Créations de laboratoires communs de novembre 2025 : on fait le récap !
Trois nouveaux laboratoires communs ont été signés entre un industriel et un laboratoire sous tutelle CNRS.
Laboratoire commun ACTIVIAFLOW
Le CNRS et la société Alysophil ont inauguré le 19 novembre 2025, sur le campus de Cronenbourg à Strasbourg, le laboratoire commun ActivIAflow. Né d’une collaboration entre l’Institut Charles Sadron et Alysophil, ce LabCom vise à développer des procédés chimiques plus durables en combinant chimie en flux continu, biocatalyse et intelligence artificielle. Les recherches portent notamment sur l’utilisation d’enzymes immobilisées dans des hydrogels pour la production en flux continu et sur des matériaux polymères destinés à la dépollution de l’eau. Le projet bénéficie de l’accompagnement de l’Institut Carnot MICA.
Laboratoire commun AtomIQ-Lab
Le CNRS, l’Institut d’Optique Graduate School et la scale-up Pasqal ont inauguré le 26 novembre 2025 le laboratoire commun AtomIQ-Lab. Ce laboratoire commun vise à améliorer les techniques de manipulation d’atomes refroidis par laser afin d’augmenter les performances des processeurs quantiques développés par Pasqal et d’ouvrir de nouvelles possibilités en physique fondamentale au Laboratoire Charles Fabry (CNRS/Institut d’Optique). Les travaux porteront notamment sur l’accélération de la génération de registres de qubits atomiques et l’exploration de la photonique quantique. Cette collaboration s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la souveraineté technologique française dans le domaine du quantique.
Laboratoire commun avec GENVIA
Le 30 octobre à Béziers, a été présentée la création d’un laboratoire commun entre le CNRS et GENVIA, consacré aux cellules haute température pour la production et la conversion de l’hydrogène. Porté côté CNRS par Gilles Taillades au sein de l’ICGM, ce laboratoire commun s’appuiera sur la nouvelle plateforme C2H2 pour tester, caractériser et développer des architectures avancées de cellules électrochimiques. Prévu pour six ans, il doit renforcer l’expertise nationale sur les technologies d’électrolyse haute température, essentielles pour l’hydrogène décarboné. Le projet repose sur un investissement conjoint du CNRS et de GENVIA, avec l’appui de la région Occitanie.