
Une organisation structurée pour innover
Grâce à sa politique volontariste, le CNRS soutient l’émergence des innovations de rupture qui germent dans les laboratoires. Il a été le premier organisme de recherche à créer un service dédié à la valorisation des résultats scientifiques. En partenariat avec de multiples acteurs, il joue un rôle incontournable dans l’écosystème de l’innovation français.
Des moyens pour valoriser la recherche
(hors salaires)
impliqués dans les actions de valorisation
14 filiales régionales de valorisation et une filiale nationale : CNRS Innovation
Accélérer l’innovation de rupture
Les Focus Transfert : 20 domaines clés
Leader dans des thématiques scientifiques stratégiques, le CNRS axe notamment sa politique nationale de valorisation autour de 20 domaines-clés, les « Focus Transfert » qui s’appuient sur plusieurs atouts : sa force scientifique, son portefeuille de brevets, ses liens privilégiés avec l’industrie, son expertise de la valorisation et son fort potentiel d’innovation au meilleur niveau national et international. Dans ces domaines (nanomatériaux, oncologie, Alzheimer, robotique de service, batteries, etc.), l’organisme accélère l’innovation de rupture, c’est-à-dire l’apparition de concepts radicalement nouveaux, créateurs d’évolutions majeures de nos sociétés.
Liste des Focus Transfert
- Graphène et nanomatériaux 2D
- Mémoires (magnétisme, spintronique)
- Optoélectronique - Sources de lumière pour la santé
- Optoélectronique - LED
- Optoélectronique - Sources térahertz
- Oncologie - Immunothérapie
- Oncologie - Biomarqueurs
- Oncologie - Cellules souches tumorales
- Oncologie - Épigénétique
- Alzheimer
- HIV
- Cosmétologie et traitement de la peau
- Agents d’imagerie moléculaires
- Batteries
- Énergie solaire photovoltaïque - organique
- Énergie solaire photovoltaïque - couches minces
- Valorisation de la biomasse lignocellulosique
- Valorisation du CO2
- Robotique de service
- Big data
Accéder au marché grâce à la pré-maturation
Pour détecter puis soutenir les projets de recherche porteurs d’innovations, le CNRS a mis en place un dispositif de pré-maturation en lien avec ses partenaires industriels. Il s’agit d’accompagner, par un financement interne, les premières étapes du développement de technologies émergentes afin d’augmenter leur niveau de maturité et de les aider à accéder au marché. Cet engagement très en amont accélère la valorisation de plusieurs façons : dépôt d’un brevet, création d’une start-up, poursuite de la maturation technologique, nouveau partenariat industriel.
Soutenir la création de nouveaux matériaux

« Le nouvel alliage d’or découvert dans le cadre de recherches menées au sein de l’unité mixte de physique entre le CNRS et la société Thales m’a permis de créer une start-up nommée Daumet. Ce matériau innovant intéresse beaucoup les secteurs de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie. Grâce au soutien du CNRS, j’ai pu orienter la maturation de cette nouvelle technologie en fonction des besoins du marché. »
Cyrile Deranlot, président de Daumet.
Des acteurs dédiés à la valorisation
Le CNRS s’est doté d’une organisation à la fois stratégique et opérationnelle pour piloter sa politique de valorisation, de transfert et d’innovation et pour accompagner les chercheurs et les entreprises dans leurs démarches.
Directeur général délégué à l'innovation (DGDI)
Depuis 2015, un directeur général délégué à l'innovation pilote et coordonne, auprès du Président, l’ensemble des activités du CNRS en matière de valorisation et de transfert. La création de cette fonction est un signal fort témoignant de la volonté de placer la valorisation au plus haut niveau de l’organisme.
La direction des relations avec les entreprises (DRE)
La DRE met en œuvre la stratégie de valorisation et de transfert de technologie du CNRS en lien étroit avec les instituts, les délégations régionales du CNRS et CNRS Innovation. Elle coordonne auprès des acteurs du transfert la mise en œuvre de la politique de valorisation du CNRS, soutient la création d’entreprise, et organise les partenariats avec les grands groupes industriels et les PME-PMI. Sa stratégie s’articule autour de trois priorités :
- renforcer l’implication du CNRS dans les écosystèmes d’innovation
- accroître l’efficacité du transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique
- développer le partenariat industriel
Site web de la Direction des relations avec les entreprises (DRE)
CNRS Innovation
CNRS Innovation, société anonyme filiale du CNRS et de BPI France, a pour mission le transfert vers l’industrie de technologies innovantes issues des laboratoires liés au CNRS. Elle assure l’évaluation des technologies, établit les stratégies de protection, assure la gestion du portefeuille de brevets et leur transfert vers les entreprises par la négociation et le suivi des contrats d’exploitation. Elle développe également une forte expertise de cartographie des domaines d’innovation, de positionnement des technologies et d’accompagnement des créateurs de start-up.

Un écosystème de l’innovation dynamique
L’écosystème français de valorisation, de transfert et d’innovation est caractérisé par un foisonnement de dispositifs nationaux. De nombreux acteurs interviennent lors du processus d’innovation, depuis la détection d’un projet en laboratoire jusqu’à la mise sur le marché d’une technologie. Le CNRS joue un rôle clé dans cet écosystème, en complémentarité et en interaction avec l’ensemble des structures existantes.
Les sociétés d’accélération du transfert de technologies (Satt)
Créées à partir de 2012 à l’initiative de l’État dans le cadre du Programme d'investissements d’avenir (PIA), sont les premiers acteurs régionaux du processus de maturation et de valorisation de la recherche publique. Réparties sur le territoire national et dotées de près d’1 milliard d’euros, les 14 Satt assurent l’interface entre les laboratoires et le monde économique pour le transfert de technologies.
Les instituts de recherche technologiques (IRT)
relations entre monde académique et entreprises. Dotées d’un fonds de 2 milliards d’euros, ces structures de droit privé, dans lesquelles le CNRS est très impliqué, créées conjointement par des partenaires publics et privés, se consacrent à une technologie d’avenir pour laquelle la France ambitionne d’être leader à l’international.
Les dispositifs Carnot
Les dispositifs Carnot (instituts et Tremplins) sont des labels d’excellence attribués par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ils reconnaissent la recherche partenariale publique-privée et contribuent au ressourcement scientifique par un financement de la recherche fondamentale. Le CNRS, à travers plus d’une centaine de laboratoires, est engagé dans 20 des 29 instituts Carnot et dans 7 des 9 Tremplins Carnot.
Autres dispositifs de valorisation et d’innovation nationaux
Le CNRS est impliqué dans un grand nombre des 62 dispositifs de soutien à l’innovation répertoriés en France, tels France Brevets, les pôles de compétitivité, les fonds d’amorçage, les Equipex (équipements d’excellence), Labex (laboratoires d’excellence) et Idex (initiatives d’excellence), les alliances de recherche, les instituts hospitalo-universitaires (IHU), les instituts pour la transition énergétique (ITE).