS - Chargé de recherche au CéSor

  • 2018 : Lauréat du concours du Conseil scientifique suédois pour son projet Pentecostal migrants in secular Sweden : influences and challenges

  • 2019 : Chercheur invité au Multidisciplinary centre for research on religion and society, université d’Uppsala