CNRS La lettre innovation

Le dispositif KIOS, issu d’une recherche collaborative menée par l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse¹ et la société Kepplair Evolution, permet de transformer tout avion gros porteur en bombardier d’eau en optimisant les modes de largage.

Des chercheurs de l'Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie¹ et de l'Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l’information et la communication avancée² ont mis au point un neurone artificiel et un capteur optique bio-inspiré. La société Axorus s'appuie sur ces deux technologies brevetées pour créer une rétine artificielle destinée au traitement de la DMLA.

Un an après sa création, la start-up issue de l’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg¹ démarre la production de ses nanoparticules dendritiques², qui faciliteront le diagnostic précoce et la thérapie ciblée des cancers.

Trente projets récompensés par le concours national d’innovation i-Lab, dont 9 des 10 grands prix, proviennent du CNRS.

La start-up SportsDynamics, qui s'appuie sur une technologie d'analyse des mouvements développée au Laboratoire d'hydrodynamique¹, propose un outil qui révèle les opportunités de jeu au football à partir des données de position des joueurs et de la balle. Sa plateforme sera commercialisée auprès des clubs professionnels et des médias spécialisés dès la saison prochaine.

La deuxième vague du programme de prématuration 2020 du CNRS a sélectionné, parmi une trentaine de dossiers déposés, 9 projets d'innovations technologiques dans les domaines de la pharmacie, du médical, des lasers, des sciences humaines et sociales et du numérique.

Au sein de l'Institut Carnot Matériaux et équipements pour la construction durable (MECD), labellisé en février 2020, quatre centres techniques industriels et deux laboratoires de recherche développent des solutions innovantes pour répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociétaux du secteur de la construction.

Le Laboratoire d'informatique de Paris 6¹ et la société Bleckwen² ont créé le laboratoire commun FiT, soutenu par l'ANR, pour développer des technologies permettant de mieux détecter des anomalies dans les transactions financières (fraudes et blanchiment d'argent, par exemple).