Le CNRS signe une convention quinquennale avec l’Université Reims-Champagne-Ardenne

CNRS

Le 19 janvier, Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, et Guillaume Gellé, président de l'Université de Reims-Champagne-Ardenne, ont signé une convention quinquennale qui s’étend jusqu’au 31 décembre 2022.

Dans le cadre de cette convention, l’URCA et le CNRS se sont engagés à poursuivre une collaboration visant à renforcer la visibilité et la qualité de leur recherche, sur la base d’orientations stratégiques claires et partagées, afin de promouvoir un pôle de recherche et de formation de haut niveau dans l’Ouest de la région Grand Est et aux portes du bassin parisien et des Hauts-de-France.

L'Université de formation et de recherche, URCA, développe un projet scientifique autour de 4 grands pôles à forte expertise scientifique. Le CNRS est impliqué dans 3 de ces pôles au travers de 4 structures de recherche communes mobilisant au total 140 chercheurs et enseignants chercheurs et 50 ingénieurs et techniciens :

  • Agro-sciences, environnement, biotechnologies et bio-économie (AEBB). Dans un territoire à forte économie agricole et viticole, qui a vocation à embrasser l’agriculture du futur, les partenaires mènent une activité de recherche en lien avec les secteurs de la chimie du végétal, de la santé, des matériaux et des nanosciences sur les différents aspects de la chimie moléculaire.
  • Santé. Dans ce domaine, l’URCA et le CNRS développent conjointement une recherche interdisciplinaire sur des approches et méthodologies originales permettant d’appréhender les mécanismes moléculaires soutenant les interactions cellules-matrice extracellulaire dans la progression tumorale et le vieillissement vasculaire, afin d’identifier de nouveaux biomarqueurs pertinents et des actifs thérapeutiques nouveaux.
  • Sciences du numérique et de l’ingénieur (SNI). Les activités de recherche communes dans ce pôle concernent la spectroscopie moléculaire fondamentale et ses applications en physique de l’atmosphère et en planétologie, ainsi qu’un large spectre de thématiques de recherche en mathématiques, allant de la théorie des nombres, la théorie des représentations et la géométrie non-commutative à la modélisation numérique et stochastique, en passant par l’analyse des équations aux dérivées partielles, la théorie spectrale, la physique mathématique et les mathématiques financières.
  • Sciences de l’Homme et de la société (SHS). Un pôle se crée avec notamment l’essor d’un nouvel axe autour des arts du spectacle fédéré.

De manière plus opérationnelle, cette convention donne également un cadre commun aux unités visant à en améliorer et simplifier le fonctionnement administratif grâce à :

  • Des dispositions spécifiques relatives à la protection de la propriété intellectuelle, notamment par la désignation d’un mandataire unique de la valorisation pour chaque structure ou une répartition pré-établie de la copropriété des résultats  de recherches ;
  • Des dispositions communes relatives à l’activité contractuelle afin de désigner la partie gestionnaire des contrats et la contribution aux frais liés aux contrats.