Partenariats, création d'entreprises, brevets, licences, événements... Retrouvez tous les mois les dernières actualités de la valorisation et de l'innovation au CNRS.
La sécurité alimentaire, les contrôles sanitaires appliqués à l’environnement et l’excellence d’une biologie médicale sont trois piliers essentiels d’un même enjeu de santé publique. Avec Eurofins Scientific, la France dispose d’un laboratoire leader mondial, né sur les fonts baptismaux de la recherche publique. Eurofins montre la voie à d’autres secteurs industriels et économiques de pointe.
Des équipes de l'Institut Jean Lamour1 ont mis au point un procédé de fabrication directe de pièces magnétiques basé sur une imprimante 3D grand public. Sa commercialisation par la société BBFil est prévue pour la fin de l'année 2021.
Yann Philippe Tastevin, anthropologue au Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires1, en collaboration avec un fablab de Dakar (Sénégal), a utilisé des pièces de véhicules hors d'usage pour construire des lave-mains collectifs sans contact. Plusieurs prototypes ont été installés et une gamme de lave-mains a été développée sur le même principe.
ADDomerTM, une protéine qui s'auto-assemble pour former une particule de la taille d'un virus, a été développée et brevetée1 au Laboratoire européen de biologie moléculaire2, en collaboration avec l'Institut de biologie structurale3, pour permettre la mise au point rapide de vaccins contre le COVID-19 ou le chikungunya. Une licence sur ce brevet a été signée avec la start-up britannique Imophoron.
Cinq start-up issues de laboratoires du CNRS et de ses partenaires ont été sélectionnées dans le cadre de l’appel Accelerator de l’European Innovation Council. Elles recevront des financements allant de 2 à 10 millions d'euros afin d’assurer leur développement.
La start-up Sensome, issue de travaux menés au Laboratoire d'hydrodynamique1, a mis au point un capteur innovant pour améliorer, à l'aide de l'intelligence artificielle, le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les essais sur l'humain, qui impliqueront une centaine de patients, viennent de démarrer, pour une commercialisation prévue en 2023.
La start-up Pelican Heath, issue du laboratoire recherche Translationnelle et innovation en médecine et complexité (TIMC)1, développe un dispositif médical à ingérer qui prélève le microbiote intestinal à des fins de diagnostic ou pour la mise au point de nouvelles solutions thérapeutiques et de nutrition.
La start-up Corlieve Therapeutics, issue des travaux menés par Christophe Mulle, de l'Institut interdisciplinaire des neurosciences1, et Valérie Crépel, de l'Institut de neurobiologie de la Méditerranée2, développe une thérapie génique pour traiter l'épilepsie du lobe temporal. Elle est rachetée, pour un montant total de 250 millions d'euros, par la société néerlandaise uniQure.
Fruit d’une collaboration entre Total et le CNRS, le projet Ausea (Airborne Ultra-light Spectrometer for Environmental Application) permet de mesurer en temps réel les concentrations et les émissions de dioxyde de carbone et de méthane dans l’air.
Le Laboratoire d’automatique, de mécanique et d’informatique industrielles et humaines1 est partenaire du projet Breaq, financé par l'Ademe2 et piloté par Alstom. Son expertise sur les frottements, la visualisation de la diffusion de particules, la modélisation numérique et le contrôle-commande, permettra de mieux comprendre les mécanismes de production et de diffusion de particules fines au moment du freinage des trains.
Business France, l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française, et le CNRS, ont signé une « lettre de collaboration » afin de promouvoir l’attractivité scientifique de la France à l’international.
Treize laboratoires du CNRS et de ses partenaires et un département de l’Onera s’associent pour une durée de cinq ans, afin de créer un Groupement d’intérêt scientifique axé sur l’impression 3D du métal et de la céramique. Objectif : lever de nombreux verrous afin notamment de mieux contrôler les nouvelles propriétés des matériaux ainsi mis en forme.
Le LAAS-CNRS et la société Riber, spécialiste des équipements d'épitaxie par jets moléculaires pour l'industrie des semiconducteurs, créent le laboratoire commun Epicentre, dont l'objectif est d'améliorer l'automatisation et la reproductibilité des procédés existants, mais aussi de développer une solution spécifique pour les matériaux supraconducteurs d'un ordinateur quantique.
À l’occasion de la création de son 200e laboratoire commun, le CNRS organise, les 29 et 30 novembre 2021, au palais Brongniart (Paris), l’événement Labcom pour découvrir les résultats des recherches menées conjointement par des équipes de scientifiques et d’ingénieurs issus des unités dont le CNRS assure une tutelle, et des entreprises.
Le CNRS y présentait notamment le Groupement de recherche Cosm'actifs (plus de 50 laboratoires), la filière parfumerie-cosmétique de la Direction des relations avec les entreprises du CNRS, à l'écoute des industriels du secteur, et des formations spécialisées répondant aux besoins de la filière.
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